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Omisiones e Intenciones par Horacio Verbitsky (toujours sur François, un dossier de Pagina 12)

18 Mar
J’ai décidé de vous traduire quelques texte du journal argentin Pagina 12, écrits par Horacio Verbitsky,, né en 1942 à Buenos Aires, est un écrivain et journaliste argentin. Il préside aujourd’hui le Centre d’études légales et sociales (CELS).son nom est associé à celui de Jacobo Timerman (6 janvier 1923 – 11 novembre 1999) qui un éditeur, journaliste, et écrivain argentin qui a fondé  en 1971 La Opinión, un journal centriste qui comptait alors parmi les meilleurs journalistes de l’époque dans lequel travaillait Horacio Verbitsky.Séquestré en avril 1977 par la junte, l’« affaire Timerman » eut alors une répercussion internationale, la junte étant notamment accusé d’antisémitisme. La mobilisation mondiale permit sa libération en 1979, Timerman étant alors déchu de sa nationalité et expulsé vers Israël, témoignant ensuite de son expérience dans les centres clandestins de détention dans un livre publié en 1980 aux États-Unis, Prisonnier sans nom, cellule sans numéro, qui contribua à faire connaître du grand public les violations des droits de l’homme commises par la junte. Horacio Verbitsky est lui-même juif, il met à jour les crimes de la dictature et son antisémitisme.(note de Danielle Bleitrach et traduction)
Bergoglio affirme que les déclarations épiscopales sur les droits de l’homme, incluses dans le livre Église et démocratie en Argentine qu’il a éditées en 2006 sont complètes, « non avec des omissions comme quelques journalistes l’ont déclaré avec de mauvaises intentions « . Les fac-similés reproduits sur cette page permettent que chaque lecteur se forge sa propre opinion, sur les omissions et les intentions.

Des omissions et des Intentions

Le memorandum sur la réunion du 15 novembre 1976 de Primatesta, Juan Charles Aramburu y Zazpe avec l’Assemblée Militaire est  dans sa version originale, comme il est classé au siège épiscopal de la rue Suipacha (« la Réunion de la junta Militaire avec la Commission Exécutive de la CEA, de 15. IX.1976 ». Une commission Exécutive de la CEA. Une caisse 24, le Dossier II. document 10.937). On peut aussi lire la transcription de Bergoglio trente ans après dans un livre qu’il a préfacé avec la phrase « nous ne devons pas avoir peur de la vérité des documents ». On peut voir  donc qu’ila supprimé le concept central exprimé dans l’introduction,  « éclaicir la position de l’Église », pour laisser un blanc à la place de « en aucune façon nous essayons de projeter une position de critique à l’action de gouvernement » étant donné que « un échec porterait, avec beaucoup de probabilité au marxisme, pourcette raion « nous accompagnons l’actuel processus de ré-organisation du pays ». Dans une forme explicite il mentionne « l’adhésion et l’acceptation » épiscopale.

Le collationnement permet de remarquer le changement dans la numération du menu, dont l’édition officielle a omis  y compris les trois membres de la Commission Exécutive Épiscopale en attribuant la répression sans loi aux niveaux intermédiaires, tandis qu’été soulignés « les efforts remarquables du gouvernement au bénéfice du pays » et la « bonne image des  autorités suprêmes ». Pour ne pas être contraints à « un silence compromettant de nos consciences qui, cependant,  ne servirait pas plus le  processus » ou « à un affrontement que sincérement nous ne désirons pas  » l’Église a proposé d’ouvrir un « canal de communication » avec la junte  Militaire. Cette preuve de collusion avec la dictature, qui dans l’original était recensée sous le titre « Ce que nous avons », a été suprimée dans la version de Bergloglio. L’année suivante, l’évêque  Oscar Justo Laguna, a reconnu « l’inefficacité totale » de cette commission de concertation qu’il expliqua dans une note manuscrite à  Zazpe. Nénamoins, les aimables réunions mensuelles continuèrent durant tout le régime militaire. En commentaire de cette lettre, en 2002, un autre membre de la commisiion, Carlo  Galán,a écrit Laguna: . : « Si on nous donnait le  pouvoir devivre à nouveau avec l’expérience acquise ». Vaine imagination . On ne vit qu’une fois..

source : http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/subnotas/143711-46189-2010-04-11.html traduit par Danielle Bleitrach pour histoire et société




Fuente: http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/subnotas/143711-46189-2010-04-11.html

 
 

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