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La Turquie et la Jordanie continuent de tirer la Syrie vers le bas

29 Déc
Cet article d’un site lié à la Russie: The Duran témoigne des réserves d’une partie de l’opinion russe contre le ralliement de la Turquie, non pas que la recontre tripartite Iran Russie Turquie soit condamnée, mais une partie importante des Russes n’a pas confiance dans le récent allié turc et le dit, c’est d’ailleurs pour une part tout le monde arabe incapable de s’unir, décirés par des intérêts et des querelles de personne qui est considérée comme peu crédible, en revanche l’article accorde au monde chiite, de l’Iran aux alouites syriens, devenus pour la circonstance les défenseurs de la laïcité que défend l’article. Vladémir Poutine ne doit pas avoir de plus grandes illusions sur Erdogan, mais il met en place une tout autre conception des négociations internationales qui justement cherche les points d’accord et non pas les valeurs morales des protagonistes. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Les voisins de la Syrie l’ont non seulement  laisser tomber dans la lutte contre le terrorisme, ils ont fait pire. Ils ont financé, aidé et combattu aux côtés de divers groupes terroristes dont le but est d’asservir le peuple syrien. L’Etat voisin qui a  le plus de culpabilité est la Turquie, suivie par la Jordanie. Les rôles du Liban et d’Israël restent ambigus au mieux.

 Hier, un contingent de l’armée turque a  été abattu par Isis  . Deux hommes ont été capturés et brûlés vifs dans l’ un des plus horribles vidéos ISIS.

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J’ai peu de sympathie pour un pays dont les soldats sont envoyés dans un état voisin illégalement dans le but de déstabiliser . Toutefois, il est impossible de ne pas ressentir pour les hommes tués par les sauvages ISIS et à long terme, il est essentiel qu’un pays important comme la Turquie utilise son pouvoir et son influence au nom du bien plutôt que du mal.

Le signe le plus prometteur est constitué par les pourparlers trilatéraux dont l’objectif déclaré est la préservation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté politique  syrienne. La Russie et l’Iran ont toujours tenu bon sur ces points de vue. En signant cet accord, les Turcs ont dû ravaler leur fierté.

Les ambitions de la Turquie en Syrie sont moins de promouvoir l’auto-défense contre ISIS ou Al-Qaïda des terroristes  de longue date mais de poursuivre une vendettas contre les Kurdes, ainsi que l’ambition personnelle d’Erdogan à recréer l’empire Ottaman au coeur du monde arabe en commençant par la   Syrie et l’Irak.

Cette ambition ne viendra hanter Erdogan. La victoire ISIS sur ses forces est l’un des premiers exemples clairs de cela.

La Turquie peut faire mieux, elle le doit à ses propres citoyens et à ses voisins. Le fait que la politique étrangère d’Erdogan semble se déplacer (encore une fois) depuis une combianison perverse entre l’OTAn et  l’Ottomanisme vers  un eurasisme modéré plus sensible, est encourageant. La Russie et l’Iran partagent la vision eurasienne d’un Moyen-Orient pacifique où les influences occidentales négatives sont réduites au minimum et les groupes terroristes radicaux salafiste sont éliminés.

La Constitution traditionnellement laïque  et modérée  sunnite de la Turquie a été jeté  à terre par  l’islam politique d’Erdogan. Maintenant, à cause de problèmes régionaux et  des propres ambitions d’Erdogan, la Turquie est à un carrefour dangereux.

Combien faudra-t-il d’appels au réveil  avant que la Turquie ne se rende compte qu’a été fait   le choix du côté qui finira par la perdre et qui est préjudiciable à la propre sécurité de la Turquie, les dirigeants turcs  et pour se rendre compte qu’ils ont mis leur pays sur la voie de la destruction?

Des questions similaires peuvent être posées en Jordanie, où le roi Abdallah II accueillera le prochain sommet de la Ligue arabe. Combien de temps l’inimitié historique de la Jordanie avec le gouvernement syrien finira inciter  Amman et Damas de s’unir contre un ennemi qui ne fait pas de discrimination dans ses meurtres d’hommes, de femmes et d’enfants syriens ou jordaniens?

Encore une fois, les ambitions turques et la désunion arabe historique permettent aux terroristes de combler ce vide dans le leadership. Le Président Assad porte le poids du monde sur ses épaules. La Russie et l’Iran aident, mais il n’a certainement pas besoin de  plus d’ennemis dans son combat pour la civilisation contre les forces dont l’idée de la justice est de  brûler deux jeunes hommes vivants.

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Publié par le décembre 29, 2016 dans Uncategorized

 

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