RSS

Archives de Catégorie: Chine

La Brigade médicale cubaine et sa responsable aux côtés de la Chine dans la lutte contre le coronavirus

La Brigade médicale cubaine en Chine a réitéré son engagement à continuer à travailler et à approfondir les échanges avec la Chine concernant l’épidémie de coronavirus . Cette crise a eu au moins le mérite de nous permettre d’approfondir l’éternelle question de savoir si la Chine est capitaliste ou communiste. Nous avons découvert la force du collectif, sa discipline, parce qu’aucun pouvoir ne peut imposer de telles mesures sans l’assentiment d’une population. Nous avons découvert le sens du sacrifice de ceux qui oeuvrent sans relâche à endiguer l’épidémie pour la Chine mais aussi pour le reste de l’humanité. Nous avons mieux perçu qui était solidaire, ici Cuba, mais aussi le Vietnam, et qui ne savait que témoigner de la haine et jubilation… Voilà qui commence singulièrement à éclairer les enjeux. En attendant voici la situation à ce jour: Le coronavirus a infecté 40.171 personnes et provoqué 908 morts pour la plupart des gens affaiblis, mais selon les données publiées par les autorités chinoises , auxquelles Xinhua fait référence, 3 281 personnes se sont rétablies du coronavirus et le nombre de personnes infectées en dehors de la province du Hubei et de sa capitale, Wuhan, a diminué. (note et traduction de danielle Bleitrach)

Un groupe de patients infectés par le coronavirus et guéris fêtent dans un hôpital de Wuhan, dans la province chinoise du Hubei (6 février)

Un groupe de patients infectés par le coronavirus et guéris fêtent dans un hôpital de Wuhan, dans la province chinoise du Hubei (6 février) Crédits/ Xinhua

Yamira Palacios, qui dirige la Brigade médicale cubaine en Chine, a déclaré à Prensa Latina que l’équipe continuera à fournir une assistance médicale dans les établissements de santé, comme elle le fait depuis 14 ans, sans interruption.

« Nous continuerons à contribuer au bien-être et à la qualité de vie, avec nos frères médicaux et les agents de santé chinois, qui sont un exemple de travail, de courage et d’engagement », a souligné le médecin cubain.

Palacios a montré sa confiance dans la capacité du géant asiatique à sortir « victorieux de cette bataille pour la vie », alors que son peuple « se bat, sait grandir face aux adversités les plus dures et le montre maintenant ».

«Nous soutenons la Chine, nous soutenons Wuhan et tous les agents de santé; ce sont des héros anonymes et ils gagneront », a-t-il insisté.

Brigade médicale cubaine en Chine avec des médecins et d’autres agents de santé chinois Crédits

D’autre part, le médecin a souligné que la communauté cubaine était bien, protégée et respectait toutes les mesures adoptées par les autorités sanitaires chinoises et le ministère de la Santé publique du pays des Caraïbes.

Palacios dirige le poste médical créé à l’ambassade de Cuba à Pékin pour renforcer les soins aux citoyens cubains en Chine, au milieu d’une situation d’urgence liée à l’épidémie de coronavirus qui, selon Prensa Latina , a fait 908 morts et infecté 40 171 personnes.

La semaine dernière, le pédiatre infectieux Ileana Álvarez et le médecin des maladies infectieuses Rafael Arocha sont arrivés en Chine, tous deux membres du Contingent International des Médecins Spécialisés en Catastrophes et Epidémies Majeures «Henry Reeve».

Les autorités cubaines reconnaissent les efforts de la Chine contre le coronavirus

Dans un message publié sur son compte Twitter, le titulaire du portefeuille des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a réaffirmé la solidarité de Cuba avec le géant asiatique et a souligné l’échange existant entre La Havane et Pékin pour arrêter la contagion, en vue de la 2019- nCoV.

Rodríguez a également évoqué la coopération biotechnologique bilatérale puisque, depuis le 25 janvier, l’usine mixte ChangHeber, située à Changchun, dans la province chinoise du Jilin, produit l’antiviral cubain recombinant Interferón alfa 2B, connu sous le nom d’IFNrec, et qui est un produit biotechnologique leader sur la plus grande île des Antilles.

Le médicament est l’un des 30 sélectionnés par la Commission nationale de la santé pour son potentiel à guérir les maladies respiratoires, a déclaré l’ambassadeur de Cuba en Chine, Carlos Miguel Pereira.

IFNrec est appliqué contre les infections virales causées par le VIH, la papillomatose respiratoire récurrente causée par le virus du papillome humain, le condylome acuminé et les hépatites B et C, ainsi que dans les thérapies contre divers types de cancer.

Selon les données publiées par les autorités chinoises, auxquelles Xinhua fait référence, 3 281 personnes se sont rétablies du coronavirus et le nombre de personnes infectées en dehors de la province du Hubei et de sa capitale, Wuhan, a diminué.

 
Poster un commentaire

Publié par le février 11, 2020 dans Chine, Cuba, INTERNATIONAL

 

La Chine demande une solution négociée au Venezuela et en Palestine

sous l’influence de la diplomatie chinoise mais aussi russe, cubaine et bien d’autres pays du tiers monde, est-ce que pourra enfin se mettre en place une autre conception de la politique internationale. A savoir, une communauté de destin qui respecte la souveraineté et la culture des peuples, n’impose pas la loi du plus fort comme une guerre perpétuelle, la croisade ayant pris la place du droit, la recherche du compromis par la négociation, bref la diplomatie et ce que kant définissait comme la recherche de la paix par le respect des souveraineté, première base de toute démocratie véritable (note de danielle Bleitrach)

 

La Chine demande une solution négociée au Venezuela et en Palestine

Pékin, 10 février (Prensa Latina) La Chine a plaidé lundi pour la recherche de solutions équitables à la situation au Venezuela et en Palestine, en insistant pour éviter des actes qui éloignent de toute possibilité de négociation dans les deux pays.

Le ministère des affaires étrangères a souligné sa position d’engagement envers les principes de la Charte des Nations Unies et le rejet de l’ingérence étrangère dans la question vénézuélienne.

Le ministère a également dénoncé les dommages causés à l’économie, à la population et au développement normal des relations internationales de Caracas en raison de l’imposition de mesures punitives par des nations comme les États-Unis.

Nous demandons instamment aux autres pays de prendre en compte la réalité humanitaire du Venezuela, de cesser d’imposer des sanctions unilatérales et extraterritoriales et de travailler à la création des conditions nécessaires à la stabilité de sa croissance économique », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Geng Shuang.

Geng a également déploré tout acte unilatéral qui augmente les tensions entre Israël et la Palestine, et a demandé au gouvernement de Tel-Aviv d’agir avec prudence et d’empêcher une détérioration de la paix dans la région.

La Chine plaide pour une solution au conflit basée sur le consensus international, y compris les résolutions de l’ONU, la solution à deux États et les principes de la terre contre la paix », a-t-il déclaré.

sus/iff/tgj/ymr

source :  https://www.plenglish.com/index.php?o=rn&id=52019&SEO=china-asks-for-negotiated-solution-in-venezuela-and-palestine

 

La sympathie est-ce trop  demander aux médias occidentaux?

On ne peut qu’approuver cette indignation, oui l’occident est bien devenu ce capitalisme dont Marx dit qu’il est « les eaux glacées » du calcul égoïste. » Les droits de l’homme qu’il agite comme un drapeau sont contre les droits de l’humanité à la vie, une manière de rumeur haineuse contre le reste de la planète. (note et traduction de danielle Bleitrach)

Par Wang Wenwen Source: Global Times Publié: 2020/2/9 14:58:39
0


Les travailleurs communautaires examinent  la situation des résidents du district de Caidian à Wuhan, dans la province du Hubei en Chine centrale, le 7 février 2020. Dans Wuhan, l’épicentre de la nouvelle épidémie de coronavirus, les communautés s’assurent que chaque patient confirmé ou suspect est localisé et soigné. Photo: Cheng Min / Xinhua

Les vies chinoises ont subi des changements soudains à la suite de la nouvelle épidémie de coronavirus. Au niveau national, Wuhan, capitale de la province du Hubei en Chine centrale et épicentre de l’épidémie, a décrété une mise en quarantaine  à l’échelle de la ville pour contenir le virus. 

De nombreuses provinces et villes ont mis en œuvre des mesures préventives dures mais efficaces. On a dit aux gens de rester à l’intérieur et, dans certains endroits, un seul membre de chaque famille est autorisé à sortir pour acheter ce qui est indispensable tous les deux jours ou plus.

À Pékin, les communautés résidentielles sont restées en état d’alerte.

Les portes d’entrée sont fermées toute la journée, à l’exception d’une dans ma région. Ceux qui ne vivent pas dans la communauté n’ont pas le droit d’entrer. Les livreurs doivent attendre la réception des articles devant la porte d’entrée jusqu’à ce qu’elle s’ouvre. Mes amis qui vivent ailleurs, à Pékin, ont dit que leurs communautés avaient appliqué les mêmes règles. 

Tout le monde en Chine participe à la lutte contre le nouveau coronavirus. Les gens qui marchent dans les rues portent des masques faciaux et ceux qui ne le font pas sont critiqués par les autres. Les employés de bureau ont été invités à travailler à domicile. Les cours en ligne sont offerts gratuitement ou à des tarifs réduits aux étudiants pendant que les écoles restent fermées. Chaque membre de la société apportant sa contribution, l’objectif est de freiner la propagation du virus, de maintenir l’ordre et de faire en sorte que la société fonctionne aussi normalement que possible.

Au cours de cette période, il y a eu des désagrément dans la vie quotidienne et les déplacements ont été limités, mais nous savons que de telles mesures et efforts sont absolument nécessaires pour notre propre sécurité. C’est en acceptant de prendre sur nous que nous vaincrons le virus. C’est ainsi que se conduit le collectif chinois. 

Un récent rapport de Bloomberg a noté que la Chine avait sacrifié une province pour sauver le monde du coronavirus. Non seulement la province du Hubei a dû faire de grands sacrifices, mais les Chinois d’autres parties du pays ont partagé les souffrances de ceux de la province et ont fait des sacrifices similaires.

Alors que la nation se bat à travers cette épreuve pour elle-même et pour le monde, on constate la malveillance de Occidentaux qui ne cessent de critiquer les efforts de la Chine sans exprimer de sympathie et d’éloges.

En lisant certains reportages des médias occidentaux sur la lutte de la Chine contre l’épidémie, je n’ai pas pu y trouver le moindre encouragement et soutien. Au lieu de cela, j’ai découvert de la discrimination et des jubilations. 

De nombreux rapports m’ont donné l’impression que tous les Chinois vivent dans le désespoir et ne veulent pas suivre les mesures gouvernementales, qui ont été qualifiées de violations des droits de l’homme. Cependant, ce n’est pas le cas. La peur ou l’anxiété des gens ne vient pas des mesures gouvernementales, mais de l’épidémie elle-même, contrairement à plusieurs rapports des médias.  

Un dernier article du New York Times pointe un doigt accusateur sur Wuhan, après plusieurs articles similaires. Il déclare que les mesures plus sévères imposées par les autorités chinoises, y compris les contrôles à domicile et le placement des personnes potentiellement infectées dans des centres de quarantaine, ont conduit à une crise humanitaire.

Lorsque la crise des réfugiés européens était en cours en 2017, comment les dirigeants européens ont-ils réagi? Les discussions n’ont pas porté sur l’importance de sauver des vies, mais sur la manière de réduire le nombre de personnes entrant dans leur pays, sapant ainsi les revendications de l’Union européenne en tant que porte-étendard des droits de l’homme. 

Avec la situation devenue grave en Chine en général et à Wuhan en particulier, si des mesures sévères avaient été prises avec retard et que de nouveaux dommages sociaux ou mondiaux auraient pu survenir, le gouvernement chinois devrait-il organiser un référendum pour laisser le public décider? Si c’est le cas, le nombre de personnes infectées se multiplierait par rapport aux chiffres actuels, ce qui aurait provoqué une plus grande panique en Chine et dans le monde. Et alors, nous n’aurions pu qu’anticiper des critiques plus dures et plus inhumaines de la part de l’Occident.

Avec la rhétorique occidentale, les droits de l’homme concernent la liberté absolue, y compris la liberté de parole et de mouvement. Mais il ignore que le droit humain le plus fondamental est le droit à la vie. 

Alors que les élites occidentales se livrent à l’égoïsme psychologique et à l’esprit partisan, la Chine s’attaque aux problèmes sociaux en faisant monter le collectivisme. C’est ainsi que nous comprenons la gestion actuelle du verrouillage imposée aux communautés résidentielles et aux villes comme un moyen de freiner la propagation du virus. C’est aussi la raison pour laquelle les Chinois font tout ce qu’il est possible pour aider leur pays à revenir à la normale le plus rapidement possible. 

Les Chinois ne veulent pas qu’une autre province ou ville soit sacrifiée. Et pour que cela n’arrive pas, nous devons rester déterminés à atteindre notre objectif. Bien que les pays occidentaux ne puissent pas aider, le moins qu’ils pourraient faire est de s’abstenir d’utiliser un ton sarcastique lorsqu’ils écrivent sur la façon dont la Chine et les Chinois combattent le virus.

L’auteur est journaliste au Global Times. wangwenwen@globaltimes.com.cn

 
1 commentaire

Publié par le février 11, 2020 dans Chine, INTERNATIONAL

 

Moi je n’en sais pas autant que vous par ‎Émile Zhaoxin Cn

 

récemment on parle bcp des virus, certains ont dit c’est une punition divine pour des  »oui ghours » qui vivent malheureusement dans des camps d’extermination à Xin jiang,

bah, déjà je ne sais pas comment ils vont interpréter l’incendie en Australie et la grippe Influencza en Amérique,

je ne prétends pas de bien connaître Xin jiang, pas comme certains français ou arabes qui prétendent de le connaître seulement après avoir vu qqs soi-disant reportages avec des images floues,

il existe une chaîne fait par une jeune youtubeuse, une jeune lycéenne ouïghoures qui vit à Xin jiang,

qui filme sa vie quotidienne, par exemple, cette fois-ci est dans un bazar la nuit, il y a aussi autres vidéos qui filme son école, des restaurants ou marchés à Xin jiang,

finalement, c à vous de voir et de juger si ces personnes sont en train de subir une  »genocide »,

enfin, une pote, une certaine Rim, est assez déçue de voir qu’il y n’a pas de génocide ou des cadavres dans ces vidéos,

mais si les ouï ghours ont une vie en paix et stable, tu devrais être contente pour elle, si Xin jiang a des rues plus propres et les infrastructures mieux que votre pays, c pas nos fautes non plus, dsl de vous décevoir,

多订阅,多转发,多点赞哦 https://is.gd/iAcIVA 还有更多精彩视频等着你~ 往期视频(Click the links to watch more of my past videos): 【古麗獨庫行】 https://is.gd/bun6v3 【安妮带你看新疆】 https://is.gd/Ik
Sobre este site

 

YOUTUBE.COM
多订阅,多转发,多点赞哦 https://is.gd/iAcIVA 还有更多精彩视频等着你~ 往期视频(Click the links to watch more of my past videos): 【古麗獨庫行】 https://is.gd/bun6v3 【安妮带你看新疆】 https://is.gd/Ik
 
Poster un commentaire

Publié par le février 10, 2020 dans Chine, medias

 

Que Nous enseigne l’épidémie du coronavirus ? la nécessité du socialisme et Oui…

Résultat de recherche d'images pour "le péril jaune"

Au lieu de jouer à soutenir la guerre commerciale des USA contre la Chine et pour se faire à monter sur nos plateaux de télévision un sketch usé,  une version à peine améliorée de l’abominable Fu Manchu et des supplices chinois, du vieux péril jaune des feuilletons de jadis. Au lieu de recycler les mythes qui accompagnaient le dépeçage et l’humiliation de la Chine, remis au gout du jour avec une rasade de totalitarisme communiste pour faire bonne mesure , il serait utile de suivre les recommandations de l’OMS et recréer des réflexes collectifs. Parce que si nul ne sait encore la nocivité réelle de l’épidémie de coronavirus et encore moins son origine réelle, ce dont on peut être assurés, selon tous les scientifiques, c’est que des épidémies encore plus graves peuvent apparaître dans n’importe quel coin du monde et y suivre des flux climatiques chauds et humides désormais bien connus d’est en ouest et du nord au sud et retour.

Ces épidémies pourront avoir la gravité de la variole qui pour le moment a été éradiquée et qu ne reste plus qu’à l’état d’échantillon pour préparer si besoin était des vaccins.

Il faudrait donc qu’à l’échelle de l’humanité soient prévues des mesures de vaccination, des stocks de médicaments pour que chaque pays puisse immédiatement bénéficier de ce que la recherche épidémiologique a de plus pointu. Il ne s’agit pas de charité pour les pays les moins développés, mais bien de la préservation de tous.

Aujourd’hui est moins inquiétante la situation en Chine que des nouvelles d’une épidémie inconnue en provenance du Nigeria et il faut dès aujourd’hui adopter une autre politique. L’OMS dans cette affaire se conduit plutôt bien, et les échanges scientifiques entre laboratoires publics montrent les possibilités existantes.

En revanche, on voit bien le failles du système… le jeu des rumeurs comme une arme de guerre concurrentielle et la recherche privée des laboratoires des grandes multinationales. Moins que jamais on peut limiter la santé publique à une marchandise dont seraient exclus ceux qui ne peuvent pas payer.

C’est non seulement le primat du profit qui est en cause, mais la logique inégalitaire et fascisante vers lequel le capitalisme se dirige. La haine de l’étranger, le racisme, la xénophobie empêchent la recherche de solutions et les paniques que l’on génère pour manipuler l’opinion publique n’empêcheront pas les migrations de peuples fuyant et transportant la contagion.

Le coronavirus, comme d’ailleurs les luttes en France en défense de l’hôpital publique et d’un système de protection sociale tel que nous l’avons, nous invite effectivement à poser le problème du socialisme. Et pas de la manière stupide avec laquelle on tente de diaboliser la Chine parce qu’elle prend des mesures collectives à une échelle inconnue jusqu’ici.

danielle Bleitrach

 

La Chine signale un début de réduction des nouvelles infections à NCP(pneumonie à coronavirus) à l’échelle nationale

Les nouvelles qui nous  parviennent de Chine sont plutôt positives, puisque le nombre de cas diminue à l’échelle du pays tous les jours sauf dans la province de Hubei dont le chef lieu est Wuhan qui reste en quarantaine et où les médecins, comme les ouvriers des chantiers de construction des hôpitaux et ceux qui assurent la vie des habitants travaillent jusqu’à 10 heures par jour.

Dans toutes les régions, à l’exception de la province du Hubei, (le centre administratif est Wuhan) le nombre de nouveaux cas confirmés de pneumonie à coronavirus (PCN) a diminué pour le sixième jour consécutif, a déclaré le Comité chinois de la santé. La dynamique positive est évidente..

Le 3 février, 3.200  nouveaux cas d’infection ont été détectés en Chine,  dont 890 en dehors de la province du Hubei.

Du 4 au 9 février, les chiffres sont 3,800, 3,600, 3,1 00, 3,3 00, 2,6 00 et 3 000 cas d’infection ont été détectés en Chine, respectivement.

Cependant, en dehors de la province du Hubei, ce chiffre ne fait que baisser chaque jour: du 4 au 7 février, du 5 au 70 février, du 6 au 9 février, du 7 a février, au 8 jusqu’à 509, du 9  février.

Les autorités chinoises ont déclaré que les indicateurs montrent l’efficacité de mesures de prévention et de contrôle strictes.

Rappelons qu’en Chine continentale,  40171 cas confirmés d’infection par une nouvelle pneumonie à coronavirus ont été détectés . Les victimes du PCN sont à ce jour de 908 personnes.

Résultat de recherche d'images pour "médecins chinois"

 

 

 
Poster un commentaire

Publié par le février 10, 2020 dans Chine, sciences

 

La Chine a sélectionné un anti-viral cubain

LA HAVANE (Spoutnik) – La Commission chinoise de la santé a sélectionné l’interféron alpha 2B combinant (IFNrec), un antiviral produit dans l’industrie biotechnologique de Cuba, pour faire face au coronavirus, une maladie qui affecte jusqu’à présent plus de 28 000 personnes et a tué 563 personnes infectées.

« L’usine sino-cubaine Changheber à Jilin produit dès le premier jour du Nouvel An lunaire, de l’interféron alpha (IFNrec) en utilisant la technologie cubaine. La Commission chinoise de la santé a sélectionné notre produit parmi ceux utilisés dans la lutte contre le coronavirus « , a confirmé la présidence de Cuba sur son compte Twitter.

Selon l’ambassadeur cubain en Chine, Carlos Miguel Pereira, l’usine mixte de Changheber a commencé la préparation du médicament cubain depuis le 25 janvier, en tenant compte de « son potentiel à guérir la maladie respiratoire ».

Selon des spécialistes, IFNrec est appliqué contre les infections virales causées par le VIH, la papillomatose respiratoire récurrente causée par le papillomavirus humain, les condylomes accumulés et les hépatites de types B et C, en plus d’être efficace dans les thérapies contre différents types de cancer .Au cours de la dernière journée, la Commission nationale de la santé a reçu de 31 provinces des rapports sur 28 018 cas confirmés de pneumonie causée par le nouveau type de coronavirus .

Sur ce total, 3 859 personnes sont dans un état grave, 563 sont décédées et 1 153 ont été libérées, selon le communiqué de la Commission nationale de la santé de Chine.

Fin 2019, la Chine a annoncé avoir détecté une nouvelle souche de coronavirus, répertoriée comme 2019-nCoV, dans la ville de Wuhan. La maladie peut être transmise de personne à personne et est contagieuse sans symptômes pendant la phase d’incubation, jusqu’à 14 jours.

Le 30 janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété une urgence internationale pour la propagation du nouveau coronavirus.

 
2 Commentaires

Publié par le février 7, 2020 dans Chine, Cuba

 

Un médecin dénonciateur du virus à Wuhan décède d’un coronavirus

Voici du site quasi officiel du gouvernement chinois en anglais, Global Times, le portrait de celui que la Chine considère comme un héros parce qu’avec huit autres personnes il a voulu donner l’alarme et que la police locale les en a empêché, les accusant de propager de fausses nouvelles. Comme dans les procès pour corruption, le gouvernement central a décidé de faire un exemple contre les autorités de Wuhan et cette mort que les Chinois pleurent comme celle d’un héros fait partie de la volonté de transparence que le gouvernement de Xi Jinping a décidé d’imposer au pays (note et traduction de Danielle Bleitrach)
00:00:00 / 00:36

Un dossier médical d’un virus à Wuhan décède d’un coronavirus

[voir vidéo sur le site]
Source: Globaltimes.cn Publié: 2020/2/7 4:00:08
https://www.globaltimes.cn/content/ 1178814.shtml
00:00:00 / 00:36

le médecin chinois Li Wenliang, l’un des huit « dénonciateurs » qui a tenté d’avertir d’autres médecins de l’épidémie de coronavirus mais a été réprimandé par la police locale, est décédé vendredi des suites d’un coronavirus, l’hôpital où il a été soigné .

L’hôpital central de Wuhan a révélé sur son compte Weibo que Li est décédé vendredi à 2h58 du matin après un traitement d’urgence.

Li a reçu un traitement d’urgence avec ECMO (oxygénation de la membrane extra-corporelle) après que son cœur ait cessé de battre vers 21h30 jeudi, selon les médias.
Li, un médecin qui travaillait pour l’hôpital central de Wuhan où il a également été traité pour l’infection à coronavirus, a d’abord mis en garde ses camarades de l’hôpital sur le  virus mortel en décembre 2019, les exhortant à faire attention. Le 30 décembre, il a établi  un rapport complet  suggérant des signes positifs pour le coronavirus de type SRAS. Il a ensuite publié des informations dans un forum disant qu’il y avait eu sept cas confirmés de « SRAS », selon l’un de ses messages sur Weibo. Le 3 janvier, la police locale l’a réprimandé pour avoir diffusé des « rumeurs en ligne » et l’a obligé à signer une lettre de contrition..Après cela, il est retourné au travail, a indiqué la notificatiion de l’hôpital . Après avoir accueilli  des patients infectés par un coronavirus, il a commencé à tousser le 10 janvier, puis à avoir de la fièvre le lendemain. Il a ensuite été hospitalisé le 12 janvier.

Li faisait partie des huit habitants  de Wuhan qui ont été réprimandés par la police locale au début de janvier pour avoir répandu des « rumeurs » sur l’épidémie du nouveau coronavirus.

Les informations diffusées en ligne ont révélé que des cas de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la maladie respiratoire virale qui avait frappé la Chine au printemps 2003, avaient été détectés dans certains hôpitaux de Wuhan.
De nombreuses déclarations se sont appuyées sur  l’expérience des huit « dénonciateurs »  pour établir la preuve de l’incompétence des autorités locales à lutter contre un virus contagieux et mortel.

Un épidémiologiste de haut niveau du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC) a déclaré dans une récente interview avec le rédacteur en chef du Global Times, Hu Xijin, que nous devons féliciter vivement les huit habitants de Wuhan.
« Ils étaient sages devant l’épidémie », a déclaré Zeng Guang, épidémiologiste en chef au CCDC, ajoutant que tout jugement doit être étayé par des preuves scientifiques.

Certains internautes chinois ont déclaré que les autorités locales lui devaient des excuses officielles, affirmant que c’était une nouvelle déchirante. « Nous avons perdu un héros », a déclaré un internaute dans un message sur WeChat, notant que si son avertissement avait pu envoyer une alarme, l’épidémie n’aurait peut-être pas continué à s’aggraver.

Le médecin de 34 ans, originaire de la province du Liaoning (nord-est de la Chine), était inscrit à l’Université de Wuhan en 2004, avec une spécialisation en médecine clinique, selon les médias. Après trois ans de travail à Xiamen, dans la province du Fujian (est de la Chine), il est retourné à Wuhan et travaillait depuis à l’hôpital central de Wuhan.

Les médias ont également indiqué que sa femme, qui était enceinte, était elle même atteinte. Li a déclaré sur son compte Weibo qu’elle  avait reçu un diagnostic d’infection à coronavirus samedi.
Li a déclaré aux médias dans des rapports antérieurs que « alors que le coronavirus continue de se propager, je ne veux pas partir. Je travaillerai sur la ligne de front lorsque je récupérerai » .

Virus ‘whistleblower’ doctor in Wuhan dies from coronavirus – Global Times
 
1 commentaire

Publié par le février 7, 2020 dans Asie, Chine, INTERNATIONAL

 

Chine: 475 patients atteints de coronavirus ont été libérés après leur rétablissement

Un patient guéri après avoir été infecté par un coronavirus sort de l'hôpital
Un patient guéri après avoir été infecté par un coronavirus est sorti de l’hôpital Photo: HispanTV

La Commission nationale de la santé de Chine (NHC) a également souligné que le nombre de morts était passé à 425 personnes, parmi les 20 438 infections enregistrées en Chine.

Photo: XINHUA

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré jeudi l’urgence internationale de l’épidémie de coronavirus. C’est la sixième fois que cette agence des Nations Unies déclare ce type d’urgence mondiale, après quoi elle s’est déclenchée avant l’épidémie de grippe H1N1 (2009), celles d’Ebola en Afrique de l’Ouest (2014) et en République démocratique du Congo ( 2019), la polio en 2014 et le virus zika en 2016.

Photo: XINHUA
Photo: XINHUA

(Source: Xinhua, HispanTV)

COMMENTAIRE

nom
Courriel
Votre commentaire
  • Faites preuve de respect pour les critères dans vos commentaires.
  • N’offensez pas et n’utilisez pas de phrases vulgaires et / ou de mots obscènes.
  • Nous nous réservons le droit de modérer les commentaires non conformes aux règles d’utilisation.

ENVOYER

AIGT a déclaré:

1

4 février 2020

14:40:32

Répondre

Je suis content, les meilleures nouvelles que j’ai entendues ce mois-ci.!

 
 

Vu de Russie : L’Occident ravive la peur et la haine des Chinois

voici la manière dont notre commentateur favori, Akopov – qui écrit dans un journal pro-Poutine- analyse l’attitude des occidentaux face à la Chine, il prend de la hauteur pour expliquer l’irrationnel de l’occident, négation de la valeur des autres civilisations, et peur confuse à l’idée qu’il devra payer pour la manière injuste dont il a traité les peuples soumis. La peur de l’asiatique, « le péril jaune », pour mieux nier le péril occidental s’est encore accru quand la Chine est devenue communiste et plus encore quand elle a accédé au statut de grande puissance et a refusé de se partager le monde en tant qu’alliée des Américains.  Mais la peur de l’épidémie que l’on utilise contre la Chie risque de se retourner à terme contre ses promoteurs quand la Chine aura vaincu l’épidémie, cela risque de déboucher sur de l’admiration après que l’on eut exagéré les dangers. (Danielle Bleitrach)

Les couvertures des magazines européens sont consacrées à la menace chinoise

7
4 février 2020, 08:30
Photo: Antonio Pisacreta / Ropi / Global Look Press
Text: Petr Akopov

Version imprimable  •
Signet   •
Permalien   •

Signaler un bug   •

Alors que les scientifiques et les gens ordinaires se disputent sur la vitesse de propagation et les dangers potentiels du coronavirus, la peur d’une épidémie a déjà conduit à la propagation généralisée du monstre du péril jaune. L’hystérie de masse est le médium optimal pour la résurrection de ce survivant, qui de toute façon entretient les  sentiments de peur et de haine des Chinois. De plus, en Occident, la sinophobie a beaucoup de points communs avec la russophobie.

L’épidémie de coronavirus fait peur au monde, surtout après que la Chine elle-même a pris des mesures sévères pour lutter contre le danger. Mais si les Chinois sont contraints d’imposer  la quarantaine dans la province de Wuhan et du Hubei, c’est-à-dire à l’épicentre de son émergence et de sa propagation, et s’ils  luttent de toutes les manières possibles contre  la panique et les rumeurs qui circulent, le reste du monde lui a la possibilité de choisir.

Il peut choisir de faire confiance à Pékin et prendre des mesures de précaution ou d’essayer de s’ isoler de la Chine comme source de danger inconnu. Personne ne choisit officiellement la deuxième option, mais c’est précisément l’hystérie de masse qui fonctionne à la fois sur les réseaux sociaux et les médias jaunes. Et cette hystérie exploite l’une des phobies les plus courantes – la référence au péril jaune. La peur et la haine des Chinois renaissent sous nos yeux.

« En raison du fait que certaines personnes en Chine mangent des aliments étranges comme les chauves-souris, les rats et les serpents, le monde entier peut souffrir de la peste », cite un tweet populaire dans son article « La peur alimente le racisme et la xénophobie à mesure que le coronavirus se propage. » « CNN américain:

«Maintenant, nous ne voyons que les premiers signes d’une vague xénophobe contre la diaspora est-asiatique: des blagues vulgaires sur Internet, des posts sans intérêt, des gens qui se comportent de façon effrayante dans les lieux publics. Mais si l’épidémie de SRAS de 2003 peut servir d’exemple, ces rudiments de xénophobie sont susceptibles de dégénérer en formes manifestes de racisme plus dangereuses.

Au plus fort de l’épidémie de 2003, les personnes d’origine asiatique en Occident étaient traitées comme des parias. Il a été signalé que des blancs se couvraient le visage en présence d’employés asiatiques, et les agents immobiliers ont reçu pour instruction de ne pas servir les clients asiatiques.

Les Asiatiques ont été menacés d’expulsion, privés d’emploi sans justification et des discours de haine ont été adressés à certaines organisations canado-asiatiques.

Tout cela s’est produit il y a 17 ans lorsque la Chine se dirigeait lentement vers l’Occident. Maintenant, elle est devenue une superpuissance en développement, et son rôle dans un certain nombre de conflits récents (la guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine, les inquiétudes concernant la société de télécommunications Huawei, les allégations d’espions chinois en Amérique et en Australie)  signifie que beaucoup en Occident sont déjà en train d’être considéré avec plus de suspicion et de tension qu’auparavant.

Ajoutez à cela la menace d’une pandémie mondiale, et il deviendra clair que nous pouvons nous attendre à une vague encore plus dégoûtante de discrimination aiguë. »

Xénophobie et racisme sont des mots courants. En outre, ils incluent souvent une attitude prudente envers les étrangers en général, ce qui est tout à fait naturel pour toutes les civilisations (bien que le degré de prudence, bien sûr, diffère considérablement entre les différents peuples), et la conviction que les gens d’une race différente sont très différents de vous et de votre race ( une telle attitude n’est pas nécessairement raciste au sens habituel du terme – la conscience des différences naturelles ne signifie pas automatiquement un sentiment de supériorité). De plus, à l’ère du multiculturalisme en Occident, les accusations de xénophobie et de racisme sont de plus en plus utilisées pour marginaliser l’inquiétude tout à fait naturelle d’un peuple quant à son avenir.

Ce qui est plus important, c’est pourquoi la « menace chinoise » a été ressuscitée si facilement. Surtout en Occident, où ils ont rencontré les Chinois selon des critères historiques assez récemment.

La Chine n’est pas seulement la civilisation la plus ancienne, mais aussi une civilisation absolument unique. Pendant la majeure partie de ses 3000 ans d’histoire, le peuple Han n’a été confronté qu’à ses voisins asiatiques, principalement d’Asie du Sud-Est et d’Asie de l’Est. L’Occident a commencé à croiser les Chinois il y a seulement quelques siècles, quand il a commencé à mettre à genoux  l’Empire céleste affaibli. L’échelle et l’autosuffisance de la Chine attiraient non seulement alors, mais effrayaient également l’Occident, qui à ce moment-là avait déjà écrasé presque la totalité du reste du monde. Trois grandes forces non occidentales subsistent – la Chine, la Russie et l’Empire ottoman, qui unissent une grande partie du monde islamique. Il n’est pas surprenant que tous les trois aient été perçus simultanément comme des friandises à dévorer et comme une menace mortelle pour l’Occident, appelé à tondre  les peuples.

L’Europe est entrée en contact étroit avec les Turcs depuis le XVe siècle (lorsque Constantinople est tombée), les Russes ont pleinement pénétré la scène européenne au début du XVIIIe siècle et sont devenus un épouvantail constant pour l’Ancien Monde. Les barbares orientaux – peu importe que certains musulmans et le deuxième orthodoxe, ces deux civilisations bordent directement l’Europe, et sont donc tout à fait adaptées à la diabolisation. Peu importe qu’au 19e siècle, l’Europe ait déjà conquis la majeure partie du monde – il est important que deux empires existent  à ses frontières orientales, indépendants et incompréhensibles.

Cependant, la Chine n’est entrée en contact avec l’Europe que lorsque celle-ci l’a envahie. Tout d’abord, prendre pied dans le ventre sud-est de l’Empire céleste, puis, au 19ème siècle, ayant déjà commencé son expansion en Chine elle-même. En conséquence, au début du XXe siècle, la Chine était dans un état semi-colonial et des millions de Chinois étaient utilisés comme main-d’œuvre bon marché dans les colonies européennes d’Asie et des États-Unis. À cette époque, les Européens et les Américains ont commencé à avoir du mépris pour la Chine, dont ils connaissaient la grande culture et ne la comprenaient pas encore , et la peur de celle-ci. Plus précisément, à ce qui se passera quand la Chine  se réveillera et se lèvera à la hauteur associée à la compréhension que l’occident devra tôt ou tard payer pour tant d’injustice.

La «menace jaune» a effrayé les Européens et les Américains (ainsi que les Russes) à la fin du XIXe siècle. Mais lorsque la Chine a été vaincue également par le Japon, dans la conscience occidentale, c’est la monarchie insulaire qui est devenue l’incarnation principale du «danger jaune». La guerre avec l’Amérique n’a fait que renforcer cette peur, mais après 1945, l’Occident a vassalisé  le Japon, ce qui l’a apprivoisé à leurs yeux. La Chine, en revanche, est devenue «rouge», combinant ainsi les deux principales menaces qui pèsent sur le projet anglo-saxon et l’Occident dans son ensemble: communiste et oriental.

Oriental, c’est-à-dire autre que occidental: cela regroupait aussi les russes, les musulmans (anciennement turcs) et les chinois. Et la menace rouge communiste jusqu’à la fin des années 40 était complètement associée à l’URSS, c’est-à-dire à la Russie. Et puis apparaît la «Chine rouge», alliée et frère de la «Russie rouge». Depuis les années 1950, la phobie chinoise a repris, mais elle ne peut être comparée à la russophobie déguisée en anti-communisme et anti-soviétisme.

Parce que l’URSS était une superpuissance, et que la Chine, un pays pauvre et affaibli depuis des décennies, a mené une querelle contre l’URSS dont elle était un frère cadet, mais avec un grand potentiel. La querelle entre Moscou et Pékin dans les années 60 a conduit l’Occident  sinon à aimer, du moins à ne pas diaboliser la Chine. Et dans les années 70, le rapprochement entre l’Occident et la Chine a commencé, et il y a quarante ans, l’Empire céleste a entamé une marche vers le statut de première puissance mondiale.

La Chine est sortie de la crise. Avant cela, un siècle et demi, le pays était soit un objet d’exploitation et de manipulation pour l’Occident, soit plongé dans la tourmente et un pays faible. La croissance de la Chine a changé sa politique séculaire. Si auparavant (avant la collision avec l’Occident au 19e siècle), la Chine était une puissance autosuffisante, croyant qu’elle avait tout et tous les peuples du monde, tôt ou tard, reconnaissaient la sagesse et le pouvoir de l’Empire céleste, maintenant elle a commencé à jouer dans le monde occidental mondial selon les règles occidentales. C’est-à-dire projeter le pouvoir à l’extérieur et réaliser une expansion mondiale: pas militaire, mais commerciale et économique. Et avec tant de succès qu’aujourd’hui, elle est devenue la première économie au monde, et son armée peut être considérée comme la troisième au pouvoir.

Maintenant, la Chine représente vraiment une menace pour l’Occident, mais pas comme la force qui la conquiert physiquement (comme les Turcs puis les Russes l’ont dépeinte), mais comme celle qui la force à sortir du sommet de la domination mondiale et la soumet à sa volonté et à ses plans.

Il est clair que la Chine est désormais la plus détestée par les États-Unis et la Grande-Bretagne. C’est le projet anglo-saxon de domination mondiale qui menacé avec le renouveau chinois. La Chine forte ne peut pas être manipulée, mais Pékin rejette même les tentatives des Anglo-Saxons de l’attirer dans ses alliés, c’est-à-dire de s’entendre avec eux sur la division du monde (entreprise il y a dix ans). Il n’y a qu’une seule façon d’arrêter la Chine, de la saper de l’intérieur. C’est sa similitude avec la Russie, mais les Chinois ont tiré des conclusions de l’effondrement de l’URSS.

Il ne reste plus qu’à essayer d’isoler la Chine. Mais même avec la Russie, cela n’a pas fonctionné. Malgré le fait que notre pays est beaucoup moins intégré dans l’économie mondiale. La Chine occupe une place énorme dans l’économie mondiale et il est impossible de la bloquer, sans parler du fait qu’elle frappera les États eux-mêmes, car la guerre commerciale entre les deux puissances dure depuis trois ans maintenant.

Vous devez donc essayer de restreindre la Chine de toutes les manières – de l’armée (mais ici, les États perdront leur avantage au cours des deux prochaines décennies) à la géopolitique (en utilisant la peur de la Chine pour ses voisins d’Asie de l’Est et du Sud), du financier au idéologique.

Dans le contexte d’une guerre commerciale avec la Chine, l’administration Trump a déjà essayé de jouer la carte de Taiwan ou de jouer avec les protestations de Hong Kong. Et le secrétaire d’État Pompeo a répété ces derniers mois, comme un mantra, l’oracle   «le Parti communiste chinois est la principale menace pour notre temps», non seulement pour l’Occident, mais pour le monde entier. Autrement dit, les Chinois sont désormais désignés pour le rôle des principaux ennemis de l’humanité, pires que les terroristes ou les Russes.

Et ici, le coronavirus est une bonne aubainei, ce qui ressuscite automatiquement toutes les craintes du «danger chinois», de «l’invasion chinoise», de la «menace chinoise». Ils, les Chinois, sont différents, dangereux et il faut les craindre. Limitez-les, isolez-les et, finalement, empêchez-les d’acheter nos usines et de ne pas leur permettre d’atteindre nos ports ou réseaux cellulaires.

Il est clair que de telles craintes doivent être diffusées en Europe, en Russie, en Asie – partout où se trouve le « One Belt, One Way » chinois, qui n’est pas seulement un projet d’infrastructure et de commerce, mais le cœur d’une nouvelle réalité géopolitique, d’un nouvel ordre mondial eurasien. Exploiter les peurs humaines est le jeu de manipulateurs le plus primitif et le plus utilisé. Mais est-ce efficace?

Le problème des Anglo-Saxons est que la crainte des Chinois ne peut se maintenir plus longtemps que l’épidémie ne dure. Et si les autorités chinoises parviennent à le maîtriser et à l’empêcher de se transformer en une pandémie mondiale (et cela se produira presque certainement dans les prochains mois), alors le pendule de l’opinion publique peut basculer de la périlophobie dans la direction opposée. Si ce n’est pas pour l’amour des Chinois – après tout, l’amour pour les autres races n’est pas courant dans l’humanité – alors pour la reconnaissance de leur capacité à s’unir et à surmonter la terrible menace. C’est-à-dire qu’en exagérant l’ampleur de la menace maintenant et en la déclarant «chinoise», les diffuseurs de panique peuvent finalement jouer pour renforcer la réputation de la Chine en tant que pays fort et grand.

Soit dit en passant, tout comme le développement par l’Occident de la « menace russe » ces dernières années ne fonctionne pas pour la croissance de la russophobie, il ne fait qu’aider le processus de restauration de l’influence de la Russie sur les affaires mondiales: vous devez compter avec eux, car ils ont même élu le président en Amérique.

 

Abonnez-vous à LOOK at Yandex News

Vous pouvez commenter les documents du journal VZGLYAD en vous in