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Incorrigible! Les États-Unis prétendent « former » les leaders de la société civile cubaine

26 Mar

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http://www.telesurtv.net/news/EE.UU.-desconoce-nuevamente-la-cultura-democratica-de-Cuba-20160325-0059.html

Cette annonce intervient quelques jours après que le président Barack Obama ait déclaré lors de sa visite à Cuba que l’intention des États-Unis ne serait pas d’imposer des changements sur l’île. L’article parle du discours du Gran Teatro de La Habana qui s’adressait à des représentants de la société civile en disant qu’Obama y avait affirmé sa volonté de non ingérence. Tel n’a pas été déjà l’avis de certains Cubains présents qui ont noté que premièrement Obama ne voulait pas parler du passé, ce qui a été vécu comme une injure pour une île dont l’Histoire est marquée depuis plus de cinquante ans par des invasions, des attentats , des ingérences, l’occupation de la base de Guantanamo (le seul lieu où l’on torture à Cuba). Et déjà ils avaient noté l’ignorance totale de la culture poilitique cubaine et l’arrogance de celui qui est convaincu que les Etats-Unis ont tous les droits à imposer leur vision, leur culture au reste de l’humanité (note de Danielle Bleitrach)
Publication 25 Mars, 2016

Bien que Barack Obama ait déclaré que les Etats-Unis n’ont pas l’intention d’imposer des changements à Cuba, le Département d’Etat de ce pays va allouer plus de 700 000 $ pour la formation de leaders parce que, selon l’institution, l’île manque d' »une forte tradition démocratique « .

Trois jours après que le président américain Barack Obama ait quitté Cuba, le Département d’Etat américain a annoncé un programme d’orientation de pratiques citoyennes avec un budget de 753 mille 989 dollars pour « l’émergence de jeunes leaders de la société civile cubaine », selon le journaliste de ce pays, Tracey Eaton, cité par Cubadebate.

L’annonce ne tient pas compte de la culture démocratique du peuple cubain, qui, dimanche 20 mars a reçu le président américain Barack Obama, dans le cadre du processus de normalisation des relations entre les deux pays, mais sans sacrifier ses principes révolutionnaires.

Avant l’arrivée d’Obama, le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a dit que n’étaient pas sur la table de négociation des changements internes sur l’île , « parce que ces questions relèvent et relèveront de la souveraineté exclusive de notre peuple. Personne ne peut prétendre que nous devrions renoncer à tous nos principes ni à notre politique étrangère engagés dans des causes justes.  »
Les établissements d’enseignement et les organismes sans but lucratif doivent soumettre leurs propositions avant le 20 mai prochain. Les premiers bénéficiaires seront connus entre juillet et août.

Le programme sera géré par le Bureau des affaires interaméricaines du Département d’Etat « pour promouvoir le développement à Cuba de plans d’action pour les activités citoyennes non gouvernementales des participants. »

L’annonce contredit le discours d’Obama à Cuba
Lors de son discours au Gran Teatro de La Habana, Barack Obama a déclaré que « les Etats-Unis n’aont ni la capacité ni l’intention d’imposer des changements à Cuba. Les changements dépendent du peuple cubain. Nous n’imposerons pas notre système politique et économique. Nous reconnaissons que chaque pays, chaque nation doit forger son propre destin « .

Toutefois, le communiqué publié par le Bureau des affaires interaméricaines du Département d’Etat ignore la culture démocratique qui caractérise le peuple cubain . « La Société civile cubaine n’est pas formée par des organisations bien établies qui  normalement devraient exister dans une société avec une forte tradition démocratique. Grâce à leur participation au programme, les participants développeront un ensemble d’outils et de compétences en leadership pour gérer et développer les organisations de la société civile qui soutiennent activement les principes démocratiques à Cuba », a déclaré l’institution.

le contexte

Lors d’un forum d’affaires entre les des deux pays tenu le 21 mars à La Havane, capitale de Cuba, le chef de la Maison Blanche a fait valoir que l’économie cubaine est en train de changer et que les États-Unis sont prêts à accompagner ce processus dans la mesure de leurs prérogatives d’exécutif, qui a permis un assouplissement de l’embargo économique, commercial et financier imposé par Washington.

Les autorités cubaines ont fait valoir que, malgré ces dispositions, le blocus reste un frein au développement normal du pays, de sorte qu’ils exigent son élimination totale pour la normalisation éventuelle des relations entre les deux nations.

>> Vous pouvez faire plus pour lever le blocus

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Publié par le mars 26, 2016 dans Uncategorized

 

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