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Marilyn et pasolini le petit peuple et la beauté comme une poussière d’or disaparue…

24 Mar

Avec l’un de ses plus beaux poèmes, Pasolini revient aux racines du drame, la pauvreté initiale, l’immense vulnérabilité de la beauté. C’est un poème de Pasolini traduit par René de Ceccatty dans « La Persécution », éditions Poésie Points.

Marilyn dans un restaurant de la ville de New York, mars 1955.
Marilyn dans un restaurant de la ville de New York, mars 1955. Crédits : Ed Feingersh/Michael Ochs Archives – Getty

Du monde antique et du monde futur / n’était resté que la beauté, et toi, / pauvre petite sœur cadette, / celle qui court derrière ses frères aînés, (…) 

toi petite sœur la plus jeune de toutes, / cette beauté tu la portais humblement, / avec ton âme de fille du petit peuple, 

/ tu n’as jamais su que tu l’avais, / parce qu’autrement ça n’aurait pas été de la beauté. / Elle a disparu, comme une poussière d’or.

 

Pier Paolo Pasolini, « Marilyn », in La persécution. Une anthologie (1954-1970), préface et traduction René de Ceccatty, Editions Poésie Points, édition bilingue.

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