La vidéo a été remise au Premier ministre du Japon, Shinzo Abe, par le président de la Douma d’Etat russe, Sergueï Narychkine, en Juin 2016.
Les médias japonais ont publié des photos d’Hiroshima et de Nagasaki que les cameramen soviétiques ont enregistré un mois après les bombardements américains, rapporte Asahi Shimbun.
La vidéo a été remise au Premier ministre du Japon, Shinzo Abe, par le président de la Douma d’Etat russe, Sergueï Narychkine, en Juin. C’est la première fois que Hiroshima et Nagasaki, qui ont commémoré le 71e anniversaire du bombardement atomique des 6 et 9 Août, reçoivent respectivement les images prises par l’ex-Union soviétique des conséquences de l’attaque des États-Unis.
Dans la vidéo en noir et blanc sont filmées les ruines des deux villes japonaises qui ont été détruites en quelques minutes.
Le musée de la bombe atomique de Nagasaki présentera la vidéo jusqu’au 2 Octobre.
Le président américain Barack Obama a visité le Japon le 27 mai pour participer au sommet du G7 et il est allé dans la ville d’Hiroshima. Malgré l’importance historique de sa venue, il n’a pas prononcé d’excuses pour l’attaque qui a tué au moins 140.000 personnes.
A ce moment, chacun oubliait ce qu’il s’était proposé de faire, comme paralysé par la violence de l’explosion. Oppenheimer, cramponné à un pilier de la station de contrôle, se rappelait soudain ce passage de la Bhagavadgîtâ, poème sacré des Hindous :
« Si la lumière de mille soleils
Eclatait dans le ciel
Au même instant, ce serait
Comme cette glorieuse splendeur… »
Puis, lorsque le nuage géant, sinistre, s’éleva, là-bas, au-dessus du « point zéro », un autre passage d’un poème hindou lui revint en mémoire :
« je suis la mort, qui ravit tout, qui ébranle les mondes. »
Ainsi avait parlé Sri Krishna, le sublime, qui règne sur le destin des mortels. Mais Robert Oppenheimer n’était qu’un homme à qui était échu un pouvoir trop grand. »
Jeanne Labaigt
août 6, 2016 at 1:44
Lire Günther Anders, ce qu’il dit du concept de « monstruosité » en particulier dans son livre : « Nous, fils d’Eichmann » .
En résonance avec ces « sombres temps » .