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Le chef d’État-major et le chef des services de renseignement turcs à Moscou deux jours avant le début de l’offensive en Syrie

23 Jan
 https://www.lecourrierderussie.com/international/2018/01/turcs-moscou-deux-jours-offensive-syrie/
En fait, comme nous l’avons analysé depuis le début, l’intervention turque dans la région d’Afrinie a été négociée, les Kurdes ont été prévenus par la Syrie,  pour être circonscrite et limitée et faire qu’elle n’engendre pas un effet en chaîne que voulaient les groupes terroristes agissant avec l’accord des saoudiens alliés de fait aux israéliens,  même si elle sonne plus ou moins le glas d’un état indépendant kurde. Ceci est vrai pour la plupart des pays de la région, qui ne peuvent garder leur indépendance qu’en acceptant  de participer à une négociation alors que les Etats-Unis et leurs alliés officiels ou officieux choisissent d’entretenir des foyers de combat. Les Kurdesn’ont rien à attendre des Etats-Unis et de l’occident. ce sont les jeux impérialistes.  La Russie n’est pas l’URSS, mais elle n’a aucun intérêt à la guerre, la  seule chose qui nous fait choisir la proposition russe est qu’elle table non sur la guerre mais sur des négociations (note de danielle Bleitrach)

Hulusi Akar, chef d'État-major des armées turques.

Le chef d’État-major de l’armée turque, Hulusi Akar, et le chef des services de renseignement du pays, Hakan Fridan, étaient présents dans la capitale russe le 18 janvier, soit deux jours avant le début de l’opération militaire Rameau d’olivier, lancée par Ankara, contre les forces kurdes, dans le nord du territoire syrien.

Ils ont été accueillis par le chef d’État-major de l’armée russe, Valeri Guerassimov, et le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou. D’après Kommersant, citant une source du ministère de la Défense, la partie russe souhaitait, tout en fermant les yeux sur l’opération en cours, circonscrire la zone d’intervention de la Turquie à la région d’Afrine et obtenir en contrepartie que les forces de Bachar al-Assad reprennent pied dans la région d’Idlib, où sont établies les forces turques.

Selon la revue Expert, le compromis russo-turc – que Moscou ne reconnait pas – serait un moyen pour le Kremlin d’assurer le bon déroulement du congrès de Sotchi – qui devrait se tenir, les 29 et 30 janvier prochain – notamment la présence d’Ankara à la table des négociations, aux côtés de la Russie et de l’Iran, mais aussi de différents groupes d’opposition représentatifs de la diversité politique et confessionnelle syrienne.

Toutefois, selon Vladimir Avatkov, cité par Expert, le règlement politique du conflit nécessite aussi un compromis avec les Kurdes. « Si ce problème se résout par la voie militaire, le grand gagnant sera l’Occident qui s’efforce de réduire à néant les efforts diplomatiques de la Russie, il serait donc nécessaire pour la Russie de ne pas accepter dans la région qu’une nouvelle force ravive le conflit », juge V. Avatkov.

 
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Publié par le janvier 23, 2018 dans Uncategorized

 

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