
La violence sociale est une réalité, tandis que la presse, le gouvernement n’ont pas assez de mots pour fustiger les travailleurs d’Air France et la colère qui les a poussé à arracher la chemise des cadres, rappelons qui est le PDG d’Air France et quelle est sa vision du travail dans l’entreprise, sa référence à des concurrents débarrassé du droit du travail, les monarchies du Golfe… Quoiqu’on en pense il y a une logique dans ce gouvernement socialiste: prendre comme alliés les dites monarchies, utiliser les travailleurs qualifiés qui fuient les bombes comme de la main d’œuvre taillable et corvéable à merci et à partir de là aller vers le retour au XIX siècle de la France. C’est ça leur Europe, celle qui appuie partout la guerre et la régression sociale. Il faut que la journée de lutte soit une grande réussite. (note de danielle Bleitrach)
Travail des enfants, 35 heures, droit de grève : l’intervention cash du PDG d’Air France
« M. de Juniac, les grévistes, on les aurait envoyés en prison »
Au cours de son intervention longue d’une vingtaine de minutes, Alexandre de Juniac évoque également les 35 heures. « La durée du temps de travail, qui, paraît-il, est un acquis social, qu’est-ce cela veut dire pour un ingénieur qui a une tablette et un smartphone et qui travaille chez lui ? », explique le PDG. Avant de s’interroger : « Est-ce que cela a un sens de fixer l’âge de la retraite ? »
Ce n’est pas tout. La rude concurrence des compagnies du Golfe impose de « mettre des limites aux acquis sociaux ». Alors qu’il a dû affronter une grève musclée des pilotes de ligne, en septembre, Alexandre de Juniac livre d’ailleurs une anecdote. « Comme le disait mon homologue de Qatar Airways, hier, à propos de la grève, ‘Monsieur de Juniac, chez nous, ce ne serait pas possible, on les aurait tous envoyés en prison’. » La réplique fait mouche et suscite les applaudissements de la salle. Pas sûr que les syndicats du groupe soient aussi enthousiastes.
HF
octobre 6, 2015 at 5:26
Au final, une fois les indignations des brutes qui dirigent, on sait bien qui va « y laisser sa chemise ».
Menier Mustapha
octobre 8, 2015 at 11:18
A reblogué ceci sur Le Journal de Mustapha Menier.