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Yannis Youlountas : c’est fini Syriza n’a plus de majorité

13 Juil
Photo de Yannis Youlountas.

 

La majorité gouvernementale, c’était 149 (Syriza) + 13 (Grecs indépendants)
= 162 sur 300 (cf. schéma en PJ).

Désormais, au moins 32 députés Syriza refusent totalement ce mémorandum. Beaucoup y songent également.

Les Grecs indépendants viennent également d’annoncer qu’ils refusent totalement ce mémorandum et demandent à Tsipras d’arrêter de négocier.

Cela signifie que le gouvernement Tsipras n’a d’ores-et-déjà plus de majorité au parlement de pour adopter ce mémorandum : 162 – 32 (minimum) – 13 = 117 (sans doute moins).

Ce qui signifie :
– soit l’abandon du projet * ;
– soit la recomposition de la majorité (pour voter toutes les lois austéritaires et les privatisations qui vont suivre, de jour en jour).

Autrement dit, le choix est très simple :
– soit une vraie politique de gauche avec, si nécessaire, l’annulation pure et simple de la dette (ou sa suspension unilatérale ou un peu des deux), la nationalisation des banques, le Grexit, le rapprochement avec l’Amérique Latine et d’autres pays (en diversifiant), le chantier vers le maximum d’autosuffisance alimentaire et énergétique, les initiatives alternatives, etc.
– soit une violente pasokisation de Syriza, avec non seulement la prise de contrôle par les transfuges du Pasok (qui sont souvent passés par Bruxelles), mais aussi une alliance avec les libéraux du Potami (parti centriste pro-austérité dirigé par un ancien animateur télé du genre Nikos Aliagas).

NOUS N’AVONS PLUS D’AUTRE CHOIX : L’UTOPIE OU LA DYSTOPIE.

Tout le reste n’est que parlote et manipulation.

 

 
1 commentaire

Publié par le juillet 13, 2015 dans Uncategorized

 

Une réponse à “Yannis Youlountas : c’est fini Syriza n’a plus de majorité

  1. Jeanne Labaigt

    juillet 13, 2015 at 8:40

    Extrait du communiqué de Vendredi du KKE, il prend à cette heure (Lundi onze heures moins le quart) un relief terrible

     » Le secrétaire général du CC du KKE, au sujet de l’alternative posée par le gouvernement, « accord antipopulaire, c’est-à-dire mémorandum, ou Grexit », a souligné les points suivants : « Le 3e mémorandum va se traduire par une véritable banqueroute pour le peuple, une voie qui, évidemment, d’une certaine façon, est mieux ordonnée. Nous allons connaître des mesures antipopulaires barbares. Avec le Grexit, nous connaîtrions un appauvrissement rapide, la faillite des ménages conjuguée avec la faillite de l’État, sans aucune voie de sortie, toujours pris au piège, emprisonnés dans le carcan de l’UE, dans le même vieux mode de développement capitaliste.

    C’est pourquoi tous les autres partis portent une responsabilité historique, en particulier SYRIZA qui gouverne aujourd’hui et a bénéficié de la confiance du peuple.

    La véritable voie pour sortir de la crise, pour un développement profitable aux intérêts des travailleurs et du peuple, passe par l’organisation du peuple lui-même, la mise au point de son intervention, un langage de vérité, des programmes et des positions clairs qui permettent au peuple lui-même de décider, de prendre le pouvoir et d’organiser l’économie et une nouvelle société, en dehors et bien loin des regroupements capitalistes, avec une planification centralisée, avec une propriété socialisée des richesses produites par la classe ouvrière et le peuple.

    Toutes les autres options se ramènent aux expériences d’échec de la gestion social-démocrate, des soi-disant gouvernements de gauche qui ont géré le système dans le cadre du capitalisme. Les espoirs fugitifs qu’ils ont répandus, les fausses attentes ont conduit le peuple à une grande désillusion, le mouvement des travailleurs à un recul. Ils ont renforcé les tendances conservatrices et même extrêmement réactionnaires ».

    À propos de l’enchevêtrement entre la « question grecque » et les contradictions interimpérialistes, D. Koutsoumpas a fait remarquer :

    « Vous présentez souvent le « cruel » Schaüble comme l’adversaire unique, ce Schaüble qui représente une part importante du capitalisme allemand, mais vous présentez aussi de temps en temps, comme des amis de la Grèce, les États-Unis et le FMI, maintenant la France, en concentrant l’attention sur la question de la restructuration de la dette publique.

    Aucun des capitaux américain, français ou allemand ne sont les amis du peuple. Ils réclament tous aussi bien la mise à mort des droits et des revenus du peuple. La concurrence entre eux se déroule dans le contexte de la crise capitaliste et des profonds déséquilibres au sein du noyau dur de la zone euro. Les États-Unis et l’Allemagne sont en concurrence pour l’hégémonie en Europe, le FMI, la France et l’Allemagne pour l’avenir de la zone euro. Des sections du capital grec, industriels, banquiers, armateurs sont impliqués dans cette confrontation.

    Tant que nous serons pris dans ce dangereux tissus de contradictions, tous les choix possibles seront un cauchemar pour le peuple : autant un nouvel accord/mémorandum, qu’un défaut de paiement ou même l’éventualité d’une guerre dans la région ».

    La suite sur:
    http://fr.kke.gr/fr/articles/Non-au-nouveau-memorandum-de-gauche/

     

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