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La famille Duquesnoy et le Thatcher de la Sarthe

21 Nov

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Bon au titre du positif, comme disaient des Américains lors de l’élection de Trump en  se consolant en pensant qu’ils étaient peut-être débarrassé des Clinton, avec le triomphe de Fillon c’est l »élimination de Sarkozy…

Mais c’est aussi madame Thatcher doublé du catholicisme le plus conservateurur:jugez en plutôt, prenez le temps de travail, il veut supprimer les 35 heures et laisser les entreprises négocier jusqu’à…48 heures, le plafond européen. « Il est le seul à prôner une vraie libéralisation du marché du travail, avec un code du travail aussi mince qu’en Suisse », . Il veut aussi baisser de 110 milliards les dépenses publiques, supprimer entre 500 et 600 000 postes de fonctionnaires, dont le temps de travail reviendrait à 39 heures, réduire les prélèvements des entreprises de 50 milliards mais augmenter le taux de TVA de deux points, repousser l’âge légal de la retraite à 65 ans et rendre les allocations chômage dégressives… Pas moins. Certes, en proposant très tôt ces mesures chocs, le député de Paris a poussé ses rivaux à radicaliser leur programme. Sans lui ravir le leadership de la radicalité. Le Thatcher, c’est bien lui.

Le tout avec une grande politesse qui nous change agréablement des moeurs habituelles, ce côté gendre idéal et famille Duquesnoy a sans doute fait dire ceux qui ont voté pour lui y compris pour se débarrasser de Sarkozy : enfin quelqu’un qui ne nous fera pas honte à l’étranger.D’autant moins qu’il est en phase avec la nouvelle donne mondiale et qu’il prô,ne   le réalisme de nouvelles relations avec la Russie.Nous aurons l’air moins grippe-sou que Sarkozy allant en Libye épurer ses comptes de campagne et que l’invraisemblable Ayrault qui craint l’isolement des Etats-Unis et lui donc !!! Bref, il est incontestablement présentable, bien éduqué et il tient ses nerfs.

La droite de Passy, Auteuil a toujours su choisir les tissus qui durent,les meubles cossus,  les activités qui développent l’esprit de corps, les uniformes, fini le bling bling et les paillettes, cette droite traditionaliste a sifflé la fin de la partie: fini les vulgarités et passons aux choses sérieuses, rangez vous derrière-moi pour avoir quelque chance d’accéder au pouvoir, et aux affaires. . Que l’on voit dans ce type de droite BCBG et impitoyable une alternative crédible à l’extrême-droite dit assez la dérive à droite qu’une gauche néolibérale, flanquée de bobos irresponsables a impulsé…

Le Quinquennat de Hollande comme la gauche de tous les libéraux libertaires atlantiste de l’occident est en train de faire eau de toute part, il a fourni par ses attaques contre les travailleurs, par ce qu’il a accordé au patronat sans la moindre contrepartie un boulevard à toutes les droites y compris les plus extrêmes.. .  ..Macron pour prôner le libéralisme libertaire s’il en reste…  Ce qui autorise le Thatcher de la Sarthe à aller aussi loin dans sa réforme du travail c’est justement ce que Hollande, Macron, Valls ont accompli dans ce domaine… Ils ont ouvert les vannes et tant que nous n’aurons à leur opposer que les errances d’un Tsipras, les ambiguités d’un PODEMOS, il ne seront confrontés à aucune force de dissuasion, aucune force autre que les succedanés de la social démocratie et une gauche minoritaire, une social d »mocratie faillie se partageront les 20% que leur laisse l’affrontement droite-extrême-droite… …

Tant qu’il n’y aura pas un parti communiste capable de rassembler ceux qui aujourd’hui désertent les urnes parce que rien ni personne ne les représente réellement nous laisserons la place à ces gens qui sur le fond demeurent minoritaires comme l’a prouvé le puissant mouvement du printemps dernier que Valls, Macron  et Hollande ont prétendu casser. ouvrant les vannes à un retour au XIX e siècle.

Danielle Bleitrach

 
5 Commentaires

Publié par le novembre 21, 2016 dans Uncategorized

 

5 réponses à “La famille Duquesnoy et le Thatcher de la Sarthe

  1. Martin

    novembre 21, 2016 at 3:23

    Salut tatie Danielle,

    – J’espère que les eaux t’ont fait le plus grand bien,
    – Car pour soigner les os rien de mieux qu’un bon bain,
    – et la main experte d’un kiné maghrébin

    (« Jeune si possible, à nos âges mieux vaut ne rien se refuser » comme diraient des retraitées ashkénazes sur les plages de Tel-Aviv, « Aye, Aye- ah ! Ma fille, avoir mal ça fait du bien ! »)

    Je t’en prie ne change plus de peignoir, Je veux te voir telle Ava dans « Pendora » émerger des abysses, dont je continue d’affirmer, face à ma moitié, qu’elle vaut mille Marilyn
    quitte à ne pas prendre de gants, comme dirait Rita Hayworth.

    Dans ton choix politique, Tati raison ou Tati tort, comme dirait notre Laura et son « pote »
    Goudet avec les montreuillois, le dire c’est déjà Laufer !

    ( Je te raconterai un jour comment moi aussi j’ai croisé le grand Jacques et comment tel Méliès j’ai pu disparaître dans un car qui ouvre la première scène de « Play-Time ». Habillé, trop jeune, en femme portant chapeau, ce qui pourrait expliquer tel Jean Rochefort dans « Le mari de la coiffeuse », le plaisir infini que je continue d’avoir à me faire masser le cuir chevelu dans des salons maghrébins ! ( Ce sont surtout des salons Kabyles et ça me coûte que 10 € !))

    Il nous faut un parti communiste, un vrai parti communiste, sur ce constat nous sommes tous d’accord. C’est sur les moyens que nous divergeons. Est-ce que l’on peut obtenir un tel résultat en continuant à stagner dans l’ambiguïté, dans le soutien de la part d’un parti communiste à un programme, qui émane de lui, mais qui n’est pas communiste, tout cela pour permettre un rassemblement certes démocratique mais qui ne rompt pas clairement avec le capital.
    Et tu te diras : « Est-ce que tu n’es pas pour un programme démocratique qui ne rompt pas clairement avec le capital ? »
    Si, je peux l’accepter, mais plus aujourd’ hui comme le produit d’un parti communiste seul.

    Je trouve qu’historiquement il doit émaner d’un rassemblement progressiste dans lequel le parti communiste peut agir mais pour des objectifs révolutionnaires. Or en se plaçant au centre de la production d’un programme de compromis ceci depuis au moins 50 ans, le parti c’est émoussé et a perdu ses valeurs et l’intérêt, la justification, d’une existence indépendante.

    Pour le dire plus clairement, porter un programme républicano-social démocrate aussi progressiste soit- il, et il l’a été historiquement de moins en moins, revient de fait à rendre obsolète et inopérante toute valeur et lutte de rupture anticapitaliste. Au profit du seul combat antilibéral.

    Pourquoi un parti communiste, sur longue période, s’il n’est plus question de défendre et mettre en œuvre un programme communiste ?

    Comme dirait l’autre, ça à la couleur du Canada-dry, ça à l’odeur du Canada-dry, mais ce n’est pas ou plus du ….

    En soutenant le camarade Chassaigne et le programme élaboré par la commission économique du parti est-ce que l’on rompt clairement avec le capitalisme ?

    Qui peut croire une telle ineptie !

    Est-ce à nous de porter un tel programme, alors que nous devons établir sur une base de classe
    les causes et les conséquences de la défaite historique de l’Union Soviétique ?

    Et peut-on radicalement (en prenant les choses à la racine) le faire dans l’animation du seul programme antilibéral.

    Aujourd’ hui, je défends la candidature Mélenchon, parce qu’il est celui qui incarne le mieux
    ce programme, je veux l’unité d’action pour la satisfaction des besoins immédiats, mais je
    veux surtout la reconstruction d’un authentique parti communiste, pour nous guider jusqu’ à la
    société communiste.

    Or, pour obtenir un tel résultat, il nous faudra du temps, beaucoup de temps, que cela prenne la forme de l’enveloppe « PCF » dans laquelle on verserait « enfin ! » du contenu, ou au contraire que nous l’ aidions à une affectueuse euthanasie pour récupérer « L’argent de la vieille », après tout, un siècle d’existence pour un parti politique, c’est une belle vie.

    Je trouve que le rassemblement FVR (PCF) reste trop dans le compromis, un pied avec le P.S (pour défendre les intérêts de la toute petite couche d’élus, qui nous jurent la main sur le cœur qu’ eux ont rompu avec le réformisme (exemple les Lyonnais) et un pied dans la radicalité (Laquelle ? la mémoire de Georges Marchais( ?) celui qui nous a mis dans la M…).

    L’aile droite du P.C veut sa disparition dans la radicalité de la « France-Insoumise », ça tombe bien moi aussi ! Moi aussi, je veux qu’ils aillent vivre leur vie ailleurs pour enfin construire l’organisation que j’appelle de mes vœux.
    Mais est-ce que ce ne sont pas des progressistes( ?), est-ce que demain dans les grèves et les manifs ce ne sont pas encore eux que je vais côtoyer ?

    Le père fondateur de ma secte, Vladimir Ilitch, disait : « Le parti se renforce en s’épurant », je suis cent pour cent d’accord avec cette thèse. Mais tu sais pour l’avoir vécu qu’il y a deux façons d’épurer le parti. La première antidémocratique, dite « stalinienne » consiste à faire des procès aux gens pour ce qu’ils ne sont pas. Accusez l’aile droite du parti d’être antirévolutionnaire consiste à enfoncer des portes ouvertes et à rejeter avec l’eau du bain le bébé du progressisme (le fameux républicano-social-démocratisme) entre autre radicalisé (les melenchoniens), or nous alors vivre nécessairement et obligatoirement cette phase historique.

    Etre communiste, pour moi, dans ces conditions, c’est avoir un coup d’avance, c’est préparer le coup d’après. Ne pas stagner dans le capitalisme d’Etat, fut-il progressiste, ne pas stagner dans le socialisme, fut-il un social-démocratisme pleinement réalisé. Savoir conduire la lutte avec sûreté dans les contradictions de ces deux phases historiques pour aboutir à la société sans classes.

    A Marseille, à « la maison des tournesols », la camarade Bleitrach est venue enquêter, car : « qui n’a pas enquêté n’a pas droit à la parole ! ». Elle a soumis son dos à la puissance des jets répressifs, elle a fait face au piratage de son site, mais elle a tenu bon, telle une vraie bolchevique, elle ne lâche rien !

    Elle aussi attend le camarade Mioussov, pot de colle ou de peinture rouge en main.

    Elle a une bonne nouvelle sépharade à lui révéler. La femme de Molotov ou peut-être est- celle de Béria (?) a déclaré en sortant du Goulag « Staline n’était pas au courant ! »

    Piotr.

     
  2. histoireetsociete

    novembre 21, 2016 at 4:01

    Quels flôts Pierre Martin, je ne tente pas de répondre à touit, mais à l’essentiel… C’est Gramsci qui dit que dans une longue lettre, il n’ a souvent qu’une idée et une seule. Donc je réponds à l »idée.Il n’y a pas que les enquêtes, il y a l’expérience, celle des camarades italiens: quand leir parti qui récoltait une voix sur trois est devenue « la chose »(Nannie Moretti), ils l »ont quitté et depuis n »ont cessé de fabriquer des groupuscules… Le PCF a eu un autre destin, je le préfère même si lme dit PCF, sa direction me désespère… Et pour donner plus de corps à ma réflexion, je signalme qu’aucun des groupuscules qui ont prétendu fonder un partin’y sont parvenus et il y a peu de chances que cela change parce que Mélenchon aurait réussi à en finir avec le PCF…

     
  3. brise-menu

    novembre 21, 2016 at 6:41

    L’idée de Danielle est que tant qu’on a pas d’autre maison où loger il est fou de détruire ou de quitter celle qu’on a, même si elle est branlante et qu’il faut en réparer les fuites. C’est de bon sens. Tous ceux qui ont attaqué le Parti, gauchistes ou droitiers n’ont pas pu ou su proposer d’abri correct et au bout du compte vivotent dans des quetchuas plus ou moins rouges. Mais cent quetchuas ne feront jamais une maison du peuple.

     
  4. Frank

    novembre 21, 2016 at 8:23

    Dimanche soir ce serait bien qu’après Sarkozy,son premier ministre Fillon,soit éliminé!
    Serait ce trop demandé au Père Noël,qu’en plus nous désignions un candidat du PCF pour 2017?qu’en plus Juppé le vaincu de 2015 devienne président,quel symbole!
    Gattaz n’a t il pas dit;’Je quitte un pays communiste,la France,pour un pays capitaliste, la Chine’…
    ‘De plaines en forêts de vallons en colline,du printemps qui va naitre à tes mortes saisons..ma France’ ..

     
  5. histoireetsociete

    novembre 22, 2016 at 1:05

    Brise menu, excellente interprétation et qui de surcroit s(appuie sur une analyse des conditions actuelles de l’accumulation monopoliste et les difficultés pour la classe ouvrière, les travailleurs de construire des rapports de force propice à la naissance de partis de classe, mais en revanche tout à fait conciliables avec le fascisme ou les mouvements suicidaires.

     

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