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Six Choses auxquelles Nelson Mandela croyait dont la Plupart des gens Ne parleront pas « par Aviva Shen* and Judd Legum

08 Déc

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Voici l’article d’une blogueuse des Etats-Unis qui rappelle à ses concitoyens que Mandela n’est pas la figure aseptisée que l’on tente d’en faire, il est plus proche de Malcom X et de sa révolte que de l’oncle Tom… C’est ce que je ne cesse de dire et y compris ce matin même en m’interrogeant sur les raisons de la différence de traitement entre des héros charismatiques du Tiers monde reconnus de tout ce Tiers monde que sont Chavez, Fidel Castro et Mandela… Une manière de nier qui sont ces hommes capables d’exprimer l’espérance des déshérités et de le faire dans une vision humaniste et de réconciliation ce qui caractérise les trois personnages… Les déformations de notre presse ne changent rien aux faits… Les uns sont accusés de tous les maux dans la plus grande des injustices, l’autre est transformé en un ange indolore et consensuel… C’est le même procédé pour vider leur luttes de leur contenu révolutionnaire. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Dans le désir de célébrer la vie de Nelson Mandela – une figure emblématique qui a triomphé du régime d’apartheid brutal de l’Afrique du Sud – il est tenté d’homogénéiser ses opinions dans un pot commun dans lequel tout le monde peut se reconnaître. Ce n’est pas là, cependant, une représentation exacte de l’homme.

Mandela était un activiste politique et un agitateur. Il ne s’est pas protégé de la controverse et il n’a pas cherché – ou obtenu – l’approbation universelle. Avant et après sa sortie de la prison, il a annoncé une plate-forme résolument progressiste et provocatrice. Un commentateur s’est exprimé peu de temps après l’annonce de la mort du combattant de la liberté en ces termes, « Mandela, ne sera jamais jamais votre ménestrel. Dans ces jours vous essayerez comme cela, vous essayerez avec brutalité de le transformer en celui qu’il n’était pas et vous échouerez. Vous essayerez de le lisser, de lui enlever son côté Malcom X , vous tenterez de lui enlever sa colère »

Comme le monde se rappelle Mandela, voici certaines des choses il auxquelles il a cru que beaucoup voudront taire.

1. Mandela a dénoncé la Guerre d’Irak et l’impérialisme américain. Mandela appelé Bush « un président qui n’a aucune clairvoyance, qui est incapable de penser correctement, » et il l’a accusé « de voulant plonger le monde dans un holocauste » en allant faire la guerre en Irak. « Tout ce que (M. Bush) veut est le pétrole irakien, » a-t-il dit. Mandela a même spéculé que le fait que celui qui était alors-secrétaire-général Kofi Annan était évacué dans le processus parce qu’il était noir. « Ils n’ont jamais agi ainsi quand les secrétaires généraux étaient blancs, » a-t-il dit. Il a vu la Guerre d’Irak comme un problème majeur de l’impérialisme américain dans le monde entier. « S’il y a un pays qui a commis les pires atrocités dans le monde, c’est bien les Etats-Unis d’Amérique. Il s’en foutent « a-t-il dit.

2. Mandela en a appelé laliberté pour les pauvres « un droit humain fondamental. » Mandela a considéré la pauvreté comme un des principaux maux dans le monde et il s’est prononcé contre l’inégalité partout. « La pauvreté massive et l’inégalité obscène sont les fléaux épouvantables de nos temps – des temps dans lesquels le monde possède des croissances à couper le souffle dans le domaine des science, de la technologie,de l’industrie et de l’accumulation de richesse – qui doivent se classer à côté de l’esclavage et l’apartheid comme des maux sociaux, » a-t-il dit. Il a envisagé d’en finir avec la pauvreté comme un devoir humain basique : « le fait de surmonter de la pauvreté n’est pas un geste de charité. C’est une loi de justice. C’est la protection d’un droit humain fondamental, le droit à la dignité et à une vie convenable, » a-t-il dit. « Tant que la pauvreté persiste, il n’y a aucune vraie liberté. »

3. Mandela a critiqué « la Guerre contre le terrorisme » et l’étiquetage d’individus comme des terroristes sans procès. Dans la liste noire maéricane des terroriste lui-même à, figuré jusqu’à 2008, Mandela était un critique sans ambage de la guerre contre le terrorisme du Président George W. Bush. Il a répoussé le fait d’étiqueter des terroristes sans proces. En appelant avec force à traduire à Oussama ben Laden en justice, Mandela déclarait, « l’étiquetage d’Oussama ben Laden comme le terroriste responsable de ces actes avant qu’il n’ait été entendu et reconnu coupable pourrait aussi aboutir à saper les principes de base de l’État de droit. »

4. Mandela a dénoncé le racisme en Amérique. Lors d’un voyage à New York en 1990, Mandela n’a pas manqué de visiter Harlem et de louer les luttes des Afro-américains contre « les injustices de la discrimination raciste et de l’égalité économique. » Il a rappelé à une immense foule au Stade des Yankees que le racisme n’était pas exclusivement un phénomène sud-africain. « Comme nous entrons dans la dernière décennie du 20ème siècle, il est intolérable, inacceptable, que le cancer de racisme érode toujours le tissu de sociétés dans les différentes pârties de notre planète, » a-t-il dit. « Nous tous, noir et blanc, ne devrions épargner aucun effort dans notre lutte contre toutes les formes et les manifestations de racisme, partout où et quand il surgit. »

5. Mandela a embrassé certains des plus grands ennemis politiques de l’Amérique. Mandela a provoqué un choc et la colère dans beaucoup de communautés américaines pour avoir refusé de dénoncer le dictateur cubain Fidel Castro ou le Colonel libyen Muammar Kadhafi, qui avait prêté leur assistance à Mandela contre l’apartheid sud-africain. « Une des erreurs que le monde Occidental fait c’est dee penser que leurs ennemis devraient être nos ennemis, » a-t-il expliqué à un public de TV américain. « Nous avons notre propre lutte. » Il a ajouté que ces leaders « ont mis leurs ressources à notre notre disposition pour gagner la lutte. » Il a aussi appelé le Leader d’Organisation palestinien controversé de Libération Yasser Arafat « un camarade d’arme. »

6. Mandela était un partisan jusqu’au boutiste de syndicats. Mandela a visité le syndicat des ouvriers de l’industrie automobile de Detroit en visitant les États-Unis, revendiquant immédiatement sa proximité avec eux.  » soeurs et frères, amis et camarades, l’homme qui parle ne sont pas un étranger ici, » a-t-il dit. « L’homme qui parle est membre de l’UAW. Je suis de votre chair et de votre sang. »

*Aviva Shen est un Journaliste/Blogueuse pour ThinkProgress. Elle faisait partie de l’ équipe médiatique de l’Ohio pour la campagne d’Obama de 2008.

 
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Publié par le décembre 8, 2013 dans Afrique, Amérique, HISTOIRE

 

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