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Archives de Catégorie: environnement climat

Que Nous enseigne l’épidémie du coronavirus ? la nécessité du socialisme et Oui…

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Au lieu de jouer à soutenir la guerre commerciale des USA contre la Chine et pour se faire à monter sur nos plateaux de télévision un sketch usé,  une version à peine améliorée de l’abominable Fu Manchu et des supplices chinois, du vieux péril jaune des feuilletons de jadis. Au lieu de recycler les mythes qui accompagnaient le dépeçage et l’humiliation de la Chine, remis au gout du jour avec une rasade de totalitarisme communiste pour faire bonne mesure , il serait utile de suivre les recommandations de l’OMS et recréer des réflexes collectifs. Parce que si nul ne sait encore la nocivité réelle de l’épidémie de coronavirus et encore moins son origine réelle, ce dont on peut être assurés, selon tous les scientifiques, c’est que des épidémies encore plus graves peuvent apparaître dans n’importe quel coin du monde et y suivre des flux climatiques chauds et humides désormais bien connus d’est en ouest et du nord au sud et retour.

Ces épidémies pourront avoir la gravité de la variole qui pour le moment a été éradiquée et qu ne reste plus qu’à l’état d’échantillon pour préparer si besoin était des vaccins.

Il faudrait donc qu’à l’échelle de l’humanité soient prévues des mesures de vaccination, des stocks de médicaments pour que chaque pays puisse immédiatement bénéficier de ce que la recherche épidémiologique a de plus pointu. Il ne s’agit pas de charité pour les pays les moins développés, mais bien de la préservation de tous.

Aujourd’hui est moins inquiétante la situation en Chine que des nouvelles d’une épidémie inconnue en provenance du Nigeria et il faut dès aujourd’hui adopter une autre politique. L’OMS dans cette affaire se conduit plutôt bien, et les échanges scientifiques entre laboratoires publics montrent les possibilités existantes.

En revanche, on voit bien le failles du système… le jeu des rumeurs comme une arme de guerre concurrentielle et la recherche privée des laboratoires des grandes multinationales. Moins que jamais on peut limiter la santé publique à une marchandise dont seraient exclus ceux qui ne peuvent pas payer.

C’est non seulement le primat du profit qui est en cause, mais la logique inégalitaire et fascisante vers lequel le capitalisme se dirige. La haine de l’étranger, le racisme, la xénophobie empêchent la recherche de solutions et les paniques que l’on génère pour manipuler l’opinion publique n’empêcheront pas les migrations de peuples fuyant et transportant la contagion.

Le coronavirus, comme d’ailleurs les luttes en France en défense de l’hôpital publique et d’un système de protection sociale tel que nous l’avons, nous invite effectivement à poser le problème du socialisme. Et pas de la manière stupide avec laquelle on tente de diaboliser la Chine parce qu’elle prend des mesures collectives à une échelle inconnue jusqu’ici.

danielle Bleitrach

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Les grands enjeux de la recherche marine : l’éclairage de la prospective

je poursuis un dialogue très enrichissant avec le jeune ingénieur de l’aérospatiale rencontré dans le train au retour de mon débat à Béziers. Nous sommes d’accord à propos de l’écologie sur deux points essentiels, premièrement une écologie qui s’appuie sur la science au lieu de la nier, deuxièmement une écologie qui intègre les rapports sociaux de production des êtres humains. Il voudrait travailler sur les océans et il m’envoie ce texte que j’apprécie et publie. Dans la perspective du futur blog j’espère pouvoir multiplier les collaborations et les échanges au-de là de la politique au jour le jour dans laquelle je trouve de moins en moins d’intérêt et de perspectives. (daniele Bleitrach)

Denis Lacroix

Les Terriens commencent à prendre conscience que la mer est vitale. Le changement climatique, désormais observable dans leur quotidien par des milliards de personnes, est un des aspects du changement global. Ce dernier affecte tout l’écosystème, notamment l’océan et tous les grands services qu’il rend à la vie sur terre : la fixation de carbone, l’absorption de chaleur, l’émission d’oxygène, la production de ressources vivantes, sans parler des dimensions énergétiques, minérales et culturelles…

Ce changement global dans l’océan pose des questions auxquelles la recherche peine souvent à répondre, faute de connaissances assez précises et assez démontrées. Mais, comme les moyens de recherche sur la mer restent relativement limités au regard de l’immensité du domaine marin et de la complexité des interactions avec les activités humaines, il faut donc travailler sur des priorités. Mais comment en faire la sélection tant elles sont nombreuses : les besoins en observation, mesure, modélisation,, depuis l’espace jusqu’aux abysses, l’interface terre-mer, les risques liés à la mer notamment ceux entrainés par la montée de son niveau, la durabilité des écosystèmes productifs comme la pêche, les conséquences des activités humaines sur la qualité des eaux côtières et océaniques, la pollution par les plastiques n’en étant qu’une petite facette.

La réflexion de long terme, au moins à 10 ans, peut aider à discerner le poids de ces domaines et leurs interdépendances dynamiques. Cet éclairage de la prospective donne aussi le droit d’introduire des ruptures et d’en évaluer les conséquences selon divers scénarios. Ces derniers, élaborés selon des méthodes rigoureuses et variées, contribuent à éclairer la décision stratégique et à assumer des choix responsables. Cet outil, par nature interdisciplinaire, donne ainsi la capacité d’explorer les formes de notre futur afin d’apprendre à « éviter l’ingérable et de gérer l’inévitable ».

 
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Publié par le février 8, 2020 dans environnement climat

 

Est-ce que l’écologie politicienne est un totalitarisme ?

Prenez la peine d’écouter cette intervention d’un biologiste qui nous parle d’écologie et de communisme… A partir du cas de Cuba mais aussi de la Chine et de l’URSS, il opère un bilan.

Ce qui me parait le plus intéressant de sa démarche, c’est que premièrement il n’oppose pas science et écologie, mais au contraire il montre que la science est nécessaire pour penser la sauvegarde de la planète autant que celle des êtres humains. De ce point de vue, il y a d’autres penseurs qui eux ne sont pas marxistes et qui ont défendu ce rôle de la science dans la solution des problèmes qui se posent à notre planète. Je pense à Jared Diamond avec le très célèbre « Effondrement » et ce même auteur avait écrit avant De l’inégalité parmi les sociétés paru en 1997 et traduit en français en 2000. Le sujet du livre est l’effondrement sociétal avec une composante environnementale, et dans certains cas également la contribution de changements climatiques, voisins hostiles, partenaires commerciaux, et également des problèmes de réponse sociétale. Jared Diamond voudrait que ses lecteurs apprennent de l’histoire. La manière dont il traite de l’Islande, de l’île de Pâques mais aussi de la Chine témoigne de la rencontre possible entre chercheurs marxistes préoccupés d’écologie et un courant écologique plus positiviste mais qui ne nie ni sciences, ni société. Il me semble qu’en France, il existe avec la revue du PCF Progressistes, la base d’une telle rencontre.

Autre chose est l’opération politicienne décrite ici et qui fait de l’écologie une nouvelle figure de la manière dont le capitalisme cherche la voie politique à sa propre survie. Ici nous avons la présentation de deux livres écrits par Guillaume Suing chez Delga qui pose des questions fondamentales sur cette « écologie » dont il montre que si un courant de pensée mérite le terme de totalitarisme c’est bien celui-là, dans la mesure où il part du principe qu’il n’y aurait qu’une seule question à résoudre devant laquelle disparaissent toutes les classes sociales et avec elles leurs responsabilités réelles dans la destruction de l’environnement et des êtres humains.

Il y a incontestablement dans cette opération une manière de tenter de recréer au profit de cette idéologie les opérations que depuis l’ère Mitterrand on a mis en place autour d’une social-démocratie qui a rompu avec sa base ouvrière. En particulier, l’idéologie des droits de l’homme devenue prétexte à invasion et pillage, les droits de l’homme contre l’humanité et au plan intérieur l’acceptation d’un libéralisme qui remet en cause les conquis sociaux, bref une collaboration de classe qui elle aussi tente de s’appuyer sur des couches moyennes, une jeunesse diplômée que l’idéologie néo-libérale fait glisser vers la prolétarisation. Macron est aujourd’hui la résultante de cet épisode et est recherché un nouvel avatar avec l’écologie politicienne.

Il faut écouter de ce point de vue la démonstration tout à fait pertinente de Guillaume Suing, lire ses livres, mais il faut également considérer ce qui se passe aujourd’hui en France à la fois dans la lutte contre le régime des retraites que veut imposer Macron, qui lui aussi a prétendu jouer l’écologie… et la campagne des municipales.

Le système désormais bien rodé entre Le Pen et Macron, mis en place là encore par Mitterrand qui a volontairement donné force à Le pen, est apparu insuffisant au moment des Européennes et lui a été adjoint un troisième à savoir la très libérale et très européenne écologie qui donc fonctionne par rapport aux véritables décideurs de l’UE comme une roue de secours. Ce système est compatible à la fois avec Macron et dans ses pires aspects avec Le Pen. Ses pires aspects sont une sorte de haine des êtres humains considérés comme des nuisibles par rapport à la planète, voire aux animaux.

Je dois dire que mes principales réserves face au positionnement du PCF, à la fois dans la bataille pour les retraites et pour les municipales consiste dans la manière dont il a cru bon de mettre en selle des gens qui au niveau de l’UE ont adopté la même politique que Macron. Je crois que les verts en particulier vont partout tenter de s’imposer y compris contre les mairies communistes comme cela se passe à Ivry ou à Rouen, pour mieux in fine se partager le pouvoir avec la république en marche sous couvert de lutte contre l’extrême-droite. La bataille perdue au niveau de l’opinion publique sur le régime des retraites est en train de tenter d’imposer par la répression la plus féroce d’une police dont Emmanuel Todd note avec justesse qu’elle vote à 50% pour le FN, c’est-à-dire un pouvoir régalien qui ne craint pas d’aller jusqu’au fascisme et dans le même temps il s’agit de maintenir le plus possible l’illusion réformiste du dialogue, celle de la CFDT mais celle aussi d’une force politique ad hoc, imposant pistes cyclables et tri sélectif pour mieux faire accepter les politiques de l’UE et le bellicisme du capitalisme.

A ce titre la haine de la Chine, la manière dont tout est utilisé pour en faire le principal péril tout en lui niant son caractère socialiste dans son développement et dans sa volonté de résoudre la misère tout en adoptant des choix plus respectueux de l’environnement sont complètement niés et ce qui se passe de ce point de vue sur les plateaux de télévision est de ce point de vue exemplaire, on y retrouve l’idéologie des droits de l’homme et une vision trafiquée de l’écologie pour justifier toute la tentative de l’impérialisme pour rester dominant. Il n’est pas question de résoudre le problème posé par le coronavirus, il est question de l’utiliser pour entretenir la haine du communisme. C’est si vrai que Cuba dont la politique réellement écologiste est reconnu de tous est passé sous silence et ce qui lui est infligé de la part des Etats-Unis n’est jamais dit. La vision qui est entretenue est celle d’un pays riche dont on mobilise une jeunesse envers un ennemi : l’être humain en général (toutes classes confondues) contre la planète.

Il est clair que nous allons assister aux lendemains des municipales, ne serait-ce qu’au deuxième tour et surtout lors de l’élection des maires à quelques révélations sur la nature des opérations en cours.

Cela va pour moi dans le talon d’Achille du PCF, l’incapacité à se penser en tant que mouvement communiste de classe dans le temps et dans l’espace, l’absence de stratégie de fait dans la construction d’un socialisme à la française, l’éternelle manière de se mettre à la remorque et ce quelle que soit sa combativité retrouvée, derrière des forces qui évitent désormais à avoir même à citer son nom dans les alliances. Avec le PCF qu’on le veuille ou non alors que la lutte des classes fait rage en France, c’est l’expression de cette lutte au plan politique que l’on prétend effacer.

Maintenant la bataille des municipales est lancée, et il n’y aurait rien de pire que de changer de ligne dans bien des endroits, mais je ne pense pas que nous nous donnions les moyens d’avoir l’indispensable candidat aux présidentielles capable y compris de défendre une position originale de l’écologie, une position qui n’oppose pas science et écologie, une position qui s’appuie sur des services publics et non sur les intérêts particuliers du privé, une position qui ne sacrifie pas de fait toute une part du territore mais l’intègre dans une planification, une position qui ne soit pas vécue comme une sanction supplémentaire par ceux qui n’arrivent pas à s’en sortir déjà.

Voilà, bonne audition et bonne lecture

Danielle Bleitrach

 

 

 

 

Main basse sur l’eau : la bataille de l’or bleu | ARTE

Source : Arte, Youtube, 18-12-2019

Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel “or bleu”. Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative.

Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’”or bleu”, ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau “pour la restituer à la nature”, voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.

Le prix de la vie

De l’Australie à l’Europe en passant par les États-Unis, cette investigation décrypte pour la première fois les menaces de la glaçante révolution en cours pour les populations et la planète. Nourri de témoignages de terrain, le film montre aussi le combat, à la fois politique, économique et environnemental, que se livrent les apôtres de la financiarisation de l’eau douce et ceux, simples citoyens ou villes européennes, qui résistent à cette dérive, considérant son accès comme un droit universel, d’ailleurs reconnu par l’ONU en 2010. Alors que la bataille de la gratuité est déjà perdue, le cynisme des joueurs de ce nouveau casino mondial, au sourire carnassier, fait frémir, l’un d’eux lâchant : “Ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix.”

Main basse sur l’eau

Documentaire de Jérôme Fritel (France, 2018, 1h30mn)

Source : Arte, Youtube, 18-12-2019

 
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Publié par le janvier 6, 2020 dans environnement climat

 

CQFD : savoir vivre communiste, le reste n’est que fioriture…

Une bande de salopards nous entraîne vers la guerre, alors qu’ils prétendent détruire notre santé, notre éducation, nos retraites pour se les approprier et nous obliger à payer, encore payer pour moins de droits. Les mêmes sont prêts à détruire la planète, ne rien faire pour le climat et mettre l’argent dans les bombes et les armes. Ces gens-là sont les capitalistes, leurs adversaires les plus résolus sont les communistes. Donc il faut qu’ils utilisent leur presse aux ordres pour vous convaincre que les communistes en veulent à votre liberté et à votre argent… Tout le reste n’est que fioriture dans un sens ou dans l’autre, on en revient toujours là.

Les communistes ont inventé des droits sans capital avec Ambroise Croizat, ils ne peuvent le tolérer.

Danielle Bleitrach

puisque nous en sommes à l’essentiel n’oubliez pas d’envoyer de l’argent aux grévistes. .

  • Par chèque :

à l’ordre de « Solidarité CGT Mobilisation » adressé à :

« Confédération Générale du Travail Service Comptabilité »
263 rue de Paris
93100 Montreuil

  • Par virement (informations bancaires dans le RIB en téléchargement)

Téléchargements

RIB CGT
 

Chili: sécheresse historique et terrible dans un pays où l’eau est privatisée

Ils ont impitoyables quand ils nous refusent le droit à la santé et à l’éducation, alors imaginez ce dont ils seront capables, dont ils sont déjà capables pour nous refuser le droit à l’eau. Au Chili un des slogans des manifestants est « l’eau appartient à tous »  (note de Danielle Bleitrach)

Chili: sécheresse historique et terrible dans un pays où l'eau est privatisée
Droit d’auteur

Photo AP / Esteban Felix

Au Chili de l’épidémie sociale, il y a une raison pour laquelle on parle peu: l’eau, ou plutôt, le fait que 80% des ressources en eau sont privatisées, alors que le pays souffre de la pire sécheresse de son histoire.

La situation, déjà considérée comme critique, affecte les trois quarts du territoire. À Putaendo, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale, Santiago, le bétail meurt de soif et de faim dans les champs secs, au désespoir d’agriculteurs comme Alfredo Estay, qui à quatre-vingts ans, n’a jamais rien vu de tel.

« Je ne les compte pas (vaches mortes), car chaque jour une mort se lève, deux, trois (…) Et je n’en donne pas plus, je n’ai plus comment les nourrir « , déplore-t-il.

Lagune d’Aculeo: de l’attraction touristique à la tombe d’animaux morts

L’image la plus frappante de la sécheresse est celle de la lagune Aculeo, au sud de Santiago. Il y a peu, c’était une grande attraction touristique pour les habitants de la capitale. Aujourd’hui, elle a complètement séché. Il ne reste que des sources fantômes et des animaux morts.

AP / Esteban Felix
Aculeo Lagoon complètement à sec AP / Esteban Felix

« Nous parlons de désertification » et cela pose « un défi économique »

Selon Felipe Machado, directeur de l’Institut technologique de résilience aux catastrophes.  » Nous parlons d’un processus de désertification et non d’un problème de sécheresse temporaire ou de manque de précipitations. Nous parlons d’une tendance qui est restée. »

Au réchauffement climatique s’ajoute une mauvaise gestion de l’eau. La privatisation des ressources en eau au Chili était un modèle imposé par l’ultra-libéralisme de la dictature d’Augusto Pinochet. On estime qu’aujourd’hui seulement 2% est destiné à l’usage humain, tandis que 98% est utilisé pour les activités minières, agricoles et énergétiques.

« Tout ce que nous exportons du Chili, du vin au cuivre, dépend fortement des ressources en eau. En ce sens, le scénario de désertification et de changement climatique doit également poser un défi au niveau économique », ajoute Machado.

« L’eau appartient à tous », la devise des manifestations

« L’eau appartient à tous », « l’eau est un droit, ce n’est pas une entreprise et un commerce » sont quelques-uns des slogans entendus depuis deux mois au Chili, où en principe il était prévu de tenir la COP25 contre le changement climatique.

L’une des revendications des manifestants est que dans une future Constitution, l’eau retourne à l’État et que sa jouissance soit reconnue comme un droit humain.

 

La raffinerie du Havre incendiée… Pourquoi est-ce que je pense au Reichstag ? Ce sont eux qui font le lien…

L’incendie n’a pas fait de victime.

Un incendie était en cours samedi 14 décembre au matin à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, en Seine-Maritime, rapporte franceinfo. Le sinistre s’est déclaré vers 4h du matin.

Il était toujours en cours vers 8h, mais était sous contrôle. Nous en sommes à un point tel que cette annonce d’un incendie industriel ne manque pas de provoquer des doutes. Peut-être cela est dû à la manière dont ceux qui rapportent la nouvelle ne craignent pas eux de faire le lien comme en témoigne la vidéo ci-dessous. Alors que visiblement  grâce au dispositif de sécurité et à l’esprit de responsabilité des grévistes sur le site le pire a été évité.

Le feu a pris « sur une pompe de charge d’alimentation de la distillation atmosphérique de la raffinerie », a communiqué Total. Le plan d’opération interne (POI) a été déclenché, et la sirène du site a été déclenchée à 4h10.

« Les moyens conséquents d’intervention internes de la plateforme Normandie ont été immédiatement déployés, a précisé l’entreprise. Les autorités compétentes ainsi que le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) ont été prévenus. L’incendie n’a pas fait de victime.

La raffinerie de Gonfreville est la plus vaste de France, avec un site de 360 hectares, a indiqué Le Parisien. Elle produit des carburants et des produits pétrochimiques, dont une grande part sont ensuite acheminés par oléoduc.

 

Bolsonaro accuse DiCaprio de financer les incendies en Amazonie

L’acteur a répondu aux graves accusations du président du Brésil et a catégoriquement nié les faits. quand on voit les politiciens que l’Amérique installe au pouvoir de ce qu’elle estime être ses colonies d’Amérique latine on se dit que c’est un défi au simple bon sens, mais les Etats-Unis eux-mêmes sont gouvernés par un pareil cinglé et tous ces gens jouissent de l’appui des médias français qui dans leur immense majorité certes de temps en temps se moquent des foucades de cette bande mais appuient sans état d’âme tous les coups d’Etat, comme d’ailleurs l’UNion européenne et relaient complaisamment les campagnes contre la CHine qui proviennent de la même origine (note et traduction de Danielle Boleitrach)

L'acteur Leonardo DiCaprio lors de la présentation de "Il était une fois à Hollywood" à Tokyo.  / Europa Press

L’acteur Leonardo DiCaprio lors de la présentation de « Il était une fois à Hollywood » à Tokyo. / Europa Press

L’acteur américain Leonardo DiCaprio a réagi aujourd’hui à l’accusation du président brésilien Jair Bolsonaro et a nié avoir financé des entités qui auraient provoqué les incendies en Amazonie, bien qu’il soit « fier de soutenir les groupes qui protègent » cet écosystème.

Dans une déclaration publiée sur son compte officiel Instagram , l’acteur a réagi aux déclarations de Bolsonaro ce vendredi, accusant des organisations non gouvernementales et des activistes écologistes d’être responsables des récents incendies en Amazonie et affirmant que DiCaprio leur avait donné de l’argent. pour cela.

« L’avenir de ces écosystèmes irremplaçables est en jeu, et je suis fier de soutenir les groupes qui les protègent. Bien qu’ils méritent notre soutien, nous ne finançons pas les organisations attaquées (par Bolsonaro) », a déclaré DiCaprio.

DiCaprio: « Je reste engagé à soutenir les communautés indigènes brésiliennes »

« Je reste déterminé à soutenir les communautés indigènes brésiliennes, les gouvernements locaux, les scientifiques, les éducateurs et le grand public, qui travaillent sans relâche pour protéger l’Amazonie en pensant à l’avenir de tous les Brésiliens », a-t-il ajouté.

L’acteur et défenseur de l’ environnement a décrit ceux qui œuvrent pour contenir la « crise en Amazonie » comme « un exemple incroyable, émouvant et passionnant de l’engagement et de la passion nécessaires pour préserver l’environnement ».

Lundi dernier, quatre volontaires de l’État amazonien du Pará ont été arrêtés et accusés d’avoir provoqué des incendies dans la région, mais ils ont été relâchés jeudi après analyse  des documents rassemblés par la police.

Bolsonaro contre les indigènes

Bolsonaro a fait écho à ces arrestations cette semaine pour insister – sans apporter de preuves – sur le fait qu’il existe des activistes et des organisations non gouvernementales intéressées à provoquer des incendies, et a spécifiquement accusé DiCaprio de « donner de l’argent pour brûler l’Amazone ».

« Quelqu’un prend une photo (des flammes), l’envoie à une ONG. L’ONG contacte Leonardo DiCaprio et il fait un don de 500 000 $. Leonardo DiCaprio, vous collaborez avec les incendies en Amazonie », a déclaré Bolsonaro lors d’une émission télévisée. Vos réseaux sociaux

En plus de sa réponse aux accusations, DiCaprio a publié sur son compte Instagram deux autres communiqués de défenseurs de l’environnement qui s’inquiétaient des accusations portées contre des militants au Brésil.

« Ces derniers jours, de fausses accusations ont été proférées pour saper les défenseurs de l’environnement et distraire le public des politiques qui mènent directement à des catastrophes telles que celles survenues cette année en Amazonie », a déclaré Wes Sechrest, président de Global Wildlife Conservation. .

Le président de la Commission pour la survie de l’espèce au sein de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Jon Paul, s’est également inquiété des « attaques croissantes contre des personnes et des groupes œuvrant pour la protection de la nature en Amazonie ». Rodriguez

 

Est-ce que la situation en Bolivie exige une relecture de la dictature du prolétariat selon Lénine ?

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Faire remonter le black friday au jour où les esclaves aux Etats-Unis étaient vendus à bas prix est-il vrai ou faux? Le fait est que cette référence s’est imposée parce qu’elle parle à la conscience de notre époque. Pouvoir acheter à bas prix, se battre pour un objet n’est-ce pas dire jusqu’où l’on ira quand ce sera l’eau qui viendra à manquer comme déjà en Inde où il est arrivé de se désaltérer de l’eau de climatiseurs?  Ou ce qui est déjà à l’œuvre sous nos yeux : à quel type de massacre d’indiens désarmés des oligarques alliés aux monopoles de l’empire sont prêts  pour s’approprier des mines de lithium ou les immenses ressources du Vénezuela et de la forêt amazonienne ? Sur quel type de complicité peuvent-ils compter de la part du citoyen-producteur devenu consommateur individualisé dans le désir fou de l’objet?

Qui cela concerne-t-il quelques esclaves arrachés à des contrées éloignées et qui sont destinés à assurer notre confort ou s’agit-il déjà de nous. Sommes-nous la proie d’une indignation vertueuse ou les conditions objectives sont-elles que notre indignation devient nécessité de combats communs et lesquels ?

La nouvelle qui vient du Chili, la collaboration de la police française avec la police chilienne pour mater les manifestations dit ce qu’il en est de leur collusion, comme déjà quand la France expédiait ses tortionnaires de la guerre d’Algérie en Bolivie pour y seconder Klaus Barbie. Il y a au même moment le vote de l’UE contre Cuba accusé de dictature, peut-être est-il temps de se relire Lénine dans Impérialisme stade suprême du capitalisme.

« Si les capitalistes se partagent le monde, ce n’est pas en raison de leur scélératesse particulière, mais parce que le degré de concentration déjà atteint les oblige à s’engager dans cette voie afin de réaliser des bénéfices ».

Voilà qui nous évite d’attribuer au seul Trump « les excès » de ce capitalisme là et bien plutôt de nous dire que Trump n’est que le nom de cette phase du capitalisme qu’il nous fait comprendre.

Ce temps est encore est toujours celui de l’impérialisme, le temps où l’assassinat de ceux qui prétendent garder leurs ressources pour le développement intellectuel, physique de leur population et donc nationalisent les mines de lithium sont renversés par une puissance qui s’attribue tous les droits. Ils  sont alors accusés de dictature et poursuivis pour terrorisme. Est-ce toujours pour nous assurer à nous peuples occidentaux le confort auquel nous sommes habitués? ou le racisme que l’on attise chez nous est-il déjà le signe de la peur de basculer nous petits blancs dans ce monde dévasté par les guerres, les famines, le pillage parce que notre confort n’est vraiment plus leur problème. On en revient à l’affirmation :  ils sont « contraints » de s’engager dans cette voie-là pas par « scélératesse particulière » mais parce que leur profit en dépend et nous sommes nous aussi sur leur route folle.

Monte en Amérique latine l’idée de l’autopsie d’un coup d’Etat et quelque chose de l’ordre de la nécessité de la dictature du prolétariat…

Si là-bas en Amérique latine, ils redécouvrent la nécessité de la dictature du prolétariat après avoir pratiqué la transition pacifique et la « démocratie », nous n’en sommes pas là, enfin pas tout à fait vu la déconsidération du politique, mais nous en sommes toujours en tant que communistes à la grande découverte de Kautsky sur « l’opposition foncière » des « méthodes démocratique et dictatoriale.»

Comme disait déjà Fidel Castro quand le PCF a renoncé à la dictature du prolétariat : s’ils peuvent s’en passer tant mieux pour eux.

Le fait est qu’en Bolivie, Evo Morales découvre qu’il devient de plus en plus impossible de s’en passer et fort heureusement la Chine parce qu’elle sort de l’expérience coloniale ne peut l’ignorer « plus jamais ça! », Cuba, Lula lui-même savent que la lutte à mort est là, parce que le capitalisme est ce qu’il est et qu’il ne peut pas être autrement, non pas parce que le capitaliste ne voudrait pas être un philanthrope mais parce que c’est sa nature impérialiste. Et qu’un marxiste ne devrait pas confondre les conditions objectives avec les subjectives, ce n’est pas l’indignation dans ce que l’on peut ressentir face au fascisme qui se développe en Bolivie pas plus que celle éprouvée devant le fait que l’on abêtit des gens en transformant le citoyen-producteur en consommateur prêt à accepter l’esclavage de l’humanité pour le dernier produit à la mode. Ce n’est pas parce que la démocratie est bafouée que l’ont doit s’indigner, du moins pas seulement, mais parce cette démocratie telle qu’elle est permet à cette violence de s’exercer contre eux et contre nous. Leur complicité est de plus en plus manifeste. Un seuil a été franchi : on ne dénonce plus la dictature au Venezuela, on se demande quand enfin ce qui se passe en Bolivie renversera Maduro. Le Parlement européen sans reprendre son souffle adoube les auteurs de coups d’Etat sanglants et dénonce la dictature communiste de Cuba.

Lénine à propos de Kautsky dit « On croirait en vérité qu’il mâche de la filasse, en rêvant. » »Kautsky comme ses disciples aujourd’hui évite de poser la question « où en est aujourd’hui la démocratie bourgeoise, à quel stade de tyrannie est-elle?  »

La dictature du prolétariat n’est pas une fantaisie de bolcheviques arriérés, elle est la nécessité de briser la machine d’Etat bourgeois, celle que Trump, que la CIA peut activer au Brésil, en Bolivie parce que malgré toutes les réalisations elle demeure active dans l’oligarchie locale, son appareil répressif et même chez certaines couches moyennes. Elle est le fondement de l’OEA, ils agissent en concertation.

C’est  pour cela que nous pensons cette référence vraie ou supposée au black Friday, parce que nous percevons qu’il est tenté d’asseoir l’hégémonie du capital et de l’impérialisme sur la machine répressive de la dictature bourgeoise présentée comme démocratie mais aussi sur la possibilité d’acheter des esclaves à bas prix, eux symboles du retour à la marchandisation totale de l’impérialisme du libre marché, un symbole de l’accumulation de marchandises destructrices des êtres humains et de la planète.

La dictature de la bourgeoisie abolit-elle la démocratie, non c’est le contraire, elle l’exalte mais c’est la démocratie limitée aux maîtres comme dans les sociétés esclavagistes, même pas aux maîtres puisque les femmes en sont exclues et que les adolescents y ont accès par le don de leur corps, au mâle dominant qui les éduque.

Mais le black friday est le témoignage que de l’esclavage et de la démocratie esclavagiste on est passé au capitalisme à savoir la marchandisation, la vente à bas prix des individus comme des marchandises, des peuples entiers puisque la conquête des territoires est devenue une nécessité de l’impérialisme, le petit peuple, la plèbe sont invités à participer à la fête en se disputant les produits, il leur est refusé le droit de coalition en tant que producteurs mais est exalté l’individualisation concurrentielle de la consommation.

Ceux qui tels Kautsky dénoncent la nécessité de la dictature, donc de briser la machine de l’état bourgeois le font le plus souvent comme lui en éliminant la lutte des classes, la violence du capital aurait disparu ce que l’on ne peut croire qu’en imagination. Et ils ne peuvent le faire qu’en niant toutes les expériences historiques du XXème voire même du XIXème siècle pour remonter à l’origine même de la démocratie bourgeoise, la philosophie des Lumières et la bourgeoisie révolutionnaire proclamant les droits de l’homme et du citoyen. C’est particulièrement pernicieux en France où la dictature de la bourgeoisie se présente pour un temps celui de la terreur comme le résultat de l’intervention des masses.

Il a fallu pour cela effectivement déformer l’histoire et transformer la dictature d’une classe en pouvoir personnel d’un individu, aboutir à la notion de totalitarisme et à la confusion Communisme égale nazisme par le biais de Staline égale Hitler. Le pouvoir personnel d’un homme, le dictateur se substituant d’une manière justement dénoncée par Althusser à toute analyse. Mais il faut voir aussi comment par la transmutation d’une classe en un homme la violence révolutionnaire d’une classe devient la domination sans partage d’un homme usurpateur.

La Bolivie nous offre aujourd’hui un cas de figure exemplaire après le Brésil et l’enfermement de Lula par un trucage judiciaire… la forme même de gouvernement, la fiction imposée pour exercer la violence de l’oligarchie locale alliée à l’impérialisme, partie active de cet impérialisme avec l’appareil répressif resté en sommeil, n’est pas l’essence de cette dictature, elle peut se dire républicaine, elle reste une variété de l’Etat impérialiste, elle exerce la dictature de la bourgeoisie y compris sous des aspects électoraux comme au Brésil, en Bolivie et au Chili. Et le dictateur c’est Morales, c’est lui comme Lula que l’on met en prison, parce que justement ils ont démontré qu’il y avait d’autres solutions y compris démocratiques

Pour Marx les caractéristiques de cette dictature de la bourgeoisie ne sont pas liées à des formes de gouvernement mais bien à la bureaucratie et la militarisation demeurées aux mains de la bourgeoisie nous explique Lénine et il ajoute :

« La dictature est un pouvoir qui s’appuie directement sur la violence et n’est lié par aucune loi.

La dictature révolutionnaire du prolétariat est un pouvoir conquis et maintenu par la violence, que le prolétariat exerce sur la bourgeoisie, pouvoir qui n’est lié par aucune loi. »

Et de ce fait Lénine tire la conséquence en dénonçant la manière dont Kautsky explique qu’il est possible désormais de construire le socialisme
« pacifiquement, donc par la voie démocratique... » !!

Cela ne signifie pas que l’on doive renoncer à l’exercice des lois démocratiques au plan international comme dans le cadre de la domination capitaliste, c’est une lutte de position dirait Gramsci, oui mais la lutte de position n’a de sens que parce que la lutte de mouvement de la terreur bourgeoise selon toujours Gramsci a rendu possible l’implantation jacobine radicale, elle a aboli la féodalité, l’empire a installé sa machinerie étatique et militaire. Mais se pose justement aujourd’hui la question de la transformation révolutionnaire et les expériences diverses, ce qu’elles ont créé, ce qui doit être accompli, et c’est à tout cela que la Bolivie nous invite à réfléchir.

En définissant la dictature comme une domination, en insistant sur le pouvoir personnel d’un individu,  « Kautsky, nous dit Lénine, s’est appliqué de toute son énergie à cacher au lecteur le trait dominant de ce concept, savoir : la violence révolutionnaire. C’est là que gît le lièvre. Subterfuges, sophismes, falsifications, Kautsky a besoin de tout cela pour esquiver la révolution violente, pour voiler son reniement, son passage du côté de la politique ouvrière libérale, c’est à dire du côté de la bourgeoisie. 

L’« historien » Kautsky fausse l’histoire avec tant de cynisme qu’il « oublie » l’essentiel : le capitalisme prémonopoliste, dont l’apogée se situe précisément entre 1870 et 1880, se distinguait, en raison de ses caractères économiques primordiaux qui furent particulièrement typiques en Angleterre et en Amérique, par le maximum toutes proportions gardées de pacifisme et de libéralisme. L’impérialisme, lui, c’est-à dire le capitalisme de monopole, dont la maturité ne date que du XX° siècle, se distingue, en raison de ses caractères économiques primordiaux, par le minimum de pacifisme et de libéralisme, par le développement maximum et le plus généralisé du militarisme. « Ne pas remarquer » cela, quand on examine jusqu’à quel point la révolution pacifique ou la révolution violente est typique ou probable, c’est tomber au niveau du plus vulgaire laquais de la bourgeoisie. »

Ce que dit Lénine sur Kautsky transformant Marx en vulgaire libéral a pu paraître « dépassé » y compris par l’échec de l’URSS, mais le paradoxe de l’histoire telle que nous la vivons aujourd’hui est que c’est le triomphe sur l’URSS, l’absence de « régulation » imposée par son existence au capitalisme qui a encore aggravé la violence de l’impérialisme et nous a ramené à l’origine même de l’analyse de Lénine sur impérialisme stade suprême du capitalisme. Si l’idée même d’une transition « pacifique » correspond aux aspirations de chacun ne serait-ce que par le caractère apocalyptique du nucléaire, elle est remise en cause par le minimum de pacifisme et le maximum de militarisme en contradiction parfaite avec ce que proclamèrent les pères fondateurs français, anglais ou américains avant de se jeter sur la planète.

C’est-à-dire que l’on ne peut concevoir une stratégie révolutionnaire par rapport à une vision idéale mais bien en s’interrogeant sur l’état réel objectif de la dictature de la bourgeoisie.

Danielle Bleitrach

 

Les réponses de Laurent Brun à un pouvoir qui cherche à camoufler ses responsabilités

je ne connaissais pas Laurent brun, je l’ai découvert à Venissieux; il m’a impressionné par sa capacité de travail, sa connaissance des dossiers en particulier tout ce qui touche au rail et aux potentialités de la SNCF en matière d’emplois locaux autant que de relations internationales. Je n’avais plus rencontré depuis longtemps de dirigeant de cette envergure. J’étais déjà convaincue de l’importance du combat des cheminots non seulement sur leurs propres conditions de travail mais sur des questions au coeur des problèmes d’aujourd’hui comme l’égalité teritoriale et la lutte contre le réchauffement climatique mais il a renforcé cette confiance. (note de Danielle Bleitrach)

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Les réponses de Laurent Brun à un pouvoir qui cherche à camoufler ses responsabilités

Avec: Laurent Brun, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots. – Le Live BFM, du vendredi 18 octobre 2019, sur BFMTV.

Chaque matin, Thomas Misrachi prend le temps de s’arrêter sur certains évènements de l’actualité du jour. Un moment de pédagogie et d’explications à l’aide de reportages et d’éléments visuels pour prendre du recul sur les faits et permettre aux téléspectateurs de mieux comprendre les événements.