Si l’Amérique latine manifeste sa solidarité, l’appel s’adresse au monde entier, la déclaration de Fabien Roussel est à la hauteur et on ne peut s’empêcher de penser que le secrétaire du Parti communiste français s’est empressé de la faire avant que le secteur international ponde un machin immonde dont il a le secret par exemple « sur la complexité de la situation » alors que rien n’est plus clair. Mais face à cette lutte interne épuisante menée par les liquidateurs qui savent qu’ils ne pourront pas revenir au pouvoir mais tentent d’empêcher la nouvelle direction d’agir, jusqu’où les communistes vont-ils tolérer ces gens là? Jusqu’à quand les communistes français toléreront-ils d’avoir à la tête de leur secteur international des gens qui refusent la moindre solidarité avec le Venezuela sous prétexte comme le dirait leur penseur, que l’on n’ose qualifier de nouveau, Lucien Sève qu’il n’y a là pas le communisme idéal, celui que l’on n’a jamais vu nulle part mais qui est déjà là, sans lutte contre le capitalisme bien sûr… En quoi ces gens-là sont-ils des communistes alors que nous avons plus que jamais besoin d’internationalisme pour lutter contre ce capitalisme qui partout vire au fascisme (note et traduction de Danielle Bleitrach).
Diosdado Cabello a déclaré dimanche à Caracas que le principal antidote contre le fascisme est la mobilisation populaire et a annoncé une campagne de solidarité avec Evo et contre l’impérialisme.
Lors d’une conférence de presse tenue dimanche à Caracas, le président de l’Assemblée nationale constituante du Venezuela (ANC), Diosdado Cabello, a dénoncé le lien qui unit le coup d’État contre le président de la Bolivie, Evo Morales, et la politique impérialiste américaine.
«Aujourd’hui, notre frère Evo Morales a subi un coup d’État, perpétré par l’oligarchie fasciste, conjointement avec l’OEA [Organisation des États américains] et l’impérialisme américain. Le coup d’État nous ramène dans des temps lointains », a déclaré Cabello, cité par TeleSur.
« C’est l’OEA qui est à la manœuvre, c’est la même qui a tenté de réaliser un coup d’Etat ici au Venezuela, mais ils ne maîtrisent pas ce qui se passe au Chili, à Haïti, » a-t-il déclaré.
Dans le même temps, il a déclaré ne pas être « surpris de la façon dont la droite s’est comportée ». « Ici au Venezuela, ils ont essayé de faire la même chose, nous les connaissons déjà », a-t-il déclaré.
Faisant référence aux excellents résultats sociaux et économiques obtenus par Morales en tant que chef de l’Etat bolivien, Cabello a ajouté que le problème n’était pas économique, mais idéologique: « Evo est devenu un dur à cuire face à l’impérialisme », a-t-il averti, avertissant de « La grande persécution » que pourraient subir les partisans d’Evo en Bolivie après le coup d’État, a déclaré AVN .
Le dirigeant du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) a souligné que le principal antidote contre le fascisme est la mobilisation populaire et a annoncé une semaine d’initiatives de solidarité avec Evo et contre l’impérialisme. « Descendons dans la rue pour dénoncer la violence de l’impérialisme », a-t-il ajouté.
Des mobilisations tous les jours jusqu’à samedi prochain
Diosdado Cabello a annoncé cette semaine une série de mobilisations dans le pays des Caraïbes contre le coup d’État en Bolivie, en solidarité avec Evo Morales et contre le fascisme et l’impérialisme.
Pour cette seconde étape, une concentration de répudiation était prévue au centre-ville de Caracas contre les interférences des États-Unis et de l’OEA; mardi, une marche populaire était programmée à la réunion internationale des Afrodescendants; mercredi, il y aura une marche dans l’état de Yaracuy; jeudi une autre marche dans l’état d’Anzoátegui; vendredi à La Guaira.
Le point culminant de cette campagne aura lieu samedi 16 novembre à Caracas, où une « grande marche et concentration du peuple » a été appelée, qui sera mobilisée de diverses régions du pays. « Il y aura des gens dans les rues, de la joie, de la mobilisation pour la défense de la Révolution », a déclaré Cabello, qui a insisté sur le message de condamnation du « coup d’État en Bolivie contre le président Evo Morales » et sur la « solidarité totale du Venezuela avec le peuple bolivien ».
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Une réponse à “Mobilisations au Venezuela en solidarité avec Evo et contre le fascisme”