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Malades mentaux à la rue : la partie immergée du naufrage de la psychiatrie ?

19 Jan
l’inhumanité de notre société grandit en même temps que le capitalisme quand il n’a plus d’adversaires à sa mesure. J’ai souligné ici même le rôle joué à la libération par les psychiatre communistes dans le renouveau du traitement de la maladie. les valeurs, les idéaux communistes, les combats de la Résistance sont mis à mal, parfois par les communistes eux-mêmes qui renoncent à leur héritage, et la société devient de plus en plus dure à ceux qui ne peuvent se défendre… On nous parle’ beaucoup de dictature dans les sociétés communistes mais qui voit la dictature terrible qui s’exerce partout sur ceux qui n’ont plus les moyens de faire face, c’est ça la dictature du capital: offrir la liberté de dire n’importe quoi, y compris les propos les plus haineux, les plus racistes comme dans le débat de macron à Souilhac, et conamner au silence les « invisibles », dévoyer de ce ce fait l’idée même de liberté. (note de Danielle Bleitrach)

Paris, le mercredi 16 janvier 2019 – Cent psychiatres interpellent aujourd’hui le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, afin de l’alerter sur le nombre de personnes atteintes de troubles mentaux vivant dans la rue, signe, selon eux, du débordement des services psychiatriques.

Difficile néanmoins de savoir comment évolue ce phénomène, qui est loin d’être récent (la maladie mentale favorisant de tout temps le risque de vivre isolé et dans une grande précarité), puisqu’aucun chiffre n’existe. Mais « ce n’est pas normal d’en voir autant », dénonce le Professeur Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie de l’hôpital Henri-Mondor, à Créteil, a l’origine de l’appel lancé à Agnès Buzyn. « C’est un vrai problème, il n’est pas acceptable que, sur une question aussi grave, il n’y ait aucune évaluation. Il en faut une » rebondit auprès du Parisien le professeur Michel Lejoyeux de l’hôpital Bichat.

Selon ces spécialistes, cette situation est le reflet d’un défaut de prise en charge des malades, conséquence d’un système psychiatrique en plein naufrage en raison d’une réduction du nombre de lits, alors même que la population augmente et que le recours à la psychiatrie est plus fréquent.

A l’heure actuelle, pour ces médecins, les patients ne seraient plus en mesure d’être hospitalisés suffisamment longtemps : « c’est inadmissible. Jamais vous ne verrez ça ailleurs, jamais on ne laisserait un patient opéré à cœur ouvert quitter l’hôpital le lendemain de son intervention », dénonce le Pr Pelissolo.

Et ils sont loin d’être convaincus par l’annonce du ministre de la Santé qui a accordé fin décembre une rallonge budgétaire de 50 millions d’euros à ce secteur. Ainsi, selon ces professionnels, les budgets qui sont « censés être réservés à la psychiatrie sont souvent utilisés pour d’autres soins ».
Aussi, le collectif appelle à participer à une journée d’action nationale mardi prochain.

Xavier Bataille

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1 commentaire

Publié par le janvier 19, 2019 dans civilisation, psychanalyse, SOCIETE

 

Une réponse à “Malades mentaux à la rue : la partie immergée du naufrage de la psychiatrie ?

  1. DELEPINE

    janvier 19, 2019 at 10:09

    entre bonnafé et fanon puis karlin et layné avec notamment la raison du plus fou, les communistes ont fait rentré la prise en charge folie est rentré dans l’histoire et les pratiques sociales d’avant garde
    pour ma part le scientifique en formation que j’étais en a tirer une structuration intellectuelle et politique éprouvée aux limites historiques de nos societes

     

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