- Décidement la droite tombe le masque, non seulement Sarkozy nous a envoyé en guerre mais le canard enchaîné découvre que Raymond Barre avait un pactole de 7 milliards d’euros cachés en Suisse. Le vrai problème dont ces gens-là ont bénéficié même et surtout quand la goche a été au poivoir. . En ce qui concerne l’expédition libyenne hélas il y a eu une quasi unanimité autour de cette expédition. Si l’on excepte le discours d’un député communiste excellent mais qui n’a eu droit qu’à dix lignes dans l’humanité tandis que les folies du responsable du parti de l’époque Jacques Fath proposant que l’on distribue des fusils aux rebelles de Bneghazi et l’Humanité publiant des articles dignes de Bernard Henri Levy, il était impossible comme je le tentais alors avec une poignée d’autres communistes entrés en dissidence de se faire entendre sur le caractère illégal et fou d’une telle intervention. Le PCF n’avait plus de politique extérieure autonome et s’alignait sur la social démocratie. Ceux qui ont agi ainsi sont toujours là et au même poste avec la même ligne. (note de Danielle Bleitrach)

5 ans après sa mort, le colonel Kadhafi continue de causer des soucis à Nicolas Sarkozy. Dans un rapport révélé mardi, les membres d’une commission d’enquête parlementaire britannique s’attaquent en effet à la mauvaise gestion de la crise libyenne en 2011 par l’ancien président français et l’ex-Premier ministre du Royaume-Uni David Cameron.
Le document d’une cinquantaine de pages dénonce le fiasco d’une intervention censée, au départ, être humanitaire (la ville de Benghazi, dans le nord de la Libye, est alors assiégée par les forces loyalistes, ndlr). Intervention qui s’est pourtant rapidement avérée être une opération purement militaire contre le régime de Mouammar Kadhafi.
Les motivations de Sarkozy et de la France pointées du doigt
David Cameron se voit notamment reproché d’être le « responsable final » de l’échec de l’opération aérienne menée en application d’une résolution de l’ONU. Pour les parlementaires, c’est cette décision qui a conduit au chaos actuel : guerre civile et implantation massive des jihadistes dans la région.
Mais si la finalité du revers est attribuée au Royaume-Uni, la France est désignée comme étant à l’origine de l’initiative militaire. Et Nicolas Sarkozy est directement visé. A partir d’une conversation entre un conseiller diplomatique d’Hillary Clinton – alors secrétaire d’Etat – et l’un de ses homologues français, le texte liste ainsi en détail ce que les députés estiment être les raisons de la volonté française :
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1S’emparer d’une plus grande part de la production libyenne de pétrole
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2Accroître l’influence française en Afrique du Nord
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3Améliorer la situation politique personnelle de Nicolas Sarkozy en France
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4Permettre à l’armée française de réaffirmer sa position dans le monde
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5Répondre à la volonté de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique francophone
Cinglant, le texte relève que « quatre des cinq facteurs identifiés concernent les intérêts nationaux de la France tandis que le cinquième n’est relatif qu’aux intérêts personnels du président Sarkozy ».
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Le rapport, selon lequel « des solutions politiques auraient dû être explorées, conclut que cinq ans plus tard, le pays est livré aux milices formées d’ex-rebelles et qu’il reste miné par les luttes de pouvoir et les violences meurtrières. Une situation qui a grandement contribué à la montée en puissance des terroristes de Daech.
Pour les parlementaires, David Cameron et Nicolas Sarkozy auraient dû savoir que les jihadistes allaient chercher à profiter de la rébellion.
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Libye : au coeur de la bataille pour la libération de Syrte

Lemercier Denis
juillet 3, 2019 at 4:54
Pourrais-tu nous rappeler le nom de ce député communiste qui s’est courageusement distingué au moment de l’intervention impérialiste en Lybie : il n’y a aucun mal à mettre en avant ceux que l’on peut féliciter.
Jeanne Lagaigt
juillet 3, 2019 at 4:59
N’oublions pas non plus le rôle d’Alain Juppé en 2011.
Alain Juppé rallié à Macron.
Alain Juppé patron d’Edouard Philippe.
Alain Juppé qui parla si bien aux Nations Unies qu’on aurait pu croire que c’était Villepin !
Alain Juppé si fier de soi qu’il le proclamait dans « Le Point » le 16 Septembre 2011.
« »Lorsque nous avons vu, avec Nicolas Sarkozy et David Cameron, à la fois à Tripoli et Benghazi, cette population libyenne qui s’est libérée de 42 ans d’une dictature un peu folle et sanglante dans la dernière partie, et bien c’était un moment de très grande fierté, car tous ces hommes et toutes ces femmes avaient bien conscience que la France avait joué un rôle déterminant dans leur libération », a expliqué Alain Juppé
Honte à eux…
Philippe Frossard
juillet 3, 2019 at 1:03
A reblogué ceci sur Citoyen du mondeet a ajouté:
De la responsabilité de Sarkhozi, Cameron et d’autres « va-t-en guerre » au service d’intérêts mercantiles…