Tout à fait d’accord sur cette analyse, la vraie question est qui peut lutter contre cette tendance, aucun des partis qui ont été au pouvoir depuis l’ère Mitterrand qui a été le déclencheur en France de la dite tendance.. Seul un parti communiste qui retrouvera ses fondamentaux et ne se vivra pas dans un rafistolage permanent de la gauche plurielle,une subordination acceptée parce qu’on ne croit plus au socialisme et n’ose pas le défendre (ce qui est le cas actuellement) peut impulser un changement profond. Sans ce parti là, il n’y aura pas de gauche mais des gens prêts à nous installer des Macron sur ordre du grand patronat, des soutiens d’une UE belliciste, néo-libérale, anticommuniste et proche de fait des fascistes des syndicats vendus au patronat comme la CFDT, tout cela perdurera et avec cette situation l’abstention, l’extrême droite. La seule question est de savoir s’il est possible qu’un véritable parti communiste colonne vertébrale du changement réel pourra enfin apparaître? Un projet de société contre un autre projet de société, pas les petits arrangements , pas l’éternel constat mais le Que faire? … (note de danielle Bleitrach)
En France, le modèle social est aussi « en danger », selon l’ONG, « car notre fiscalité repose de manière croissante sur des impôts régressifs comme la TVA et la CSG, des impôts qui pèsent proportionnellement plus sur les citoyen.ne.s les plus pauvres ». A l »inverse, l’impôt sur les sociétés est en baisse de 23 % depuis 20 ans.
Oxfam dénonce clairement les mesures fiscales prises par le gouvernement de M. Macron : « L’instauration de la flat tax et la suppression de l’ISF [impôt de solidarité sur la fortune] ont accentué cette tendance en diminuant de nouveau la participation des plus riches à notre système de redistribution ». D’après un rapport du Sénat, le top 100 des contribuables qui payaient l’ISF a gagné en moyenne 1,7 millions d’euros chacun grâce à ces mesures, sans impact visible sur l’investissement, qui était pourtant la justification de la réforme.
L’ONG en tacle au passage le projet de réforme des retraites, qui « pourrait pénaliser les carrières hachées qui concernent le plus souvent des femmes ». « Les grand.e.s gagnant.e.s de notre système actuel de retraite sont les plus riches puisqu’ils profitent en moyenne plus longtemps de leur retraite par répartition, avec une espérance de vie de treize ans supérieure à celle des plus pauvres, indique le rapport. Au lieu de les mettre plus à contribution, le projet de réforme actuel prévoit de baisser leurs cotisations au-delà de 10.000 euros de rémunération par mois. »
Pour Pauline Leclère porte-parole d’Oxfam France, « les inégalités indécentes sont au cœur de fractures et de conflits sociaux partout dans le monde car personne n’est dupe : la crise des inégalités traduit la complicité plus que l’impuissance des États à agir pour la combattre. Les inégalités ne sont pas une fatalité, elles sont le résultat de politiques sociales et fiscales qui réduisent la participation des plus riches – entreprises et particuliers – à l’effort de solidarité par l’impôt, et fragilisent le financement des services publics. Transports, éducation, santé, système de retraites…. sont sacrifiés alors qu’ils sont décisifs pour lutter contre la pauvreté. »
Pour lutter contre les inégalités, Oxfam recommande de :
Reconnaître le travail de soin peu ou non rémunéré effectué principalement par les filles et les femmes comme une forme de travail ou de production apportant une vraie valeur.
Rétablir une fiscalité plus équitable sur les plus aisé.e.s n, supprimer les niches fiscales qui bénéficient disproportionnément aux grandes entreprises sans bénéfice pour l’économie et lutter efficacement contre l’évasion fiscale.