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Comme pendant la dictature: la zone sud de Santiago est assiégée par des militaires

19 Oct

Après les manifestations massives contre la montée des prix des transports en commun et la précarité de la vie, le gouvernement Piñera a décrété l’état d’urgence pour Santiago du Chili. Les militaires sont descendus dans les rues pour exercer un contrôle sur la population. Cela se passe à Santiago mais si vous suivez ce qui se passe dans le monde ça a lieu partout. Partout face à des politiques qui prétendent toujours plus faire pression sur la population, en particulier en matière de transports, la colère monte: nous avons eu le mouvement des gilets jaunes en France et chacun s’accorde à reconnaitre que la colère ressurgit à l’occasion des retraites. Mais on retrouve dans bien des pays, cette impossibilité de ce que Lénine aurait appelé la démocratie bourgeoise à répondre à la colère légitime et partout le masque tombe, la répression est là, la police humilie les sapeurs pompiers, gratuitement… partout en Algérie comme en Espagne en passant par le Moyen orient et l’Afrique au-delà des revendications auxquelles on ne répond pas c’est la violence de la bourgeoisie qui s’exerce pour imposer une politique mondialisée et financiarisée (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Samedi 19 octobre | 09h56

Après la journée des mobilisations d’hier, mettant en vedette des centaines de milliers de personnes dans la ville de Santiago, il y a eu la décision sans précédent jamais vue dans la démocratie, Sebastián Piñera a annoncé après minuit aujourd’hui la mise en place d’un «état d’urgence» constitutionnel dans les provinces de Santiago et Chacabuco, et dans les communes de Puente Alto et San Bernardo.

Sur les réseaux sociaux, les premières images de l’armée surveillant les sorties des métros de la région sud de Santiago commencent à peindre la réalité.

Une grève nationale de 24 heures pour le retrait de la loi d’urgence

« Nous devons nommer des coordinateurs depuis nos lieux d’études et de travail, pour casser la loi de la sécurité intérieure de l’État et lutter pour un transport public nationalisé et contrôlé par les travailleurs et les utilisateurs », a déclaré Beatriz Bravo, ouvrière de Correos de Chile. et dirigeant du Parti ouvrier révolutionnaire.

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Publié par le octobre 19, 2019 dans Uncategorized

 

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