Ce samedi, des militants du Mouvement pour le socialisme (MAS) analyseront durant le second rassemblement élargi dans la ville de Cliza, Cochabamba, les propositions de candidat à la présidentielle pour les élections générales de 2020 en Bolivie.
Le mouvement politique dirigé par l’ancien président Evo Morales, contraint de quitter son poste le 10 novembre après un coup d’État, d’abord en asile au Mexique, et actuellement en Argentine, a déterminé que des réunions se tiendraient dans les départements (provinces) pour analyser la situation politique du pays et élire un représentant pour les prochaines élections.
À cet égard, la direction nationale de l’organisation politique a annoncé depuis la semaine dernière comme candidats à ces élections l’ancien ministre de l’Économie Luis Arce, le cultivateur de coca Andronico Rodríguez, les anciens ministres des Affaires étrangères David Choquehuanca et Diego Pary.
Por su parte, el presidente nacional de la Csutcb, Jacinto Herrera, denunció que los dirigentes de organizaciones sociales son acusados injustamente de delitos de sedición, con « pruebas fabricadas », destacó.
Ainsi que l’ex-présidente du Sénat, Adriana Salvatierra, et l’ancien ambassadeur de Bolivie auprès de l’Organisation des États américains (OEA), José Alberto (Gringo) Gonzales.
La réunion de samedi a été précédée d’une réunion tenue la veille par la Confédération Syndicale unifiée des travailleurs paysans de Bolivie (Csutcb) et d’autres organisations sociales liées au MAS, dans laquelle les participants ont déclaré que Morales continuera d’être le président constitutionnel des Boliviens.
Lors de l’événement, le représentant de la direction nationale du Mouvement Juanita Ancieta a déclaré qu’ils continueraient de prendre en compte les propositions du premier président indigène de Bolivie.
De même, il a indiqué que les dates des autres rassemblement élargis du MAS pour analyser le contexte politique en vue d’une réunion nationale ont déjà été définies.
Pour sa part, le président national de la Csutcb, Jacinto Herrera, a dénoncé que les dirigeants des organisations sociales soient injustement accusés de crimes de sédition, avec « des preuves fabriquées », a-t-il dit.
En ce sens, lors de la célébration, le 7 décembre, d’un Conseil extraordinaire extraordinaire du Mouvement pour le socialisme, ils ont convenu d’exiger de l’Assemblée plurinationale un procès contre la présidente par intérim autoproclamée Jeanine Áñez.
Ils ont également suggéré de créer une commission des droits de l’homme chargée de suivre les cas des dirigeants du MAS persécutés et arrêtés par les autorités de facto, à la suite du coup d’État contre Morales.
Ils ont également convenu de la nécessité d’exiger de l’Assemblée la rapidité du processus de désignation des autorités des tribunaux électoraux pour garantir le processus électoral à venir.
Le vaste programme comprenait aussi la poursuite de la révision des sujets inclus dans le programme patriotique 2025, ainsi que la collaboration sur tous les facteurs politiques.
(Avec des informations de Prensa Latina)
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