Un congrès élargi des militants du MAS s’est réuni à La Paz et a désigné Evo Morales comme chef de campagne pour les prochaines élections présidentielles en Bolivie. Evo Morales leur a répondu en les félicitant et en indiquant que l’important était que le processus se poursuive. Il y a incontestablement de la part du MAS une volonté de résistance tant chez les militants que chez les parlementaires qui ont voté ine loi de protection des politiques et des syndicalistes, malgré l’opposition de la présidente autoproclamée. En provenance de Cuba (note et traduction de Danielle Bleitrach)

L’ancien président de la Bolivie, Evo Morales. Photo: Reuters
Ce samedi, l’ancien président de la Bolivie, Evo Morales Ayma, a été proclamé chef de campagne du Mouvement du socialisme (MAS) pour les élections de 2020.
La décision aétéannoncée lors du congrès élargi de l’organisation politique qui regroupait une masse de partisans au Colisée La Coronilla de La Paz et où sera défini aujourd’hui le binôme présidentiel qui représente le parti lors des prochaines élections présidentielles
Le leader aymara a immédiatement réagi depuis son compte Twitter en manifestant son d’affection aux membres du MAS « Félicitations frères, je vous souhaite beaucoup de succès ».
« Surpris par la grande réunion de nos mouvements sociaux et militants du #ProcesoDeCambio, qui avec unité et joie mobilisent les sympathisants de notre révolution démocratique, aux niveaux national et international », a déclaré le président dans son message.
Sorprendido por el gran encuentro de nuestros movimientos sociales y militantes del #ProcesoDeCambio, que con unidad y alegría emocionan a simpatizantes de nuestra revolución democrática, a nivel nacional e internacional. Muchas felicidades herman@s, les deseo mucho éxito.
« L’important est de poursuivre le processus de changement « , a déclaré le premier président indigène bolivien, consulté sur la réalité politique du pays andin-amazonien.
Après la démission forcée du président Morales et dans le contexte de la répression du coup d’État, plus de trente personnes sont mortes, des centaines ont été blessées, plus d’un millier ont été arrêtées et les dégâts matériels sont nombreux.
(Avec des informations de Prensa Latina)