Des omissions et des Intentions
Le memorandum sur la réunion du 15 novembre 1976 de Primatesta, Juan Charles Aramburu y Zazpe avec l’Assemblée Militaire est dans sa version originale, comme il est classé au siège épiscopal de la rue Suipacha (« la Réunion de la junta Militaire avec la Commission Exécutive de la CEA, de 15. IX.1976 ». Une commission Exécutive de la CEA. Une caisse 24, le Dossier II. document 10.937). On peut aussi lire la transcription de Bergoglio trente ans après dans un livre qu’il a préfacé avec la phrase « nous ne devons pas avoir peur de la vérité des documents ». On peut voir donc qu’ila supprimé le concept central exprimé dans l’introduction, « éclaicir la position de l’Église », pour laisser un blanc à la place de « en aucune façon nous essayons de projeter une position de critique à l’action de gouvernement » étant donné que « un échec porterait, avec beaucoup de probabilité au marxisme, pourcette raion « nous accompagnons l’actuel processus de ré-organisation du pays ». Dans une forme explicite il mentionne « l’adhésion et l’acceptation » épiscopale.
Le collationnement permet de remarquer le changement dans la numération du menu, dont l’édition officielle a omis y compris les trois membres de la Commission Exécutive Épiscopale en attribuant la répression sans loi aux niveaux intermédiaires, tandis qu’été soulignés « les efforts remarquables du gouvernement au bénéfice du pays » et la « bonne image des autorités suprêmes ». Pour ne pas être contraints à « un silence compromettant de nos consciences qui, cependant, ne servirait pas plus le processus » ou « à un affrontement que sincérement nous ne désirons pas » l’Église a proposé d’ouvrir un « canal de communication » avec la junte Militaire. Cette preuve de collusion avec la dictature, qui dans l’original était recensée sous le titre « Ce que nous avons », a été suprimée dans la version de Bergloglio. L’année suivante, l’évêque Oscar Justo Laguna, a reconnu « l’inefficacité totale » de cette commission de concertation qu’il expliqua dans une note manuscrite à Zazpe. Nénamoins, les aimables réunions mensuelles continuèrent durant tout le régime militaire. En commentaire de cette lettre, en 2002, un autre membre de la commisiion, Carlo Galán,a écrit Laguna: . : « Si on nous donnait le pouvoir devivre à nouveau avec l’expérience acquise ». Vaine imagination . On ne vit qu’une fois..
source : http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/subnotas/143711-46189-2010-04-11.html traduit par Danielle Bleitrach pour histoire et société
Fuente: http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/subnotas/143711-46189-2010-04-11.html