Cette nuit au G 20 le couple infernal Sarkozy Merkel ont imposé au minable papandreou qu’il aille encore plus dans le sens du plebiscite: rester ou non dans l’euro… et pas donner son opinion sur le Plan.
Dire Non dans l’immédiat, retourner au drachme c’est aller vers une dévaluation qui à terme peut être positive mais dans l’immédiat se fera dans de telles conditions que le risque est comparable à ce qu’a connu l’Allemagne en 1923, vivre avec une monnaie qui ne vaut plus rien, acheter tout y compris l’énergie à un prix prohibitif donc un pouvoir d’achat réduit de 40% par exemple, etc… les conditions d’une sortie de l’euro par faillite sous la pression des marchés financiers est le contraire du pouvoir exercé par une monnaie nationale d’opérerr une dévalutaion contrôlée, il y a toute chance que ce soit une débâcle.
Oui la sortie de l’euro est un drame et l’Europe c’est ça: des conditions telles que l’on ne peut pas y compris attendre de la BCE ce que la FED permet aux Etats-Unis à savoir mener une politique qui privilégie la relance sur l’inflation, nous sommes contraints à une logique néolibérale qui ne connait que la rigueur comme réponse et la soummission aux diktats spéculatifs du « marché ». L’Europe empêche de tenir le volant des monnaies dans le même temps où il n’a été rien prévu pour le peuple qui voudrait sortir de l’euro,cela ne peut se faire qu’en catastrophe. Et c’est cela le problème auquel nous sommes tous confrontés, non seulement la Grèce mais tous les pays qui seront successivement la proie du même chantage, le Portugal, l’Espagne, l’italie et la France.Il y a d’énormes profits dans les petits jeux spéculatifs contre un pays et aucun châtiment prévu pour les salopards qui s’y livrent…
le combat du peuple grec est le nôtre, il ne peut se mener avec quelques phrases dites sur du bout des lèvres, quelques articles déplorant la situation, cela doit donner lieu à une véritable campagne politique si cela sait encore se mener dans ce pays.
Le ministre des finances grec vient de faire preuve d’un certain courage en disant qu’il refuse le referndum dans les conditions imposée par merkel et Sarkozy au nom de l’intérêt des banquiers. Il fait machine arrière toutes parce qu’il a peur des réactions populaires devant ce chantage ignoble .
S’il y avait un parti communiste digne de ce nom il serait clair que nous Français devrions lancer une grande bataille de soutien aux Grecs, plus on tarde à la mener plus dure sera ce que l’on nous imposera en matière d’austérité, plus nous élargissons les conditions d’un consensus français qui ne peut que nous conduire au pire et même au fascisme.
Dans cette affaire comme dans celle de l’approbation des expéditions de l’OTAN, la responsabilité de la gauche française est engagée non seulement face à la planète mais face à notre peuple français. d’ailleurs il est frappant de voir à quel point on masque le fait que la dette grecque est liée pour une part importante à la militarisation de ce pays.
La pression que la grèce subit est honteuse insoutenable et notre président en est un des acteurs principaux, il fallait le dénoncer au lieu de ne cesser comme je l’ai dénoncer de créer des manoeuvres de diversion sur l’appel à la Chine. Voilà ce qu’est notre classe politique dans l’ensemble, un prédateur entouré d’un consensus de médiocres ou de corrompus qui déshonorent notre pays et préparent le pire pour le peiple français.
Danielle bleitrach
quand les politiques sont aussi minables faut-il que se soient les saltmbanques qui chantent juste: écoutez la parisienne libérée:
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