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Une femme palestinienne plante des fleurs dans les grenades de l’armée israélienne

29 Mai

http://www.boredpanda.com/tear-gas-flower-pots-palestine/

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Dans un poignant geste de résistance pacifique, une femme Palestinienne du village de Bili, près de la capitale de facto de l’Etat de Palestine, Ramallah, a planté un jardin plein de fleurs en utilisant les restes de grenades récupérées après des combats entre les soldats israéliens d’Occupation et la population palestinienne autochtone.

Les fleurs sont plantées dans un champ localisé dans une zone qui a été réclamée devant les tribunaux pendant deux ans, ce qui a occasionné une déviation du très controversé « mur de sécurité ». Ce mur , quand il sera terminé fera 430 miles et entourera tout la rive ouest.

A cause de la haute tension et des fréquents heurts entre Israéliens et Palestiniens, la femme manque de matériel pour ses petits pots de fleurs. Plusieurs d’entre eux sont attachés avec des fils électriques comme is peuvent être attachés à toute sorte d’objets.
L’utilisation d’armes comme des objets de semence est un puissant symbole dans une région ou les peuples des deux côtés sont fatigués par la violence sans fin et le conflit. Au-delà, la créativité humaine

L’utilisation d’une arme comme un instrument à semence est une parole puissante d’une région dans laquelle beaucoup de personnes sont des deux côtés fatiguées de la violence apparemment interminable et du conflit. En effet, la créativité humaine malgré le conflit pousse des deux côtés de la barrière – il y a là là aussi un artiste israélien qui façonne le métal et fait des sculptures avec des restes de fusées lancées par des Palestiniens.

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2 Commentaires

Publié par le Mai 29, 2014 dans Uncategorized

 

2 réponses à “Une femme palestinienne plante des fleurs dans les grenades de l’armée israélienne

  1. zintvespana

    Mai 29, 2014 at 5:14

    Bonjour,

    merci de nous transmettre ces photos et ce magnifique acte de résistance. Je suis votre blog depuis plusieurs mois, et je saisis ici l’occasion pour vous remercier pour votre travail, vos analyses et votre rigueur. C’est affolant et rassurant de pouvoir suivre à travers vos filtres la situation en Ukraine.

    Voici un texte que je souhaitais partager avec vous, suite à l’envois des Grenades-Palestiniennes. Un poème écrit en hommage au dernier et récent mort du Mavi Marmara. J’étais engagée sur ce bateau. Au moins jusqu’au port d’Antalya. Le voici. Que sa mort ne passe pas inaperçue…

    Avec vous,

    Julie Jaroszewski

    PS: Pour information, le tribunal turque vient d’ordonner la mise en détention des officiers responsables de l’attaque sur le Mavi Marmara. http://www.liberation.fr/monde/2014/05/26/flottille-pour-gaza-un-tribunal-turc-ordonne-l-arrestation-d-anciens-chefs-de-l-armee-israelienne_1027245

    CHECK-POINT (Palestine)

    À la mémoire de Uğur Süleyman Söylemez, décédé hier, ce 23 mai 2014, après 4 ans de coma, des suites des blessures par balles perpétrées il y 4 quatre ans par l’armée israélienne en eaux internationales à bord du Mavi Marmara qui faisait route vers le port de Gaza. (2ème flottille)

    Baisse la tête puisque je te parle. Puisque j’ai déjà fait 100 fois le chemin de la maison au check-point.

    Baisse la tête et vois:

    Mes bras sont chargés d’un enfant au corps criblé de tes balles. Dun frère au ventre fracassé de tes obus. Ou parfois juste, de deux oranges , élevées en cachette du regard de tes tanks sur nos champs.

    Me les laisseras tu porter jusqu’à la prison où tes supérieurs ont enfermés l’homme que j’aime?

    Baisse ton regard puisque je te parle.

    Entends tu? Il n’y pas de colère dans ma voix. Juste une patience infinie et la tristesse de te voir sourd à la douce justice de mes mots.

    Ton fusil a tué un à un, mes frères, mes pères , mes fils. Mais je continuerai à enfanter leurs enfants, afin que jamais, Palestine, mon pays, n’oublie son nom.

    Si nous te lançons des pierres -celle là même que l’on vous montre sur vos écrans de télévision- Sachez qu’elles sont les cailloux des murs en ruine de nos maisons. Sachez, que nos pierres sont, autant d’olives volées, aux champs de nos cimetières.

    Comprenez vous cela? Qu’à côté de chaque mort il y a un olivier.

    Baisse les yeux puisque je te parle je ne geins pas je te plains:

    tu crois que tu n’as pas d’histoire, tu te contentes de relire trois ruines pour m’effacer, alors que je suis depuis le début de cette genèse, ta soeur, mon frère, baisse les yeux, et cueille cette paix que je t’offre dans la limite des frontières que tu avais promis de respecter.

    J.Jaroszewski 24-05-2014

     
  2. pedrito

    Mai 29, 2014 at 7:16

    Très beau! Quel acte de courage et de clairvoyance! J’essaie de publier sur mon blog.

     

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