sous l’influence de la diplomatie chinoise mais aussi russe, cubaine et bien d’autres pays du tiers monde, est-ce que pourra enfin se mettre en place une autre conception de la politique internationale. A savoir, une communauté de destin qui respecte la souveraineté et la culture des peuples, n’impose pas la loi du plus fort comme une guerre perpétuelle, la croisade ayant pris la place du droit, la recherche du compromis par la négociation, bref la diplomatie et ce que kant définissait comme la recherche de la paix par le respect des souveraineté, première base de toute démocratie véritable (note de danielle Bleitrach)
La Chine demande une solution négociée au Venezuela et en Palestine
Pékin, 10 février (Prensa Latina) La Chine a plaidé lundi pour la recherche de solutions équitables à la situation au Venezuela et en Palestine, en insistant pour éviter des actes qui éloignent de toute possibilité de négociation dans les deux pays.
Le ministère des affaires étrangères a souligné sa position d’engagement envers les principes de la Charte des Nations Unies et le rejet de l’ingérence étrangère dans la question vénézuélienne.
Le ministère a également dénoncé les dommages causés à l’économie, à la population et au développement normal des relations internationales de Caracas en raison de l’imposition de mesures punitives par des nations comme les États-Unis.
Nous demandons instamment aux autres pays de prendre en compte la réalité humanitaire du Venezuela, de cesser d’imposer des sanctions unilatérales et extraterritoriales et de travailler à la création des conditions nécessaires à la stabilité de sa croissance économique », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Geng Shuang.
Geng a également déploré tout acte unilatéral qui augmente les tensions entre Israël et la Palestine, et a demandé au gouvernement de Tel-Aviv d’agir avec prudence et d’empêcher une détérioration de la paix dans la région.
La Chine plaide pour une solution au conflit basée sur le consensus international, y compris les résolutions de l’ONU, la solution à deux États et les principes de la terre contre la paix », a-t-il déclaré.
En résumé, la culture est la première tranchée de combat et de résistance de ceux qui ont besoin et veulent une autre réalité différente de l’actuelle. Mais attention au contenu de ce terme de culture. Ce texte qui vient de Cuba est d’inspiration marxito-martiste comme souvent à Cuba où non seulement Fidel et raoul comme leurs compagnons étaient imprégnés de Marti autant que plus tard de Marx, mais le fondateur du parti communiste cubain (l’ancien) le très romantique Mella affirmait cette double appartenance . Incontestablement cette approche martiste (de josé Marti) insiste sur l’idéologique, la culture comme facteur de résistance., mais sous l’influence de Marx et d’un solide pragmatisme naturel, les Cubains sonttoujours très attentifs aux conditions matérielles et aux rapports de forces politiques à la manière de Lénine cette fois, ce qui fait que cet appel à la culture est d’abord et avant tout l’élaboration d’une stratégie du pouvoir qui soit comprise et adoptées par les masses facteurs de la transformation de l’histoire. Tout à fait d’accord et je pense que sans stratégie, tout parti est condamné à l’opportunisme ou au gauchisme et à l’effacement. (note et traduction de daniele Bleitrach)
A contrario totalement de ce que pensaient les idéologues du capitalisme, l’effondrement du camp socialiste ne signifiait pas la fin des contradictions du système. La détérioration progressive des indicateurs les plus notables tels que l’emploi, l’accès aux services médicaux, l’éducation et bien d’autres nécessaires au développement humain, a clairement indiqué que la paix du capitalisme de la fin du XXe siècle était une chimère.
Cette situation a ses modes d’expression dans les différentes régions de la planète, reflétant une crise du modèle de production néolibéral dans son essence et, par conséquent, dans son idéologie. Aujourd’hui, il est impossible de maintenir les valeurs de la démocratie représentative sans que n’apparaissent les bases mensongères sur lesquelles elle a été fondée historiquement.
La démocratie, selon l’a vision de l’oncle Sam (un personnage avec lequel l’impérialisme s’est identifié), est le monopole de la propriété sur le manque d’autrui, et ils comprennent les droits de l’homme comme la possibilité d’imposer l’individu sur le collectif, d’exclure ou d’exterminer toute personne qui a l’intention de changer l’ordre actuel des choses. En bref, c’est le droit que le marché a sur l’existence des hommes au détriment du rôle régulateur de l’État, quels que soient les êtres humains ou la vie naturelle, seul le profit individuel compte, c’est-à-dire l’argent.
Leurs méthodes de contrôle social – c’est le nom que les méthodes fascistes reçoivent désormais -sont si féroces et barbares lorsque ils veulent étrangler l’espérance des peuples, lorsque leur richesse et leur hégémonie sont menacée. Cuba, le Venezuela et le Nicaragua pourraient être quelques exemples qui mettent en danger la suprématie du système.
L’empire détruit tout ce qui a une valeur symbolique, qui représente de nouvelles idées. L’incendie de la wiphala, le drapeau qui reflète l’origine indigène multiculturelle de la Bolivie, n’était pas un hasard, il fait partie d’un script bien préparé, non seulement pour ignorer une culture, mais comme une étape pour détruire tout ce qui conduit conceptuellement à une position de résistance
Il n’y a donc pas de différence entre ce qui s’est passé à la Bibliothèque nationale de Bagdad, les statues du Che démolies sous le gouvernement Macri ou le saccage de la maison d’Evo Morales en 2019, l’ordre est de détruire toute le capital symbolique des combattants qui s’opposent à sa machinerie d’extermination.
La situation internationale actuelle, convulsive et complexe, se débat dans l’antagonisme historique, reflétant le choc de deux conceptions qui gravitent autour l’existence de l’homme: la contradiction entre le modèle néolibéral et les projets caractère social plus participatifs. La crise actuelle du capitalisme, avec son modèle néolibéral, démontre son incapacité à résoudre les problèmes accumulés historiquement.
Son expression immédiate est l’exacerbation des difficultés structurelles dans plusieurs régions du monde, c’est pourquoi, par crainte du développement de réponses qui vont vers davantage de socialisme, de plus de répartition des richesses, des solutions extrêmes sont utilisées, quel qu’en soit le coût pour les grandes majorités
L’unité doit être l’élément cardinal de tout processus de lutte contre les forces retardatrices des changements, compte tenu du fait que plusieurs éléments fondamentaux, tels que l’idéologie, doivent être liée à la discipline et à une direction , lls ne peuvent être atteint avec le Triomphe d’une révolution s’il n’y a pas de définition des tâches spécifiques à imposer comme propositions de changement. Pour cela, il est nécessaire de définir le sens logique de ce que vous voulez réaliser, et cela ne peut être possible que s’il y a une conscience claire de ce que vous voulez et un leadership moral, populaire et charismatique.
En outre, la pratique et la théorie révolutionnaires latino-américaines doivent être approfondies, avec une vaste expérience en revers et en victoires. Le moment n’est pas de maudire ou de regretter, mais de procéder à un examen des erreurs commises, en recherchant les causes possibles pour travailler à leur élimination immédiate.
Ce qui en résulte doit passer par le filtre du consensus des masses, seul moteur possible des mouvements mis en scène à travers l’histoire. Fidel, lors de la cérémonie de clôture du IV Forum de Sao Paulo, à La Havane en 1993, a souligné les aspects qui doivent être pris en compte aujourd’hui: «… Une stratégie claire et des objectifs très clairs sont importants, que voulons-nous, que proposons-nous et si nous nous sentons capable de le faire … soyez sage, soyez proactif. Être aussi intelligent que nécessaire, non seulement aussi courageux que nécessaire, non seulement aussi résolu que nécessaire, et aussi convaincu que nécessaire, mais aussi intelligent que nécessaire … ».
En résumé, la culture est la première tranchée de combat et de résistance de ceux qui ont besoin et veulent une autre réalité différente de la réalité actuelle.
En resumen, la cultura es la primera trinchera de combate y resistencia de aquellos que necesitan y quieren otra realidad diferente a la actual
Qu’il me soit permis d’ajouter ce magnifique message des Cubains résidant en Chine aux Chinois qui luttent de toute leurs forces contre l’épidemie … pour dire le concret de l’idéologie marxito-martiste des Cubains :
Les délégations des Parties Politiques et des Mouvements Sociaux, réunies à Caracas, capitale de la République bolivarienne du Venezuela, a l’occasion de la « Rencontre mondiale contre l’impérialisme », après les délibérations effectuées nous sommes arrivés aux conclusions suivantes :
L’avenir de l’humanité est en grave danger. La paix sur la planète est sérieusement menacée comme résultat de la politique d’agression militaire des États-Unis et de leurs alliés, ainsi que par la course aux armements meurtrière qui n’apporte que des dividendes aux grandes entreprises de l’industrie militaire. La guerre est le mécanisme favori de l’expansionnisme impérial, spécialement, celui des Etats-Unis et nous l’observons avec consternation lors de derniers conflits régionaux qui ont gravement touché les peuples de Syrie, du Yémen, d’Irak, de Libye, d’Afghanistan et de toute la région.
En outre, l’espèce humaine subit les ravages causés par la voracité d’un modèle économique qui dans son déploiement suicidaire détruit la nature pour l’obsession insatiable de maximiser les gains. Elle est justement la logique du système capitaliste qui ne compromet plus seulement son fonctionnement mais met également l ́humanité en voie de disparition.
Le modèle néolibéral, qui met en œuvre la mondialisation des grandes entreprises sous la domination des États impérialistes, a impressionné l’économie mondiale avec une grande fragilité. Les crises sont de plus récurrentes et les grands spéculateurs financiers dominent la planète. Un paramètre d’inégalité, des injustices et d’exclusion est imposé dans la distribution de la richesse générée affectant à une partie croissante de la population mondiale. Les fléaux de la pauvreté et la misère touchent des milliards de personnes comme jamais dans l’histoire de l’humanité. Sans aucun doute, ledéveloppement du capitalisme engendre des phénomènes insoutenables, du point de vue social, politique et éthique.
En plus, une crise éthique est ajoutée, due au mode de vie dominant dans les économies de marché, où les cultures nationales et les valeurs humaines sont enterrées pour imposer la société de consommation. Le culte des anti-valeurs du capitalisme contribue à la crise de la condition humaine générée dans le modèle actuel de coexistence.
L’impérialisme est en crise, par conséquent, il est beaucoup plus agressif, dangereux et destructeur. Face au déclin du monde unipolaire, l’impérialisme américain met en œuvre une stratégie de domination mondiale. L’engagement géopolitique de la Maison- Blanche face à la résistance des peuples et à l’émergence de nouvelles puissances a été de défendre son hégémonie au moyen d’une politique néocoloniale orientée vers l’appropriation des ressources naturelles, en particulier, des ressources énergétiques, le contrôle des marchés et la domination politique des nations.
Afin de préserver l’ordre mondial injuste actuel, l’impérialisme viole le droit public international, a fait du monde un grand théâtre d’opérations militaires, développe des mesures coercitives unilatérales, impose des lois de nature extraterritoriale, attaque le multilatéralisme, viole la souveraineté des nations et supprime l’autodétermination des peuples. Dans sa conception arrogante, ses frontières s’étendent jusqu’à ses intérêts expansionnistes.
En consonance avec cette politique, l’impérialisme fait appel à l’intervention militaire, à la déstabilisation politique des gouvernements, aux guerres et au blocus économique. Sa planification stratégique conçoit l’Otan comme le bras militaire mondiale du néolibéralisme. En outre, dans le cadre de sa Doctrine de la guerre non conventionnelle, des actions terroristes, l’utilisation de paramilitaires, des poursuites judiciaires excessives aux dirigeants anti-impérialistes et l’assassinat sélectif, sont quelques-unes des actions les plus emblématiques d’une politique génocidaire, qui metl’humanité en danger.
Ces pratiques ont été « légitimées » à travers de l’industrie culturelle du capitalisme, les grandes transnationales de la communication et l’utilisation des réseaux sociaux. Également, l’utilisation de la « Big Data » est devenue une arme exceptionnelle pour la modification du comportement de la population et pour l’incidence dans leurs décisions politiques.
Dans la tentative d’imposer la « pensée unique », les puissants du monde manipulent les croyances religieuses, ils essaient de justifier les rapports de pouvoir actuelles au détriment de la démocratie, l’imposition du libre marché, le racisme eurocentrique, la ségrégation des minorités, l’oppression des sexes, le caractère eugénique du modèle éducatif mondial, parmi de nombreux autres facteurs, qui se conforment parfaitement aux exigences de la dictature du capital.
Le capitalisme néo-libéral consolide l’exploitation de la classe ouvrière, opprime davantage les femmes afin de maximiser les gains des grandes sociétés transnationales, enlève l’avenir des jeunes et brouille l’identité des peuples indigènes. Cette réalité montre que la solution aux grands problèmes du monde actuel exige un nouveau modèle de coexistence humaine.
Dans ce contexte, le monde multicentrique et multipolaire émerge avec plus de force. Le renforcement politique et économique de puissances telles que la Russie et la Chine, ainsi que celui d’autres nations, en fait un contrepoids de plus en plus sérieux à la puissance de l’impérialisme américain. De toute évidence, la résistance héroïque au Moyen-Orient, les luttes des peuples d’Amérique latine et des Caraïbes ont contenu et fait reculer les plans de l’impérialisme.
De plus, les expériences des gouvernements progressistes du monde entier apparaissent déjà comme une alternative au néolibéralisme. Un exemple est la Révolution bolivarienne, qui est projetée comme un point de référence anti-impérialiste avec une énorme force populaire dans le cadre de la puissante union civile-militaire et basée sur les idées du libérateur Simón Bolívar et du commandant Hugo Chávez.
Par conséquent, l’impérialisme américain a dirigé des attaques brutales contre le peuple vénézuélien, qui a dilapidé la dignité et l’amour pour sa patrie, ratifiant sa course vers le socialisme dans de nombreux processus électoraux qui entérinent la vigoureuse démocratie participative qui existe dans ce pays. Des jours difficiles de lutte populaire ont permis de vaincre les menaces d’intervention militaire américaine, les tentatives de coups d’État et les flambées de violence terroriste.
Cet exemple de lutte ainsi que celui du Nicaragua et de Cuba, ainsi que le progrès récent en Argentine et au Mexique, ont permis le renforcement des forces anti- impérialistes et conduiront à réaffirmer les nouveaux mécanismes d’intégration régionale (CELAC, ALBA-TCP, PETROCARIBE, etc.). Bien qu’au Honduras, au Paraguay, au Brésil, en Équateur, au Salvador et en Bolivie, le néocolonialisme a été repositionné dans le cadre de la nouvelle édition de la doctrine de Monroe, les luttes populaires continuent.
Dans le reste du monde, les peuples résistent également, se soulèvent et les gouvernements populaires exercent leur souveraineté. L’unité anti-impérialiste est un objectif stratégique qui ne peut être reporté.
Dans ce contexte, la « Rencontre mondial contre l’impérialisme » déclare :
Nous exhortons aux peuples du monde à lutter pour la vie, la préservation de la nature et contre les conditions structurelles généré par le changement climatique. De même, nous exigeons que les pays développés travaillent de manière décisive pour éviter la destruction de la planète, et, en particulier les États-Unis pour surmonter leur position primitive qui prétend ignorer les terribles dommages causés à la nature avec le modèle actuelle productive sur la base de l’accumulation du capital.
Nous accompagnons la demande de construire un ordre international plus juste, qui place les intérêts des peuples au premier plan et permet le développement de politiques d’inclusion et de justice sociale pour surmonter les énormes inégalités sociales et économiques qui prévalent entre les nations du monde.
Nous appelons les citoyens du monde à défendre la paix, la souveraineté des peuples et à accompagner les luttes légitimes pour le progrès socio-économique sur la base d’une large plate-forme de lutte unitaire contre l’ennemi commun, l’impérialisme américain.
Nous rejetons la mise en œuvre de mesures coercitives unilatérales illégales par les puissances impérialistes, puisqu’il s’agit de politiques criminelles qui affectent les peuples. Nous condamnons, en particulier, la politique génocidaire de blocus économique appliquée contre les nations du monde qui exercent leur souveraineté.
Nous rejetons la militarisation de Notre Amérique et surtout la présence des bases militaires des États-Unis en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Nous condamnons dans les termes les plus fermes l’invasion militaire et des autres agressions commises par l’impérialisme contre les peuples du Moyen-Orient. Nous rejetons en particulier la violation de la souveraineté de la Syrie et de l’Irak, les agressions contre la République islamique d’Iran, ainsi que l’assassinat vil du commandant Qasem Soleimani, martyr des peuples du monde qui luttent pour la liberté.
Nous exigeons le respect de la souveraineté du Venezuela, Cuba et Nicaragua et soutenons les efforts de Nicolás Maduro Moros, Président constitutionnel de la République bolivarienne du Venezuela, pour maintenir la paix.
Nous dénonçons la tentative orchestrée par la Maison-Blanche de censurer les entreprises multiétatiques TeleSur et HispanTV. Cette tentative est un affront à la liberté d’expression du peuple.
Nous condamnons le coup d’État, orchestré depuis Washington, contre le président Evo Morales Ayma. Nous répudions la répression sanglante et le racisme de l’État plurinational de Bolivie.
Également, la « Rencontre mondiale contre l’impérialisme » accorde :
Construire une Plate-forme mondiale unitaire organisée par continents, régions, sous- régions et pays afin de faire face à l’impérialisme. Cette structure organisationnelle sera constituée en fonction des particularités de chaque territoire.
Organiser des « Rencontres continentales contre l’impérialisme » en 2020 afin de former des plates-formes unitaires continentales, régionales et sous-régionales articulées autour d’un plan commun de lutte contre l’impérialisme.
Convoquer la « Deuxième Rencontre mondiale contre l’impérialisme » à Caracas, capitale de la République bolivarienne du Venezuela, afin de définir le nom de la Plate- forme mondiale unitaire, ainsi que l’articulation des différentes plates-formes continentales et régionales dans un plan mondial commun qui unifie les luttes des peuples.
Enfin, la « Rencontre mondiale contre l’impérialisme » accorde d’adopter l’Agenda de lutte adopté lors de la « Première Rencontre internationale des travailleurs en solidarité avec la Révolution bolivarienne », approuvé par le « Premier Congrès international des femmes »,des mouvements sociaux et par le « Congrès international des communes, des pouvoir populaire », par la « Première Rencontre internationale des peuples indigènes », par le « Congrès international des afro- descendants » et par le « Congrès international de la communication », tenus dans la République bolivarienne du Venezuela au cours de l’année 2019, un agenda qui comprend ce qui suit :
1. Organiser une journée internationale de mobilisation en faveur de la Révolution bolivarienne et contre le néolibéralisme le 27 février 2020. (Commémoration du 31e anniversaire de la première insurrection à Caracas contre le néolibéralisme).
2. Appeler une mobilisation mondiale pour la paix au Venezuela, dans Notre Amérique, et contre les plans de guerre du gouvernement des États-Unis pour le mois d’avril 2020.
3. Développer une journée internationale de répudiation de la Doctrine Monroe, contre le blocus et autres mesures coercitives unilatérales le 28 juin 2020.
4. Créer, jusqu’à la prochaine Rencontre, une Commission de coordination des délégations présentes à la «Première Rencontre mondiale contre l’impérialisme » afin de réaliser le présent plan.
Signé à Caracas, Berceau du Libérateur Simón Bolívar et Capitale de la République bolivarienne du Venezuela, le 24 Janvier 2020
Lavrov qui poursuit obstinément une politique étrangère héritée de Primakov et de l’Union soviétique a choisi de faire débuter sa tournée en Amérique latine par Cuba, suit le Mexique e après le Venezuela. Cette politique étrangère qui fait l’unanimité en Russie repose à la fois sur une diplomatie tout terrain où l’on cherche quelque soit le partenaire et même l’adversaire un terrain de compromis favorable aux deux, ne néglige pas les alliances et sait soutenir les alliés face à l’impérialisme belliciste. Alors que Trump établit un pacte immonde contre lequel s’élève une bonne partie y compris des Israéliens, un pacte provocation, alors que comme Macron il reçoit l’autoprclamé, déconsidéré y compris au sein de son propre camp Guaido, la Russie vient dire son soutien, mais va certainement mettre en oeuvre sa capacité de conciliation. Est-ce un hasard si au même molent Lula rencontre le pape? (note et traductin de Danielle Bleitrach
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a entamé une tournée en Amérique latine à Cuba | Photo: @CubaMINREX
Publié le 6 février 2020 (il y a 1 heure 57 minutes)
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Lavrov se rendra le même jeudi en direction de Caracas, où il sera reçu la nuit par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est arrivé à Cuba mercredi soir au début d’une tournée en Amérique latine qui le conduira également au Mexique et au Venezuela dans le but de consolider les relations avec la région.
Dans un message publié sur le réseau social de Twitter, le ministère cubain des Affaires étrangères a expliqué que Lavrov est arrivé dans la ville de Santiago de Cuba, où il a été reçu par le ministre des Affaires étrangères de la République de Cuba, Bruno Rodríguez.
Lavrov et Rodríguez passeront en revue l’état de la coopération bilatérale et analyseront également la question des sanctions américaines contre les Grandes Antilles.
Bruno Rodríguez P
✔@BrunoRguezP
Sostuve encuentro con el ministro de Asuntos Exteriores de #Rusia, Serguei Lavrov. Ratificamos el excelente estado de los vínculos bilaterales y la voluntad de continuar profundizándolos en todas las esferas. Canciller ruso rindió también tributo a nuestro líder #FidelCastro.
Le ministre russe se rendra jeudi au Mexique, où il poursuivra sa tournée dans la région. Dans la nation mexicaine, il prévoit de rencontrer son collègue Marcelo Ebrard.
Lavrov se rendra le même jeudi en direction de Caracas, où il sera reçu la nuit par le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza.
Vendredi, le ministre russe des Affaires étrangères développera son programme à Caracas avec des entretiens avec Arreaza et le vice-président Delcy Rodríguez. Plus tard, il sera reçu par le président vénézuélien Nicolás Maduro.
Dans une interview à l’agence de presse cubaine Prensa Latina, Lavrov a déclaré que les sanctions appliquées par Washington contre Cuba « montrent que dans l’empressement à étrangler l’économie de l’île, les États-Unis violent consciemment les droits de l’homme, car dans ce cas, les blessés ce sont des citoyens ordinaires. «
« Nous sommes catégoriquement contre ces mesures et exprimons notre solidarité avec nos amis cubains. Nous insistons sur l’élimination totale du blocus économique et financier des États-Unis pour garantir un développement socio-économique complet du pays et la mise en œuvre du principe de l’égalité de souveraineté entre les Etats et les garanties et droits des citoyens cubains « , a-t-il dit.
En ce qui concerne la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), Lavrov a estimé que cette initiative était « un espace régional unique pour promouvoir un programme unificateur, sans confrontations ».
<< Nous espérons qu’avec les efforts de la présidence mexicaine au Celac, les Latino-Américains surmonteront les divergences internes sur la base du programme de travail approuvé en janvier de cette année au Mexique. Surmonter ces contradictions permettrait de restaurer les mécanismes de dialogue Celac-Russie. de la manière la plus confortable pour nos partenaires « , a déclaré Lavrov.
Les réseaux sociaux publient ces derniers jours des vidéos montrant une foule compacte, dont de nombreux jeunes brandissant la wiphala, le drapeau des peuples originels
Des milliers de personnes soutenant le Mouvement vers le socialisme se sont mobilisées pour soutenir l’inscription du binôme Arce-Choquehuanca comme candidats aux élections du 3 mai. Photo : ANSA
Sur les réseaux sociaux, on peut voir ces derniers jours des vidéos d’une imposante manifestation de la population à La Paz, en Bolivie, pour soutenir l’enregistrement des candidats du Mouvement vers le Socialisme (MAS) le dernier jour d’inscription des candidatures à la présidence fixé par le Tribunal électoral plurinational, selon une information de Prensa Latina.
Les vidéos montrent une foule compacte, notamment de nombreux jeunes brandissant la wiphala, le drapeau des peuples indigènes, marchant de la Plaza San Francisco à La Paz jusqu’au siège du Tribunal électoral, dans la capitale bolivienne.
Comme chacun sait, la date limite d’inscription des alliances et des partis politiques pour les élections présidentielles en Bolivie, qui auront lieu le 3 mai, était fixée au 3 février. Dès maintenant, la campagne électorale de chacun des candidats enregistrés est lancée.
Selon le Tribunal électoral plurinational (TEP), huit candidats à la présidence sont enregistrés, dont le duo Luis Arce et David Choquehuanca, pour le MAS, tandis que la droite est partagée entre la présidente autoproclamée Jeanine Añez, l’ancien président Carlos Mesa et Luis Fernando Camacho.
Parallèlement, Evo Morales a présenté une requête devant la Commission interaméricaine des Droits de l’Homme pour exiger que cette organisation émette une mesure de protection en sa faveur qui garantisse le respect de son droit à se présenter à l’Assemblée législative plurinationale comme candidat du MAS.
Récemment, les avocats Patricia Hermosa et Wilfredo Chavez ont été arrêtés par la police, alors qu’ils devaient présenter aux autorités électorales les documents nécessaires à l’enregistrement d’Evo comme candidat à l’Assemblée législative plurinationale.
oui quoiqu’en pense Emmanuel Todd, la lutte des classes n’est pas une spécificité française, c’est pourquoi il faut plus que jamais penser global et agir local…Le Chili dont toute la phase actuelle semble partie nous crie malgré trente ans d’éteignoir et une répression féroce: « un peuple uni ne sera jamais vaincu.(note de danielle Bleitrach)
Photo: Martin Bernetti Agence France-Presse «Bien qu’il soit vécu différemment, le traumatisme de la répression est partagé par les proches et se répand dans la société à travers les liens affectifs et sociaux», écrit l’auteur.
Depuis le 18 octobre 2019, une large mobilisation populaire secoue le Chili et ébranle les fondements du régime politique tout en remettant en question le modèle économique néolibéral hérité de la dictature de Pinochet.
Malgré quelques annonces et une ouverture liée à la mise en place graduelle d’un processus constituant, jusqu’à maintenant le gouvernent de droite du président Sebastián Piñera a répondu à ces mobilisations principalement par l’usage de la force. Malgré quatre missions internationales d’observation qui ont formulé des recommandations, la répression et les violations de droits de la personne continuent. C’est pourquoi une mission d’observation québécoise a été mise sur pied pour évaluer la situation sur le terrain du 18 au 27 janvier 2020.
Depuis le 18 octobre, on compte près de 30 morts, plus de 25 000 arrestations et des milliers de cas de détention provisoire et autres mesures préventives (interdiction d’accéder à certains lieux ou de quitter le territoire national). Dans son dernier rapport, l’Institut national des droits humains (INDH) dit avoir pu observer 3649 cas de blessure dans les hôpitaux et les centres de santé, incluant 269 mineurs.
Le rapport de l’INDH recense également 405 blessures oculaires, dont 33 éborgnements, ainsi que 842 cas d’usage excessif de la force en détention, 191 cas de violence sexuelle et 45 cas de torture. La majorité des cas est concentrée dans la région métropolitaine de Santiago, mais on en trouve dans l’ensemble du territoire national.
Ces chiffres indiquent une répression massive et brutale. Sans être nécessairement le produit d’une politique délibérée, elle n’en demeure pas moins systématique en ce sens qu’elle reflète des patrons récurrents que l’on retrouve du nord au sud du Chili. On est ici très loin de quelques policiers qui auraient réagi de façon disproportionnée ou qui auraient « dérapé ». Et pourtant, il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg.
En effet, les chiffres publiés par l’INDH dépendent de ce que peut observer le personnel de l’Institut. En d’autres termes, ce qui n’est pas observé n’est pas recensé. Or, l’INDH a des ressources très limitées, et dans la plupart des villes son personnel se limite à une poignée de personnes qui doivent à elles seules couvrir les manifestations, les commissariats de police, les hôpitaux et les centres de détention.
De plus, des réseaux d’avocates spécialisées en droits de la personne ont souligné que beaucoup d’arrestations policières n’étaient pas enregistrées. Il n’y a tout simplement aucun registre formel. Enfin, il arrive que des personnes blessées dans le cadre d’affrontements avec la police soient traitées informellement pour éviter d’être arrêtées dans les hôpitaux. L’ampleur réelle de la répression est donc largement sous-estimée.
Onde de choc
Au-delà des victimes elles-mêmes, il y a les personnes qui les entourent et qui font l’expérience d’un effet de ricochet. Par exemple, lorsque notre mission recueillait des témoignages et des informations dans la ville portuaire de Valparaíso, nous avons rencontré Matías Orellana, un jeune enseignant d’éducation physique éborgné par une grenade lacrymogène de la police. Sa vie a chaviré, mais aussi celle de ses amis. Certains qui vivaient ailleurs et qui étaient venus pour les fêtes de fin d’année ont décidé de changer leurs plans pour rester à Valparaíso et l’appuyer.
À Valparaíso, nous avons aussi rencontré Matías Yañez, un jeune de 16 ans, qui, le 20 janvier, a été détenu par quatre policiers qui l’ont violemment battu, jusqu’à lui casser la mâchoire, et l’ont menacé de le jeter à la mer pour qu’il se noie.
Dans un registre similaire, nous avons recueilli le témoignage de la mère et du frère de Nicolás Ríos Verdugo, 20 ans, qui a été arrêté au centre-ville de Santiago le 11 janvier dernier. Battu et menacé de torture et de viol, il est maintenant en détention préventive pour 60 jours. L’arrestation de Nicolás a été filmée par une passante. Sa famille pense que, si ça n’avait pas été le cas, il serait maintenant un détenu-disparu.
Lorsqu’elle nous racontait ce qui était arrivé à son fils, la mère de Nicolás avait le souffle coupé, le regard fuyant, s’arrêtant au beau milieu d’une phrase en retenant ses larmes et demandant à son autre fils de parler à sa place, car elle ne s’en sentait pas la force. Lorsque nous avons fini de recueillir son témoignage, elle nous a serrés dans ses bras, un par un, en nous remerciant et nous demandant de parler de son fils, de faire en sorte que son cas ne soit pas totalement invisibilisé par le gouvernement.
Bien qu’il soit vécu différemment, le traumatisme de la répression est partagé par les proches et se répand dans la société à travers les liens affectifs et sociaux. Pour une personne emprisonnée, battue, abusée, violée, torturée, combien d’autres tremblent-elles ? C’est là que se joue l’intimidation, la peur, voire la terreur, que génère la répression et dont le gouvernement espère qu’elle aura un effet dissuasif sur la population.
C’est pourquoi l’onde de choc que représente la répression va bien au-delà des statistiques. Il faut aussi l’appréhender qualitativement et ne pas se laisser enfermer dans une bataille de chiffres, d’autant plus que la logique des chiffres suppose implicitement qu’un certain seuil de répression est acceptable en démocratie. Or, un seul cas est déjà un cas de trop.
La défense des droits de la personne passe d’abord et avant tout par le rejet de toute banalisation et normalisation de la répression.
«À Cuba, il n’y a pas d’analphabètes, ni d’enfants sans couverture médicale», alors l’ex-athlète nie la pauvreté de l’île. Ce qu’il nous dit également c’est la manière dont Trump a choisi d’étrangler Cuba plus qu’aucun président ne l’a fait jusqu’ici. Il me semble que nous devrions en tirer deux conséquences, ne pas nous contenter de liker ce texte mais renforcer la solidarité et les protestations à l’ambassade et aussi, si l’on peut aller directement leur porter notre solidarité en tant qu’amis et touristes. Le nombre des touristes français a baissé l’an dernier mais il est vrai que là aussi la politique de Macron qui étrangle les Français, pèse sur les plus pauvres mais aussi les couches moyennes a ses effets (note et traduction de Danielle Bleitrach).
Javier Sotomayor THE NATION
Le recordman mondial et détenteur du record depuis 1988 Javier Sotomayor a nié que Cuba était « pauvre » et a blâmé l’embargo et le président américain, Donald Trump, pour les « difficultés » de l’économie de l’île, dans une interview publiée ce samedi par le journal Espagnol La Vanguardia.
« Ne me dites pas que Cuba est pauvre », a répondu Sergio Heredia à Barcelone. « Nous ne sommes pas pauvres. À Cuba, il n’y a pas d’analphabètes, pas d’enfants sans couverture médicale. Pas d’enfants, pas d’adultes. Et il n’y a pas de personnes souffrant de malnutrition. Dans les sports, les sciences et l’éducation, nous sommes parmi les meilleurs au monde », a-t-il ajouté.
Après l’insistance de son intervieweur, l’ex-athlète cubain a également déclaré: « Nous souffrons économiquement de limitations. Nos dirigeants ont changé, mais la politique reste la même. Avec Obama, elle a avancé. Avec Trump, nous avons reculé par deux fois. Trump est le président américain le plus dur avec nous que tout ce que nous avons vécu »
Selon Sotomayor, l’embargo imposé par les États-Unis à Cuba affecte non seulement l’île mais aussi « qui veut avoir des affaires » avec le gouvernement. « Il y a des banques qui ne peuvent pas entrer. Des hôtels qui suspendent leur participation. D’autres qui ferment. En raison du blocus, certains de nos athlètes n’ont pas encore reçu les prix internationaux gagnés », a-t-il déclaré.
En outre, lors de l’interview, le recordman cubain a rappelé « les années Obama », dans lesquelles « une grande amélioration du tourisme a été notée ».
« Beaucoup d’Américains sont venus. Nous sommes devenus à la mode. Les hôtels n’étaient pas suffisants pour approvisionner et les maisons privées non plus », a-t-il déclaré avant de confesser au journaliste qu’il avait profité de ce moment pour ouvrir une entreprise, le Sports Bar 245, qui a fini par fermer.
En 1993, Javier Sotomayor a atteint 2,45 mètres et établi le record du monde du saut en hauteur qu’aucun autre athlète n’a réussi à battre jusqu’à aujourd’hui. Cependant, l’ex-athlète était devenu détenteur du record du monde cinq ans plus tôt, en 1988, lorsqu’il avait sauté 2,43 mètres.
Le Cubain a également été couronné champion olympique à Barcelone en 1992 et a été six fois roi du monde.
Ils ont l’ai malin ceux qui comme Macron se sont empressés de reconnaître Juan Guaidó, remarquez il n’est pas le seul , ils sont 50 à avoir suivi et donc à avoir participé à cette gabegie. PIre encore je rappelle que notre représentante du PCF à la Conférence des partis communistes après avoir fait un discours délirant sur le « droit à la dissidence » a refusé de signer un soutien au gouvernement légitime du Venezuela.Et les responsables de ces délires pro-CIA sont toujours en place. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
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Sans espoir désormais de renverser le président vénézuélien Nicolás Maduro, le député de l’opposition a prétendu occuper une position pour laquelle il n’a pas été nommée, avec le poids de fractures profondes dans ses rangs et un leadership affaibli.
Le député Juan Guaidó se fait appeler « président par intérim » du Venezuela sur une place de CaracasFederico Parra / AFP
En janvier 2019, le député de l’opposition Juan Guaidó est passé d’une isituation où il était un total illustre inconnu jjusqu’à se proclamer président du Venezuela, avec l’approbation d’au moins 50 pays de la communauté internationale, dont les États-Unis. Cette année 2020 fait le bilan du bilan d’une année de cette manœuvre politique et il y a deux résultats évidents: Nicolás Maduro reste au poste de président et les fractures à l’intérieur du camp des anti-Chavez ont mis à mal la direction du jeune parlementaire.
De plus, selon les enquêtes menées par le sondeur Megánalisis, 71,4% des opposants ne soutiennent plus Guaidó , une baisse qui s’explique par des facteurs tels que la perte de l’hégémonie au sein de l’Assemblée nationale (AN), les promesses non tenues et les multiples cas de corruption qui sont au passif de l’ancien président du Parlement et de ses proches immédiats.
Ce dernier facteur, associé à l’opacité dans la gestion des ressources du millionnaires, ont été essentiels pour expliquer le déclin du dernier dauphin de l’opposition, issu des rangs de Voluntad Popular (VP), le parti de l’ultra-conservateur Leopoldo López. En quoi consistaient ces irrégularités?
Le cucutazo
À la mi-juin 2019, le Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a appelé à enquêter et à clarifier les graves accusations portées dans une enquête journalistique de PanAm Post sur la prétendue affectation de fonds pour « l’aide humanitaire « par les représentants de Guaidó en Colombie.
Cette «aide humanitaire» provenait des États-Unis, du Canada, de l’Allemagne, de la Suède, de l’Argentine, du Chili, de la Colombie, de Porto Rico et de la Commission européenne, ainsi que des fonds récoltés lors d’un concert à Cúcuta, soutenu par le milliardaire Richard Branson, et tout ces fonds devaenit être investi dans l’alimentation et la médecine. Cependant, ni l’argent ni les produits ne sont arrivés aux mains des Vénézuéliens.
Juan Guaidó dans un camion pour transporter l’aide humanitaire au Venezuela de Cúcuta, ColombieMarco Bello
Des mois plus tard, Humberto Calderón Berti, qui avait été nommé par Guaidó comme «envoyé» en Colombie, a révélé que les ressources de cette «aide humanitaire» avaient été détournés et qu’il avait dû lui même sortir de l’argent de sa poche pour payer le fonctionnement de «l’ambassade». « parallèle installée à Bogotá.
Calderón Berti a également déclaré que les autorités colombiennes l’avaient averti qu’une partie des fonds collectés pour le Venezuela était destinée au paiement de » prostituées, alcool, manipulation des fonds , toutes choses irrégulières, avec facturation fictive et manipulation secrètes ».
La plainte de « l’ambassadeur » incluait également les mauvais traitements reçus par les 148 soldats qui, en février de l’année dernière, ont fait défection pour soutenir les autoproclamés dans leur tentative de faire entrer de la prétendue « aide humanitaire au Venezuela ».
Guaidó avait promis unsoutien militaire aux déserteurs et un soutien à leurs familles, mais quelques mois plus tard, il a cessé de répondre aux dits militaires et comme de prendre en charge leurs dépenses, qui étaient assumées conjointement par le gouvernement de la Colombie et l’agence de la Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Parallèlement, Calderón Berti a accusé Kevin Rojas et Rossana Barrera, tous deux de la volonté populaire, d’ avoir détourné au moins 99 110 $ , ainsi que 44 000 autres qui, selon lui, étaient encore dus.
Le « diplomate » a déclaré que, dans les rangs du parti de Guaidó, on était au courant de la situation, mais qu’il a été décidé de garder le silence, même devant les gouvernements qui apportaient un soutien économique.
Peu de temps après, Guaidó a licencié Calderón Berti , alléguant des « modifications » de sa politique étrangère.
Corruption dans CLAP
Le premier jour de décembre 2019, le portail Armando.info a publié de nombreux travaux sur la participation présumée d’un groupe de parlementaires de l’opposition à un « complot visant à accorder des indulgences » à des entrepreneurs liés à l’importation de denrées alimentaires distribuées par le gouvernement, via Comités locaux d’approvisionnement et de production (CLAP).
Selon la plainte, onze députés de différents partis d’opposition, dont trois de la volonté populaire (à laquelle appartient Guaidó), ont pris des mesures devant des instances telles que le département américain du Trésor. et le Bureau du Procureur général de la Colombie consistant à cesser d’enquêter sur les hommes d’affaires impliqués dans le réseau présumé corrompu.
Face à ce scandale, Guaidó est intervenu en commission de contrôle et a suspendu les députés accusés de corruption, mais le retrait de leurs immunités allait dépendre des résultats d’une enquête qui serait menée avec le soutien d’ONG dont on ne savait rien de plus .
Les travailleurs reçoivent des boîtes de nourriture subventionnée distribuées dans le cadre du programme gouvernemental CLAPFernando Llano / AP
Parmi les accusés se trouvait l’opposant Luis Parra, élu le 5 janvier comme nouveau président de l’Assemblée nationale (AN), ce qui a engendré une fracture encore plus grande dans les secteurs anti-Chavez.
Où est l’argent USAID?
Cette semaine, Parra a demandé à enquêter sur le sort des ressources que Guaido a reçues de l’agence américaine. pour le développement international (USAID) cen tant qu’ «aide humanitaire».
Selon Parra, on ne sait pas « entre quelles mains cet argent est allé » et c’est pourquoi il demandera également « aux institutions nationales d’enquêter sur les personnes, les institutions ou les ONG qui ont reçu ces fonds ».
L’USAID a fourni, depuis 2017, près de 467 millions de dollars à l’opposition vénézuélienne en tant qu ‘ »aide humanitaire », comme le reconnaît l’agence sur son site officiel .
En outre, il précise qu’après un accord conclu en octobre 2019, l’USAID a engagé 128 millions de dollars pour « aider » Guaidó « à continuer d’élaborer des plans pour relancer l’économie et mettre en place des services sociaux pendant la transition vers la démocratie. »
L’agence américaine a également reconnu avoir alloué des fonds pour « indemnisation, frais de voyage et autres dépenses » aux « conseillers techniques présumés de l’AN » et à l’administration intérimaire de Guaidó « , par le biais de fonds d’assistance ».
Au milieu de ce panorama, Guaidó a décidé de « célébrer » la première année de son auto-proclamation avec une tournée internationale qui l’a déjà conduit en Colombie, au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique, et qui se terminera en Espagne, malgré le fait que contre lui a été rendue une ordonnance d’interdiction de quitter le pays par la Cour suprême de justice, à partir du 29 janvier 2019.
Pendant que l’impérialisme nous faisait avaler son combat pour les droits de l’homme contre l’URSS et contre les pays socialistes européens, ses hommes de main faisaient régner la terreur et l’assassinat de masse partout, ici en Argentine, cela se passait au Chili, partout. Des procès le révèlent mais nous n’en saurons rien. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)
L’ancien militaire Nelson Ramón González a témoigné dans le cadre de l’affaire dite contre-offensive, qui enquête sur les crimes contre l’humanité commis par la dernière dictature civilo-militaire en 1979 et 1980, et a fourni des informations clés sur les vols de la mort et le mécanisme des enlèvements, tortures et disparitions lancé par l’armée.
6 nouvelles absurdes mais réelles
« Le témoignage de González est très important, car il met sur le devant de la scène judiciaire quelque chose qui n’avait pas été dénoncé jusqu’à présent et, en même temps, il contribue à comprendre le nerf central de la répression dans toute l’Argentine », a déclaré Pablo Llonto, avocat plaignante au procès, dans une interview du journal argentin la page 12.
L’ancien militaire a témoigné devant le Tribunal fédéral fédéral 4 de San Martín. Lors de la première partie de son histoire, il a confirmé qu’il avait pour lieu d’exercice Campo de Mayo au moment de la contre-offensive, c’était le nom qui désignait leurs actions lors du retour d’un groupe de militants montonero dans le pays entre 1979 et 1980.
González a déclaré que les exécutions des militants kidnappés Zucker et Frías avaient eu lieu dans la zone du champ de tir de la propriété et que certains chefs de l’armée y avaient participé. Lorsqu’on lui a demandé ce que les militaires avaient fait après les tirs, González a déclaré: «Avec tout le respect que je dois à leurs proches, ils y ont été brûlés enveloppés dans des couvertures. Taborda l’a reconnu, qui était le chef de section. »
Il a ajouté, de la même manière, qu’environ 4 000 personnes sont passées par Campo de Mayo, et qu’elles ont ensuite été jetées vivantes dans la mer. Comme Gonzalez l’a souligné, les vols de la mort ont été assurés par l’Aviation Company: «C’était connu dans tout Campo de Mayo. Il y avait les avions Fiat et les vols étaient visibles. Partout cela se voyait », at-il conclu.
«Gonzalez a parlé parce que c’est dans sa conscience d’avoir fait partie d’une armée dans laquelle il ne voulait pas être. Son témoignage a été très courageux, très transparent et très véridique », a observé Llonto.
González a également fourni des détails sur l’exécution de Federico Frías, Marcos Pato Zucker et de deux autres personnes non encore identifiées.
Si on peut avoir quelques doutes sur la manière dont l’extrême-droite auteur du coup d’Etat et ses maîtres étatsuniens vont laisser s’accomplir le processus démocratique. Evo Morales, le Mas, ses dirigeants qui demeurent le principal parti du pays jouent la carte de l’apaisement et des institutions légales, choisissent des gens connus pour leur compétence. C’est une stratégie, on va voir jusqu’où les auteurs du coup d’Etat et leurs complices y compris en France, en occident iront dans leur défense de l’illégalité, de l’extrême-droite raciste et criminelle. Cela dit cet économiste a aussi une théorie du « ruissellement » mais celle-ci part des nationalisations des secteurs clés et leur bénéfices redistribués pour lutter contre la pauvreté. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)
Luis Arce a 56 ans et est originaire de La Paz. Il a demandé l’asile au Mexique après le coup d’État en Bolivie. | Photo: EFE
Publié le 20 janvier 2020 (il y a 5 heures 12 minutes)
Luis Arce était ministre de l’Économie sous le gouvernement d’Evo Morales et a été l’une des références du renommé « miracle économique bolivien ».
Après un coup d’État et un climat politique instable en Bolivie, le parti du Mouvement pour le socialisme ( MAS ) a choisi les candidats aux élections du 3 mai: Luis Arce à la présidence et David Choquehuanca à la vice-présidence, tous deux figures de poids dans le gouvernement d’Evo Morales.
Evo Morales Ayma
✔@evoespueblo
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Luego de dos jornadas de intenso debate con dirigentes del MAS-IPSP y del Pacto de Unidad, fue elegida la fórmula de unidad con la que ganaremos las elecciones el próximo 3 de mayo: Presidente: Luis Arce Catacora, y Vicepresidente; David Choquehuanca. ¡Hasta la victoria siempre!
Evo Morales Ayma
✔@evoespueblo
Nuestra dupla: Luis Arce y David Choquehuanca es una combinación del conocimiento científico y el conocimiento originario milenario, la unidad del campo y de la ciudad, del cuerpo y del alma.
Tenemos un proyecto político de liberación que ha demostrado que otra Bolivia es posible
Luis Arce Catacora a été ministre de l’Économie à différentes périodes du gouvernement d’ Evo Morales , i a seulement quitté son poste en 2017 pour subir une opération pour un cancer du rein. Arce est l’une des figures emblématiques du modèle économique qui a connu une croissance annuelle du PIB supérieure à 4% en Bolivie.
Le candidat au MAS est né à La Paz, a 56 ans et a une longue histoire économique à la Banque centrale de Bolivie, où il a travaillé avant d’être ministre d’Evo. Il a également un profil de professeur dans différentes universités publiques et privées du pays.
Evo Morales a déclaré qu’avec Arce « l’économie nationale est garantie », en fait, il a été à plusieurs reprises reconnu comme l’un des 10 meilleurs ministres de l’économie d’Amérique latine.
Après le coup d’État, Arce a demandé l’asile politique au Mexique.
Dans une interview pour le programme TeleSUR Word Crossing, Arce a déclaré qu’en 1985, il a vécu les politiques néolibérales en Bolivie et a été témoin du démantèlement du syndicalisme et des forces populaires.
« Dans le cas de la Bolivie, la droite a accusé la gauche de mauvaise administration économique, mais j’ai commencé à enquêter sur ceux qui dirigeaient les entreprises publiques qui ont été ensuite privatisé et qui étaient eux-mêmes (la droite) », a-t-il déclaré à propos de ses adversaires politiques
Concernant le modèle économique créé en Bolivie sous le gouvernement d’Evo Morales, il a expliqué que le pilier était la génération de richesse. « Vous ne pouvez pas distribuer la pauvreté, mais vous devez générer plus de richesse. C’est la différence de notre modèle, générer de la richesse à distribuer. »
Dans ce contexte, il rappelle que dans le pays qui a vécu le gouvernement d’Evo Morales, la richesse est concentrée entre quelques mains et la pauvreté est généralisée. Le projet révolutionnaire a nationalisé la gestion du gaz et des hydrocarbures pour redistribuer ces richesses.
Concernant le coup d’État en Bolivie, Arce estime que l’économie n’était pas suffisante pour garantir le processus de la révolution, car il existe des facteurs subjectifs: « Les forces armées et la police étaient très sensibles à l’argent; elles voulaient de l’argent avant de bien faire les choses. pour les gens ».
Mais aussi dans l’économie, certaines impulsions aux coup d’État sont encore cachées, comme la question du lithium, le métal dont la Bolivie est la première réserve mondiale avec 70%.